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Contre Sarkozy et Hollande : l’exemple de Jeanne, l’appel à la jeunesse…et le soutien du peuple !

Samedi matin, aux côtés de Marine Le Pen, Bruno Gollnisch et du responsable du comité de soutien de la candidate national, Me Gilbert Collard, Jean-Marie Le Pen a prononcé devant la célèbre statue de Jeanne d’arc place des Pyramides, un discours d’hommage à la sainte et héroïne nationale –voir notre article publié vendredi. Devant plusieurs centaines de militants frontistes, le président d’honneur du FN, en véritable nationaliste, en homme pour qui la tradition est une statue qui marche, a évoqué le passé afin qu’il éclaire notre avenir et nous invite dés à présent au combat.

Evoquant le discours républicano-démagogique du chef de l’Etat prononcé la veille, Jean-Marie Le Pen a noté que « certes, Jeanne d’Arc », « l’expression sublime de la patrie française », « n’appartient – comme dit l’autre – à aucun parti, à aucun clan. Jeanne d’Arc appartient à la France et aux Français ». « Mais elle n’appartient sûrement pas aux partis qui n’en parlent jamais ou qui n’en parlent que dans les périodes électorales ». Ni « aux partis qui ont livré la France à l’européisme et au mondialisme, qui veulent la dissoudre dans une Europe fédérale, qui ont abandonné la garde millénaire des frontières, qui dénient la légitime priorité nationale, qui ont organisé une immigration étrangère massive, ce qui ne respecte aucun des principes qui ont fait agir Jeanne et qui l’ont fait mourir », a-t-il poursuivi.

Evoquant les dix dernières piteuses années de Sarkozy, au ministère de l’Intérieur, aux Finances, et depuis 2007 la tête de l’Etat, Jean-Marie Le Pen a dressé le terrible bilan d’une UMP qui a achevé de précipiter la France dans le chaos. Depuis cette fameux mois d’avril 2002, où des centaine de milliers de jeunes , lobotomisés, encadrés par les garde-chiourmes du Systéme, scandant des slogans de haine anti-Le Pen suscités par des stimuli pavloviens, défilaient en épais troupeaux dans les rues de nos villes lors de l’entre deux tour de la présidentielle qui l’avait vu se qualifier contre Jacques Chirac.

Dans cette intervalle,  c’est la jeunesse de notre pays qui a été particulièrement frappée par les effets délétères de la politique de la droite mondialiste a-t-il relevé : le chômage de masse, s’est installé- « 40% des chômeurs ont moins de 30 ans » – ; l’ insécurité a explosé – « plus de la moitié des agressions sexuelles sont commises sur des mineurs » – ; la dette publique que les jeunes devront « rembourser à l’avenir », atteint des sommets vertigineux ; les « élites » fuient notre pays, « ne veulent pas revenir en France » pendant que les immigrés sous qualifiées entrent en masse. Et pour coiffer le tout, le pouvoir, sous la férule de M. Sarkozy, met en place une discrimination positive dans tous les domaines, dans les faits un véritable « racisme anti-Français de souche. »

Aussi, si « aujourd’hui, il y a une grande pitié pour la jeunesse de France, (…) On vole à la jeunesse de France sa patrie. » Jean-Marie Le Pen a appelé les jeunes Français(es), a suivre l’exemple de Jeanne qui « a eu le cran de se dépasser ». « Qu’attend la jeunesse de France pour se rebeller contre les injustices ? ». Oui une autre voie est possible, et elle passe nécessairement par cette rébellion nationale sans laquelle il ne saurait y avoir en effet de révolution patriotique !

Une jeunesse souvent plus sensible que ses aînés au discours du FN, car malgré la propagande officielle, elle est vite confrontée au réel et aux mensonges du Système.

Un motif d’inquiétude très présent chez François Hollande nous l’évoquions dernièrement, qui de nouveau ce samedi Tulle a attaqué le Front National : « Comment admettre que des ouvriers, des employés qui n’ont aucun intérêt à voter pour un parti qui a toujours fait le choix de la haine, de l’exclusive, de la stigmatisation. Comment admettre que des ouvriers qui devraient voter à gauche hésitent à le faire aujourd’hui?C’est notre responsabilité. » PS qui s’est joint au rassemblement violent  organisé à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) par l’extrême gauche  contre la venue de la présidente du FN afin de tenter -en vain- de dissuader les 1300 personnes présentes d’écouter la candidate nationale lors de cette « Galette présidentielle.  » Une occasion pour Marine d’y déployer un discours en direction des classes moyennes, les fameux invisibles que nous évoquions dernièrement sur ce blog victimes du descendeur social

N’en déplaise à M. Hollande,  il est évident  que Marine récoltera au soir du premier tour de la présidentielle (voire du second !) plus de voix chez les ouvriers et plus largement dans les catégories populaires que le champion du PS. Et si le sondage qui  fait la Une de Libération ce matin  indique que  30 % des personnes interrogées envisageraient de voter pour Marine Le Pen, au premier tour de l’élection présidentielle, Florent Gougou, doctorant au Centre de recherches politiques de Sciences Po, interrogée par Le Figaro jeudi rappelait déjà  « que 30% des ouvriers avaient voté pour Jean-Marie Le Pen lors de la présidentielle de 1995. »

« Les données de l’élection de 2007 poursuit-il montrent (…) que c’est dans le milieu ouvrier que Jean-Marie Le Pen a le mieux résisté face à l’offensive de Nicolas Sarkozy, notamment dans toute la France industrielle du nord-est. (…)Bref, ce n’est pas une surprise que le vote ouvrier se tourne vers le FN pour 2012, ce phénomène a été observé dès la présidentielle de 1988. »

Quant aux espérances de reconquête électorale des milieux populaires de M Hollande, « il n’y a pas d’impossibilité logique, mais ce n’est pas le scénario le plus probable » estime Florent Gougou, « le lien durable qui pouvait exister (chez les ouvriers , NDLR) avec la gauche jusqu’à la fin des années 1970 a disparu. » Ce n’est que justice.

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