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Rien de nouveau sous le soleil

Sans sombrer dans l’analyse des attaques de nos adversaires sous un angle médical –dénier à son opposant de jouir de toute ses facultés mentales est un classique de  l’extrême gauche et du  communisme au pouvoir, voir notamment Mélenchon traitant Marine de « semi-démente »-, force est de constater que le courant antinational use parfois d’arguments pour le moins…étranges. Ainsi les extrémistes du Front de gauche sont entrés dans une rage folle à la vision du plan de la ville distribué par la municipalité  de Bollène (Vaucluse) dirigée par Marie-Claude Bompard,  dont l’époux vient d’être élu à l’Assemblée.  Un plan décrit par les fadas du Front rouge comme « une honte pour notre ville et pour tous nos enfants issus de l’immigration dont les parents sont venus construire le canal ».

 La « honte » en question réside dans le fait que pour illustrer cette carte, la commune a choisi d’y faire figurer un  petit Français, qui a le grand tort d’être  blond aux yeux bleus. Une  insupportable provocation  pour les ayatollahs  de l’immigrationnisme et de l’éradication obligatoire du gaulois au nom du « sens de l’histoire »

Hier,  dans une tribune publiée dans Le Monde, le communautariste Patrick Lozès,   ancien président du Cran (Conseil Représentatif des Associations Noires) et désormais à la tête d’une autre coquille vide, « Allez la France », a filé la même obsession antifrançaise mais sous une forme différente.

Pour se faire, il utilise  une argumentation indigente  qui serait tout de même plus à sa place dans une feuille de choux d’extrême gauche ou dans une tribune de Bernard- Henry Lévy que dans un quotidien se voulant « de référence ».

Il écrit ainsi sans vergogne que « ne pouvant plus user de son credo historique, le Front National a déplacé les termes (…).  Ceux qui considéraient il y a quelques décennies « le juif » comme « l’ennemi », utilisent maintenant la même rhétorique au sujet des Français issus de l’immigration, avec l’idée qu’ils sont parmi nous, mais qu’ils ne seront jamais comme nous, qu’ils ignorent nos valeurs et ne pourront jamais les partager, n’étant ni de même religion ni de même culture. Les communautarismes ne sont pas ceux qu’on croit. Marine Le Pen prône aujourd’hui une défense de la « communauté blanche » de France qui serait menacée par les « autres », en particulier les musulmans. »

Et de conclure en affirmant qu’ « en cette période qui suit les élections présidentielles et législatives, l’urgence consiste à barrer la route à l’extrême-droite communautariste ou ethno-nationaliste. Il convient de mettre en lumière le discours codé du Front National. L’intensification du débat sur les musulmans et la place qu’occupe désormais Marine Le Pen sur l’échiquier politique l’imposent. »

Dans un registre moins fantasmatique précisons que si  M. Lozés manie la diversion et  ne préside plus aux destinées du Cran, il y a à cela des raisons objectives. Selon Le JDD déjà cité par nous, Tracfin (organisme du ministère des finances chargé de la lutte contre le blanchiment) a alerté en octobre 2011  le parquet de Paris, lequel a confié une enquête préliminaire à  la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) sur les mouvements entre le compte personnel de Patrick Lozès et les comptes du CRAN.

 Lesdits mouvements seraient de 130 000 euros émis sous forme de chèques entre janvier 2009 et août 2011. Il y aurait également des virements de l’ordre de 240 000 euros, entre juillet 2010 et août 2011, provenant de l’organisation humanitaire World Children’s Fund au profit de L & Associés, la société de conseil que Patrick Lozès a créée en 2008.

M. Lozès avait  expliqué que les virements de l’association World Children’s Fund en sa faveur résulteraient de l’application d’un contrat prévoyant une rémunération très très juteuse (15 000 euros par mois!) pour des prestations de lobbying, conseils juridiques, etc. M Lozés pharmacien de formation, assure encore qu’il aurait facturé bien plus s’était agi d’une société privée!

Espérons que M Lozès n’est pas ici la victime du racisme communautaire et ethno-nationaliste  de la justice des méchants  Français de souche…

Enfin comment ne pas  évoquer le cas du  président  de l’Unef Lyon,  Mathieu Landau, à ne pas confondre avec le comédien  Martín Landau, connu pour son rôle en combinaison  dans la série « Cosmos 1999 » et pour ses habiles travestissements dans la série… « Mission impossible ».

Le responsable lyonnais du syndicat étudiant  socialo-trotskyste, s’est vu offrir hier  (divine surprise !)  une tribune sur le site Lyon  webzine dans laquelle il s’insurge du retour  de Bruno Gollnisch à l’université, exigeant  des « excuses « (sic) pour des propos que M. Landau juge follement  « antisémites ». Il souhaite la liquidation  de Bruno Gollnisch, vœu partagé par les signataires de la pétition qui regroupe le PS, le Parti de gauche, le  PC,  la Gauche unitaire,  l’UEJF, EELV, l’Association René Cassin, la JOC, la Licra  Hippocampe…pas très original !

Avec un  manque tout aussi  certain  d’imagination, il refourgue  de vieux tracts en  expliquant que «  l’exclusion de Bruno Gollnisch avait permis de mettre un terme à des années d’apathie envers l’extrême droite au sein de l’établissement » ( et qu’il  «( refuse) de  voir l’université Lyon III Jean Moulin retomber dans les heures les plus sombres de son histoire. »(sic).

Si le pion lyonnais de l’Unef  travaille un peu plus ses interventions nous pouvons espérer  une belle citation de Bertold Brecht dans sa prochaine diatribe, voire, pourquoi pas, du Harlem Désir, du  Karl Liebknecht ou du Rosa Luxembourg dans le texte. Encore un effort Mathieu !

 

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