Pour ce qui est de la présidentielle proprement dite, selon le sondage BVA pour Orange, la presse régionale et RTL publié ce mercredi, avec 29,5 % des suffrages au premier tour, François Hollande devancerait Nicolas Sarkozy (27,5 %), Marine Le Pen (14 %), Jean-Luc Mélenchon (13 %) et François Bayrou (12 %).
Selon le sondage CSA, pour BFMTV, RMC et 20 Minutes, le candidat du PS progresse de deux points à 29 %, celui de l’UMP recule dans les mêmes proportions, à 24 %, Marine Le Pen gagne deux points avec 17 % d’intentions de vote, devant Jean-Luc Mélenchon, qui perd deux points à 15 % et François Bayrou qui cède un point à 11 %.
Pour Harris Interactive, Nicolas Sarkozy obtiendrait 28% des suffrages dimanche prochain, pour 27% à François Hollande ; Marine progresse d’un point (17%), tout comme François Bayrou (11%) tandis que Jean-Luc Mélenchon (12%) et Eva Joly (2%) perdent tous deux un point dans les intentions de vote.
Gael Sliman , Directeur Général Adjoint de BVA évoque « un Casse-tête infernal pour les sondeurs au premier tour de l’élection présidentielle. Nous ne serons probablement pas capables de déterminer avec certitude les rangs d’arrivées au soir du 22 avril. »
Une incertitude que l’on retrouve assez logiquement au sein du FN. L’Express relevait ainsi aujourd’hui que « le directeur de campagne de Marine le Pen, Florian Philippot, « certain que Nicolas Sarkozy est surcoté », « ne voit pas sa candidate faire moins de 20% » , tandis que « Nicolas Bay, porte-parole de Marine Le Pen», veut croire en la qualification de celle-ci pour le second tour.
« Tous deux n’étaient pas encore de la partie en 2002, quand Jean-Marie Le Pen était parvenu à se hisser (au second tour de la présidentielle). Ceux qui l’étaient sont plus perplexes sur les chances de la présidente du FN de réitérer l’exploit de son père » croit savoir L’Express .
Ainsi, selon ce magazine, Bruno Gollnisch qui fut directeur de la campagne présidentielle du Menhir en 2002, « (ferait) partie de ceux-là ». « Lui serait déjà satisfait si Marine Le Pen parvenait à faire 15%. » C’est bien évidemment totalement faux. Bruno ne sera « satisfait » que le jour ou l’opposition nationale, populaire et sociale totalisera 50% des voix plus une ; bref quand que nos idées, nos idées d’abord, arriveront au pouvoir, ce qui est, faut-il le rappeler, la finalité du combat politique.