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Nos idées d’abord !

Les toutes dernières enquêtes sur la présidentielle sont parues, mais les spécialistes confirment…qu’ils sont bien incapables de les confirmer. Ce qui est pour le coup mesuré plus surement ce sont les motivations du vote FN, relevées par la Boussole présidentielle, un outil mis au point par le Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences-Po), au terme d’une enquête basée sur 9.300 personnes qui ont déclaré voter Marine Le Pen au premier tour. Il apparait qu’il s’agit bien d’un vote d’adhésion car « pour ces électeurs, ce sont les idées d’abor. « En effet, pour 89% (+8 points) d’entre eux, les idées, le programme et les propositions motivent d’abord leur choix. «Ce n’est pas un vote protestataire, il y a une réelle adhésion aux idées de Marine Le Pen. »

Pour ce qui est de la présidentielle proprement dite, selon le sondage BVA pour Orange, la presse régionale et RTL publié ce mercredi, avec 29,5 % des suffrages au premier tour, François Hollande devancerait Nicolas Sarkozy (27,5 %), Marine Le Pen (14 %), Jean-Luc Mélenchon (13 %) et François Bayrou (12 %).

Selon le sondage CSA, pour BFMTV, RMC et 20 Minutes, le candidat du PS progresse de deux points à 29 %, celui de l’UMP recule dans les mêmes proportions, à 24 %, Marine Le Pen gagne deux points avec 17 % d’intentions de vote, devant Jean-Luc Mélenchon, qui perd deux points à 15 % et François Bayrou qui cède un point à 11 %.

Pour Harris Interactive, Nicolas Sarkozy obtiendrait 28% des suffrages dimanche prochain, pour 27% à François Hollande ; Marine progresse d’un point (17%), tout comme François Bayrou (11%) tandis que Jean-Luc Mélenchon (12%) et Eva Joly (2%) perdent tous deux un point dans les intentions de vote.

Gael Sliman , Directeur Général Adjoint de BVA évoque « un Casse-tête infernal pour les sondeurs au premier tour de l’élection présidentielle. Nous ne serons probablement pas capables de déterminer avec certitude les rangs d’arrivées au soir du 22 avril. »

Une incertitude que l’on retrouve assez logiquement au sein du FN. L’Express relevait ainsi aujourd’hui que « le directeur de campagne de Marine le Pen, Florian Philippot, « certain que Nicolas Sarkozy est surcoté », « ne voit pas sa candidate faire moins de 20% » , tandis que « Nicolas Bay, porte-parole de Marine Le Pen», veut croire en la qualification de celle-ci pour le second tour.

« Tous deux n’étaient pas encore de la partie en 2002, quand Jean-Marie Le Pen était parvenu à se hisser (au second tour de la présidentielle). Ceux qui l’étaient sont plus perplexes sur les chances de la présidente du FN de réitérer l’exploit de son père » croit savoir L’Express .

Ainsi, selon ce magazine, Bruno Gollnisch qui fut directeur de la campagne présidentielle du Menhir en 2002, « (ferait) partie de ceux-là ». « Lui serait déjà satisfait si Marine Le Pen parvenait à faire 15%. » C’est bien évidemment totalement faux. Bruno ne sera « satisfait » que le jour ou l’opposition nationale, populaire et sociale totalisera 50% des voix plus une ; bref quand que nos idées, nos idées d’abord, arriveront au pouvoir, ce qui est, faut-il le rappeler, la finalité du combat politique.

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