Dans ce contexte, l’annonce de l’augmentation dérisoire du smic de 0,6% est une sinistre farce, pour ne rien dire du triomphalisme déplacé du ministre Michel Sapin annonçant la « bonne nouvelle »…Bref, les Français n’ont pas le moral et à l’aune de cette conjecture qui valide hélas pleinement les analyses et les avertissements du FN, les électeurs du canton de Brignoles (Var) ont d’ores et déjà la possibilité d’envoyer un message de résistance.
Dans cette cantonale partielle, l’allié des socialistes, le maire communiste Claude Gilardo, est arrivée en tête dimanche dernier au premier tour, mais avec 366 voix d’avance seulement sur le candidat du FN, Jean-Paul Dispard, qui frôle les 35%. Alors que M. Gilardo ne dispose pas « sur le papier » d’une réserve de voix importante, notre ami frontiste pourra certainement compter sur le renfort d’une partie des électeurs qui ont voté pour la représentante de l’UMP, Annie Giusti, (25,44 % mais moins de 12,5% des inscrits), éliminée au premier tour…pour peu que l’abstention n’atteigne pas un nouveau record.
Pendant ce temps à l’Assemblée (trop peu) nationale, la grande question du jour était hier de savoir s’il fallait ou non… serrer la main de Marion Maréchal-Le Pen, benjamine du Palais Bourbon qui, à ce titre, était scrutatrice lors du vote pour la présidence de la chambre basse.Lors de celui-ci, rapporte le site de TF1, « l’élue du Front national tenait une urne. Les députés ont défilé devant elle afin de voter. Certains ont fait le choix de l’ignorer, d’autres lui ont serré la main, avec plus ou moins de chaleur. »
De son côté, la publication politique Entourages, réalisée par la rédaction de La Lettre A, consacre un article à Marion et plus spécifiquement à « l’équipe qui (l’) a fait gagner », en l’occurrence les « forces vives de la fédération (FN) du Vaucluse ».Cet article s’attarde sur le directeur de campagne de Marion Maréchal-Le Pen, le jeune breton et catholique toujours Maxime Ango-Bonnefon, auquel le site Chrétienté-info a consacré également un portait sympathique.
Entourages écrit cependant assez curieusement que comme Maxime « avait choisi de soutenir Bruno Gollnisch en 2011 (lors de la campagne interne pour la présidence du FN, NDLR) », il « n’avait pas vocation à servir la dynastie Le Pen »(sic).
C’est ignorer que depuis les résultats du Congrès de Tours, comme l’a énoncé Marine dans son premiers discours en tant que présidente du FN, « il n’y a plus de marinistes ou de gollnischiens mais uniquement des frontistes », au service d’une cause qui comme l’a dit également Bruno Gollnisch , dépasse de loin nos petites personnes.
Ce qui n’empêche pas bien sûr l’expression de sensibilités différentes, lesquelles font aussi la richesse de notre Mouvement, pour peu que nous tirions tous l’attelage FN dans la même direction !
Aussi, « nous allons tous continuer à servir la cause que nous avons toujours servie, nous allons nous battre et nous allons gagner ! »