Communiqué de Bruno Gollnisch
Il pouvait se produire ce qui se produit généralement au deuxième tour d’une triangulaire défavorable : on s’effondre à cause du réflexe des électeurs en faveur du prétendu « vote utile », qui se reportent sur le candidat le mieux placé pour battre la gauche à l’issue du premier tour. Or, dans le cas présent, nous avons en grande partie maintenu nos positions.
Cette confiance persistante des électeurs me touche profondément ; elle renforce ma détermination à les servir et à les représenter dans l’avenir.
Malgré une ou deux exceptions non confirmées à cette heure, je déplore que perdure la non-représentation ou presque de six millions et demi d’électeurs, ce qui demeure un scandale absolu, propre à la France, et qui suscite l’étonnement de mes collègues étrangers au Parlement européen.
La courtoisie française devant prévaloir même entre adversaires, j’adresse mes sincères félicitations à mon concurrent victorieux M. Jean-Pierre Giran.
J’espère que dans l’avenir des élus de sa formation mettront fin à l’ostracisme stupide qui pèse contre le Front National, et surtout, défendront les solutions de bon sens que nous préconisons, au lieu de ne les découvrir qu’en période électorale. Ce sont en effet les seules solutions qui peuvent sortir notre patrie du déclin dans lequel elle s’enfonce, et assurer sa renaissance.