Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

Résistance nationale: l’union fait la force

Jusqu’où faudra-t-il descendre pour que la caste UMPS comprenne que le modèle économique euromondialiste  qu’elle s’acharne à  défendre nous conduit à la ruine ?  Les  dernières  prévisions de l’INSEE  indique  que  notre pays échappe de peu  (pour combien de temps encore ?) à la récession, avec  une  baisse  très sensible de la croissance ; estimée  à 0,4% en 2012. Dans le même temps,  nous assistons  à la hausse sensible du chômage (officiellement 9,3% de la population active en France métropolitaine fin 2011,  à 9,9% au dernier trimestre 2012, 10,3% en incluant les départements d’outre-mer) et à une dégradation sans précédent depuis 1984 du  pouvoir d’achat individuel des Français. Il  devrait baisser de 1,2% cet effet, sous le double effet du  ralentissement des revenus d’activité et de la hausse des impôts.

 Dans ce contexte,  l’annonce de l’augmentation dérisoire  du smic de 0,6%  est une sinistre farce, pour ne rien dire du  triomphalisme déplacé  du ministre Michel Sapin annonçant la « bonne nouvelle »…Bref,  les Français n’ont pas le moral et à l’aune de cette conjecture qui valide hélas pleinement les analyses et les avertissements du FN, les électeurs du canton de Brignoles (Var) ont d’ores et déjà  la possibilité d’envoyer un message de résistance.

 Dans cette cantonale partielle, l’allié des socialistes, le  maire  communiste Claude Gilardo,  est arrivée en tête dimanche dernier au premier tour, mais avec 366 voix d’avance  seulement sur  le candidat du FN, Jean-Paul Dispard, qui frôle les 35%. Alors que M. Gilardo ne dispose pas « sur le papier » d’une réserve de voix importante, notre ami frontiste pourra  certainement compter sur le renfort d’une partie des électeurs qui ont voté pour la représentante de l’UMP, Annie Giusti, (25,44 % mais moins de 12,5% des inscrits), éliminée au premier tour…pour peu que l’abstention n’atteigne pas un nouveau record.

 Pendant ce temps à l’Assemblée (trop peu)  nationale, la grande question du jour était hier de savoir s’il fallait ou non… serrer la main de Marion Maréchal-Le Pen, benjamine du Palais Bourbon qui,  à ce titre,  était  scrutatrice lors du vote pour la présidence de la chambre basse.Lors de celui-ci,  rapporte le site de TF1,  « l’élue du Front national tenait une urne. Les députés ont défilé devant elle afin de voter. Certains ont fait le choix de l’ignorer, d’autres lui ont serré la main, avec plus ou moins de chaleur. »

 De son côté,  la publication politique   Entourages, réalisée par la rédaction de La Lettre A,  consacre un article à Marion et plus spécifiquement à « l’équipe qui (l’) a fait gagner », en l’occurrence les « forces vives  de la fédération (FN) du Vaucluse ».Cet article s’attarde  sur le  directeur de campagne de Marion Maréchal-Le Pen,  le jeune  breton  et catholique toujours Maxime Ango-Bonnefon, auquel  le site Chrétienté-info a consacré également un portait sympathique.

 Entourages écrit cependant  assez curieusement que  comme Maxime « avait choisi de soutenir Bruno Gollnisch en 2011 (lors de la campagne interne pour la présidence du FN, NDLR) », il «  n’avait pas vocation à servir la dynastie Le Pen »(sic).

C’est ignorer que depuis les résultats du Congrès de Tours, comme l’a énoncé Marine dans son premiers discours en tant que présidente du FN, « il n’y a plus de marinistes ou de gollnischiens mais uniquement des frontistes »,  au service d’une cause qui comme l’a dit également  Bruno Gollnisch , dépasse de loin nos petites personnes.

Ce qui n’empêche pas bien sûr l’expression de sensibilités différentes, lesquelles font aussi la richesse de notre Mouvement, pour peu que nous tirions tous  l’attelage FN dans la même direction !

Aussi, «  nous allons tous continuer à servir la cause que nous avons toujours servie, nous allons nous battre et nous allons gagner ! »

Quitter la version mobile