La « honte » en question réside dans le fait que pour illustrer cette carte, la commune a choisi d’y faire figurer un petit Français, qui a le grand tort d’être blond aux yeux bleus. Une insupportable provocation pour les ayatollahs de l’immigrationnisme et de l’éradication obligatoire du gaulois au nom du « sens de l’histoire »
Hier, dans une tribune publiée dans Le Monde, le communautariste Patrick Lozès, ancien président du Cran (Conseil Représentatif des Associations Noires) et désormais à la tête d’une autre coquille vide, « Allez la France », a filé la même obsession antifrançaise mais sous une forme différente.
Pour se faire, il utilise une argumentation indigente qui serait tout de même plus à sa place dans une feuille de choux d’extrême gauche ou dans une tribune de Bernard- Henry Lévy que dans un quotidien se voulant « de référence ».
Il écrit ainsi sans vergogne que « ne pouvant plus user de son credo historique, le Front National a déplacé les termes (…). Ceux qui considéraient il y a quelques décennies « le juif » comme « l’ennemi », utilisent maintenant la même rhétorique au sujet des Français issus de l’immigration, avec l’idée qu’ils sont parmi nous, mais qu’ils ne seront jamais comme nous, qu’ils ignorent nos valeurs et ne pourront jamais les partager, n’étant ni de même religion ni de même culture. Les communautarismes ne sont pas ceux qu’on croit. Marine Le Pen prône aujourd’hui une défense de la « communauté blanche » de France qui serait menacée par les « autres », en particulier les musulmans. »
Et de conclure en affirmant qu’ « en cette période qui suit les élections présidentielles et législatives, l’urgence consiste à barrer la route à l’extrême-droite communautariste ou ethno-nationaliste. Il convient de mettre en lumière le discours codé du Front National. L’intensification du débat sur les musulmans et la place qu’occupe désormais Marine Le Pen sur l’échiquier politique l’imposent. »
Dans un registre moins fantasmatique précisons que si M. Lozés manie la diversion et ne préside plus aux destinées du Cran, il y a à cela des raisons objectives. Selon Le JDD déjà cité par nous, Tracfin (organisme du ministère des finances chargé de la lutte contre le blanchiment) a alerté en octobre 2011 le parquet de Paris, lequel a confié une enquête préliminaire à la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) sur les mouvements entre le compte personnel de Patrick Lozès et les comptes du CRAN.
Lesdits mouvements seraient de 130 000 euros émis sous forme de chèques entre janvier 2009 et août 2011. Il y aurait également des virements de l’ordre de 240 000 euros, entre juillet 2010 et août 2011, provenant de l’organisation humanitaire World Children’s Fund au profit de L & Associés, la société de conseil que Patrick Lozès a créée en 2008.
M. Lozès avait expliqué que les virements de l’association World Children’s Fund en sa faveur résulteraient de l’application d’un contrat prévoyant une rémunération très très juteuse (15 000 euros par mois!) pour des prestations de lobbying, conseils juridiques, etc. M Lozés pharmacien de formation, assure encore qu’il aurait facturé bien plus s’était agi d’une société privée!
Espérons que M Lozès n’est pas ici la victime du racisme communautaire et ethno-nationaliste de la justice des méchants Français de souche…
Enfin comment ne pas évoquer le cas du président de l’Unef Lyon, Mathieu Landau, à ne pas confondre avec le comédien Martín Landau, connu pour son rôle en combinaison dans la série « Cosmos 1999 » et pour ses habiles travestissements dans la série… « Mission impossible ».
Le responsable lyonnais du syndicat étudiant socialo-trotskyste, s’est vu offrir hier (divine surprise !) une tribune sur le site Lyon webzine dans laquelle il s’insurge du retour de Bruno Gollnisch à l’université, exigeant des « excuses « (sic) pour des propos que M. Landau juge follement « antisémites ». Il souhaite la liquidation de Bruno Gollnisch, vœu partagé par les signataires de la pétition qui regroupe le PS, le Parti de gauche, le PC, la Gauche unitaire, l’UEJF, EELV, l’Association René Cassin, la JOC, la Licra Hippocampe…pas très original !
Avec un manque tout aussi certain d’imagination, il refourgue de vieux tracts en expliquant que « l’exclusion de Bruno Gollnisch avait permis de mettre un terme à des années d’apathie envers l’extrême droite au sein de l’établissement » ( et qu’il «( refuse) de voir l’université Lyon III Jean Moulin retomber dans les heures les plus sombres de son histoire. »(sic).
Si le pion lyonnais de l’Unef travaille un peu plus ses interventions nous pouvons espérer une belle citation de Bertold Brecht dans sa prochaine diatribe, voire, pourquoi pas, du Harlem Désir, du Karl Liebknecht ou du Rosa Luxembourg dans le texte. Encore un effort Mathieu !