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Restos du cœur : un thermomètre des politiques euromondialistes

Depuis plusieurs  années fleurissent  sur internet des témoignages de bénévoles des Restos du cœur ou de personnes ayant recours à ses services sur les comportements  inopportuns, voire de prédations, de certaines familles africaines, maghrébines ou de roms fréquentant cette association caritative. L’omerta règne largement dans les médias,  nous rapportions aussi ce témoignage publié dans Var Matin en décembre 2009 d’une personne ayant participé à  la collecte des denrées alimentaires qui avait  lieu dans les moyennes et grandes surfaces de Brignoles pour « les Restos » et qui s’était vu refuser  un pack de trois boîtes de pâté de campagne  sous prétexte qu’il contenait du porc…Reste cette terrible réalité :  de plus en plus  d’ouvriers, de retraités, de parents isolés, de chômeurs en fin de droit sont contraints de fréquenter les Restos pour pouvoir manger à leur faim et/ou  nourrir leurs enfants. Dans ce contexte de crise implacable,  les Restos du cœur ont enregistré une hausse de 25 % du nombre de personnes accueillies pendant les trois dernières années.

Rien  de bien  surprenant si l’on se réfère à l’étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee)  publiée le 30 août dernier  et portant sur l’année 2009. 8,2 millions de personnes vivaient en dessous de ce seuil il ya deux ans, soit 13,5% de la population, un demi-point de plus qu’en 2008 et le niveau le plus élevé depuis 2000.  Sur ces 8,2 millions de pauvres, la  moitié vivait avec moins de 773 euros par mois, sachant que  le seuil de pauvreté équivaut à 60% du niveau de vie médian, soit   954 euros mensuel en 2009.

Autre signe de l’involution de la société française, de sa tiers-mondisation économique notions nous alors,  la montée en puissance des inégalités était  confirmée par cette étude avec le  tassement constaté des classes moyennesl’écart croissant entre les revenus des Français les plus modestes et les plus aisés.

Dans ces conditions, il n’est pas étonnant non plus qu’Olivier  Berthe, président de l’association des Restos, ait  précisé qu’il a été enregistré  entre  « 5 % à 8 % de bénéficiaires supplémentaires depuis  le début de la campagne 2011-2012, avec parfois, dans certains départements, des pics pouvant atteindre jusqu’à 15 % ». En conséquence de quoi, les Restos ont besoin d’au moins cinq millions d’euros pour boucler leur budget et ont fait appel à la générosité de pouvoirs publics, des collectivités, des particuliers…

 L’organisation est financée pour un tiers par des financements publics et aux deux tiers par des apports privés (dons, legs, revenus générés par les Enfoirés). Le programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD) contribue également au bouclage du budget de l’association  mais  « cette aide européenne reste au même niveau qu’il y a deux ou trois ans. Quant aux finances publiques, elles sont très mal en point », a rappelé Olivier Berthe. « Conclusion : on doit faire plus avec moins », a-t-il déclaré à l’AFP.

Au sujet des aides émanant de l’UE, évoquant le  rapport Daerden sur  la   « plateforme européenne contre la pauvreté et l’exclusion sociale », Bruno Gollnisch relevait le 15 novembre l’accent mis une nouvelle fois par les euromondialistes sur l’aide et l’encouragement…à l’immigration. « Comme d’habitude expliquait-il,  ce parlement se focalise sur les minorités, de préférence les minorités extra-européennes déjà ultra-assistées » dont « l’arrivée massive et continue – 200.000 par an en France seulement – crée (notamment) mécaniquement des tensions sur les loyers d’un parc immobilier insuffisant. » ; « minorités » qui «  bénéficient en priorité, compte tenu de leurs situations familiales et sociales, des logements sociaux au détriment des citoyens européens modestes.  »

 Une immigration massive qui «  induit un coût social énorme pour la collectivité, puisque l’immense majorité de ses membres ne travaille pas. » Et Bruno Gollnisch de clamer l’urgence de s’occuper d’abord de la situation des    « 42 millions d’Européens considérés comme pauvres, mais aussi sur les 116 millions menacés de le devenir ! Ces chiffres sont effarants, et ils ne sont pas dus seulement à la crise. Car la pression qui pèse à la baisse sur les revenus des Européens est ancienne : concurrence des travailleurs immigrés, concurrence des pays à bas salaires, politiques de la BCE contre une hypothétique inflation salariale, réformes des retraites…

La paupérisation générale des retraités, des travailleurs peu ou pas qualifiés, des ouvriers et, de plus en plus des classes moyennes, est la conséquence directe de vos politiques » notait encore Bruno Gollnisch.  Avec en bout de chaîne les files  qui s’allongent  devant les Restos du cœur.

 

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