Un déni du réel bien présent gauche, pour ne rien dire de l’inénarrable Eva Joly qui a déploré que Jeanne d’Arc « personnalité médiévale» (sic) , symbole « ultranationaliste » (resic) soit honorée. Comme l’a noté un blogueur associé au site de Marianne hier, atterré par tant de maladresse contre-productive pour la gauche, «voilà donc Jules Michelet, Marc Bloch et le Général De Gaulle placés à l’extrême droite de Bruno Gollnisch pour avoir magnifié et honoré l’enfant de Domrémy, sous prétexte que Jean-Marie Le Pen l’avait fait aussi. »
Maladresse, encore et toujours, quand le PS, via son pseudopode SOS racisme, demande officiellement aujourd’hui dans un communiqué la suspension des deux policiers qui ont procédé à l’interpellation de Wissam El-Yamni, tombé dans le coma pendant plusieurs jours et qui est décédé hier. Une information judiciaire pour « coups et blessures volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique » a été ouverte en fin de semaine par le parquet de Clermont-Ferrand, visant les deux fonctionnaires de police en question.
Le Monde rapporte que « sous l’emprise de l’alcool, du cannabis et de la cocaïne lors de son interpellation dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, près d’un centre commercial du quartier de la Gauthière, alors qu’il était très excité », « (Wissam El-Yamni ) s’en était pris aux policiers, lançant des projectiles sur leur véhicule. Après une course-poursuite, il avait été plaqué au sol, menotté puis conduit au commissariat. Il est tombé dans le coma après un malaise cardiaque durant son transport. »
Et le quotidien de préciser, avec ce sens de la litote politiquement correct qui le caractérise souvent quand il faut évoquer une actualité remettant en cause l’harmonieux modèle de société plurielle, que « depuis la Saint-Sylvestre, une tension est vive à Clermont-Ferrand, avec plusieurs dizaines de voitures brûlées ce week-end (…) et une marche silencieuse samedi de plus de 500 personnes, surtout issues des quartiers populaires » (sic).
Les médias ont rapporté que plus de 400 policiers et gendarmes et un hélicoptère ont été nécessaires pour inciter les manifestants au calme et éviter que de nouveau, voitures et mobiliers urbains partent en fumée. Une situation qui pose encore crûment la question de la capacité de l’Etat à assurer la sécurité des Français en cas d’explosion générale des cités comme ce fut le cas en novembre 2005. Comme l’a relevé Marine Le Pen, les effectifs des forces de l’ordre sont en baisse constante, notamment depuis 2007, alors que la violence continue de progresser.