Les institutions européennes sont d’autant plus coûteuses qu’elles sont nuisibles et engendrent, des dépenses indues ou excessives en tentant de justifier leur existence, d’accroître leurs propres pouvoirs ou leur visibilité.
Dans ce contexte, les économies de bouts de chandelle et les appels hypocrites à la modération des augmentations budgétaires contenus dans le rapport et adressés à toutes les institutions sauf la Commission, apparaissent comme hypocrites et dérisoires, surtout quand on sait que l’Union européenne, paradoxalement, emploie moins de fonctionnaires que la seule ville de Paris, et que les députés se sont systématiquement opposés, de manière souvent opaque, à la réduction de leur propre train de vie !
On attend avec impatience le rapport sur le budget dela Commission, sa gestion et ses politiques, pour voir si d’aventure et pour une fois, cette assemblée osera sabrer dans les dépenses inutiles, de publicité ou de clientélisme.