Je suis intervenu ici à plusieurs reprises sur ACTA à commencer pour m’indigner du manque de transparence des négociations, donc des méthodes de la Commission, d’ailleurs courantes quand il s’agit de négocier des accords internationaux néfastes pour les nations européennes.
Bien sûr, je voterai contre cette accord mais il n’a pas été la seule tentative, au niveau européen d’étouffer la liberté d’internet, sous couvert de respect des droits de propriété intellectuelle ou de lutte contre la cybercriminalité. Dans le premier cas on cède en fait à certains lobbies industriels attachés à leurs superprofits, dans le second, on confond la vraie criminalité (terrorisme, trafics d’êtres humains, pédophilie) avec le téléchargement de quelques fichiers MP3.
Cet acharnement contre internet, dernier endroit de liberté d’expression et d’information sur ce continent, n’est pas seulement suspect. Il est symptomatique de l’aspect soviétoïde de l’Europe de Bruxelles, qui entend contrôler non seulement nos assiettes et nos comportements, mais nos pensées et nos opinions.