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Un 19 mars que nous ne sommes pas prêts d’oublier

Un malade mental en liberté qui a été interpellé serait responsable du meurtre sauvage d’une adolescente tuée hier matin d’une quarantaine de coups de couteau à Bouguenais (Loire-Atlantique), de l’attaque d’un promeneur poignardé au cou un peu plus tard dans une commune voisine de Vertou (son  pronostic vital  est engagé) tandis qu’un  retraité a failli être étranglé à son domicile toujours à Vertou rapportait Le Parisien. C’est ce même jour, qui marque l’anniversaire du 19 mars 1962, date officielle de la commémoration de la fin de la Guerre d’Algérie,  que s’est produit la tuerie  que l’on sait dans le collège juif Ozar-Hatorah de Toulouse.

L’émotion suscitée par cet attentat dans lequel ont péri trois enfants et un adulte,  tous bi-nationaux franco-israéliens , permet sûrement à nos compatriotes d’entrevoir les souffrances qui furent celles des Français d’Algérie puisque ce 19 mars qui marque le « cessez le feu »,  fut aussi, comme l’a rappelé Bruno Gollnisch ces derniers jours dans les médias, le début du massacre planifié  et  des tortures épouvantables infligées par le FLN dont furent victimes des dizaines de milliers de harkis .

Les associations pieds-noirs et un communiqué de l’Agrif le soulignent également , dans le même temps, « par centaines, des femmes de nos compatriotes, d’Oranie surtout mais d’autres régions aussi, furent enlevées, violées, emportées vers les maisons d’abattage de la soldatesque fellagha. Dans l’indifférence complaisante du général Katz, le bourreau d’Oran, le très décoré complice de crimes contre l’humanité. »

Un terrible drame humain, une tâche sur le drapeau français qui ne suscita guère à l’époque la colère et/ou la compassion de beaucoup de « métropolitains », pour ne pas parler de l’attitude indigne et des responsabilités du pouvoir gaulliste et de son opposition socialo-communiste…

Un terrorisme qui frappe toujours la Syrie comme on l’ a vu cette fin de semaine avec les sanglants attentats à la bombe qui ont endeuillé Damas et qui ont tué 27 personnes, hommes, femmes et enfants. Pour l’homme de la rue, qui a apporté son soutien au régime en place au travers d’une manifestation monstre à l’occasion du premier anniversaire des affrontements, ces attentats sont l’œuvre de l’Armée Syrienne Libre (ASL) et/ou des mercenaires islamistes.

Lundi,  le Comité international de la Croix Rouge et la Russie, allié du régime de Bachar el Assad « ont appelé le gouvernement syrien et les groupes armés à accepter immédiatement une trêve quotidienne humanitaire afin de permettre au CICR l’accès aux blessés et aux civils qui doivent être évacués. »

Hier toujours, le ministre syrien de l’information, Adnane Mahmoud,  a accusé l’Arabie saoudite et le Qatar d’être « complices » des « gangs terroristes » à l’origine des troubles en Syrie, donc responsables de l’effusion de sang dans le pays. Sous couvert d’anonymat, un diplomate saoudien l’a d’ailleurs avoué rapporte l’Afp en déclarant que L’Arabie saoudite achemine, via la Jordanie, du matériel militaire pour équiper l’opposition. Dans une initiative de l’Arabie saoudite destinée à mettre fin aux massacres en Syrie, du matériel militaire saoudien est acheminé vers la Jordanie pour équiper l’ASL. »

Aveu qui tend aussi à confirmer les propos des analystes qui ont expliqué de nouveau à la télévision syrienne que le Qatar et l’Arabie saoudite qui se sont prononcés à plusieurs reprises en faveur de l’armement des rebelles syriens, ont une responsabilité «politique, juridique et religieuse» dans ces attaques.

Qatar, notons le au passage, qu’il s’agit de ne pas critiquer en France à l’heure ou il prend pied dans nos banlieues et vient de monter en puissance dans le capital du groupe multimédia Lagardère SCA, de l’ami du Président Sarkozy, Arnaud Lagardère, avec une participation de 12,83%…

Bruno Gollnisch l’ a rappelé, la sanglante guerre civile en Syrie  n’oppose pas les méchants pro-régime d’un côté aux bons rebelles de l’autre, la situation est beaucoup plus complexe que cela et si Bachar réprime c’est parce que s’il ne le fait pas, « il est mort ». La légitimité des rebelles ne va pas de soi a souligné aussi Jean-Marie Le Pen citant le cas de la Libye ou la victoire des anti-Kadhafi a débouché « sur la torture, au massacre des vaincus et à la charia… »…Quoi qu’en dise Alain Juppé et Gérard Longuet.

 Sarkozy a lui préféré faire le silence sur la mort d’Omar Brebesh, ancien doyen de la faculté de droit de Tripoli, le chef de la mission diplomatique de Libye à Paris. Il a a été torturé à mort -mâchoire enfoncée, jambes lacérées, des côtes brisées, ongles arrachés- par les démocrates libyens soutenus par la France sous pavillon de l’Otan ; « par les grands amis de Nicolas Sarkozy, notait l’ancien Ambassadeur de France Christian Lambert dans les Quatre vérités, qu’il a mis au pouvoir avec la bénédiction de Bernard-Henri Lévy, au nom des droits de l’homme… »

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