Une campagne de Marine Le Pen dans laquelle Bruno Gollnisch souhaite s’investir plus avant, à la hauteur des qualités qui sont le siennes, et pour y exposer l’ensemble du programme de l’opposition nationale a notamment rappelé le site Chrétienté Info évoquant le passage du député européen hier sur FTV 2012 (France Télévisions).
Questionné sur la présidente-candidate du FN, Bruno a souligné les qualités de Marine : « Je la juge bonne indiscutablement. Ses apparitions médiatiques sont très bonnes. Elle accomplit d’assez nombreux déplacements qui sont plutôt réussis (…) Elle a raison de ne pas mettre tout le temps en avant la question de l’immigration. Je suis content qu’on ouvre d’autres champs du débat. »
Cependant a-t-il précisé, « Je souhaiterais qu’on parle d’avantage de culture, d’éducation ou de la famille. Il faut faire attention à ce que la légitime défense du service public n’apparaisse pas comme la défense des abus auxquels il a pu donner lieu. Il ne faut pas perdre de vue la lutte contre le fiscalisme et la bureaucratie (…) »
Enfin, manière aussi de répondre aux nombreux témoignages qui lui sont adressés par des frontistes qui regrettent (et s’inquiètent de) son effacement médiatique, Bruno a souhaité effectuer une petite mise au point : « Il n’y a de ma part aucun retrait volontaire. C’est une occultation subie. Je prends cela avec philosophie, mais c’est assez curieux. Je ne suis pas sûr que Jean-Marie Le Pen ne trouve pas cette situation un peu surprenante.»
«J’ai une certaine expérience politique a-t-il ajouté, je suis de la même stature que des personnes régulièrement invitées. Si Marine ne souhaite pas que je m’exprime, je ne vais pas me livrer à des reptations pour avoir une émission. Il suffirait que j’exprime le moindre dissentiment et je serai invité dans les 20h. Je sais comment le système marche (…). Je ne ne demande qu’une chose c’ est à y être davantage engagé (dans la campagne, NDLR), y compris publiquement. Je ne claque pas la porte en disant je suis ostracisé, c’est dégueulasse, mais j’aimerais que les choses évoluent. » C’est dit, le message est passé !