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A l’école du PS

12 millions d’écoliers, de collégiens et lycéens font aujourd’hui leur rentrée. François Hollande  a réaffirmé hier que la refondation du système scolaire était pour lui la priorité des priorités, notamment qu’une attention  toute particulière  sera accordée  « aux quartiers difficiles» . Le ministre de l’Education « nationale », Vincent Peillon, exposait la semaine dernière lors de sa conférence de presse de rentrée, quelques uns de ses objectifs. Un discours convenu et sans un mot de reconnaissance pour son  prédécesseur, Luc Chatel, qui s’est portant efforcé avec conviction pendant qu’il lui chauffait  la place,  de ne pas sortir du sillon socialo-progressiste. Vexé, M. Chatel a donc twitté que le  « redressement intellectuel et moral » évoqué par son successeur  dans le JDD (voir plus loin) est «  mot pour mot l’appel du maréchal Pétain le 25 juin 1940 ». Le niveau n’est décidemment  pas brillant…

  Invité hier de l’antenne de France Inter, M.  Peillon a débité sa fiche argumentaire de militant socialiste de base en affirmant qu’il  faudra du temps pour « réparer tous les dégâts qui ont été faits » à l’école pendant le mandat de Nicolas Sarkozy. Clin d’œil à ses traditionnels soutiens du monde enseignant, l’Ecole a été décrétée grande cause nationale et le PS, par la voix du ministre,  a déploré les 80.000 suppressions de postes en cinq ans, obligeant à prendre «  un certain nombre de mesures dites d’urgence (…)  de réparation par rapport à l’état de l’Education nationale. »

Le PS a promis 60.000 postes supplémentaires sur cinq ans  ( soit, 7, 5 milliards d’impôts supplémentaires…). Encore faudrait-il trouver des postulants. Selon  Le Monde du 13 juillet dernier, « L’embauche de nouveaux professeurs va se heurter au manque de candidats. » Selon les  résultats du concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (Capes), près de 15% des 4.847 postes à pourvoir cette année  sont restés vacants. En 2011, 20% des postes n’avaient pas trouvé preneur,  il manque 706 enseignants à l’appel pour cette  rentrée…

 Malgré ses difficultés, Vincent Peillon,  qui  avait apprécié  la fameuse sortie de Martine Aubry -les villes « où il ya 35% de maghrébins c’est génial », « moi je m’emm…dans les villes où on est tous pareils »-  entend  poursuivre au poste qui est  le sien   le  travail de sape  xénomaniaque  et   de conditionnement idéologique.

Mercredi dernier, évoquant sans les nommer les affaires des « mères accompagnantes » voilées lors de sorties scolaires ou de  la viande halal dans les cantines, M. Peillon a mis en exergue   son vœu d’inscrire au programme « la morale laïque » « pour enseigner aux enfants les principes et comportements du vivre ensemble ». «  Je veux créer un consensus car cela va très au delà du clivage gauche-droite », a expliqué ce membre du Club Le Siècle. « La laïcité, ce n’est pas la simple tolérance, ce n’est pas tout se vaut, c’est un ensemble de valeurs que nous devons partager. »

 « Pour les partager croit savoir notre agrégé de philosophie,  il faut qu’elles nous soient enseignées et qu’elles soient apprises (…) Il faut reconstruire entre les enfants de France du commun. »  Avec la poursuite à haut débit de l’immigration, et notamment du regroupement familial, des naturalisations et  le maintien du droit du sol, « trouver du commun » entre les   « enfants de France » -et non pas entre les  « enfants Français » chacun aura perçu la nuance énoncée par le ministre…-   devrait être  de plus en plus facile…

Dans le JDD, n’en déplaise à M. Chatel, M. Peillon précise que la «morale laïque » ne doit pas s’apparenter à l’ « ordre moral » (sic)  ou à l’instruction civique »  : « le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de s’émanciper, car le point de départ de la laïcité c’est le respect absolu de la liberté de conscience. Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix »…

 Un choix qui sera bien sûr guidé et aiguillé par les programmes de conditionnement, « les semaines contre le racisme » et autres raouts organisés dans les  établissements en présence des habituelles officines antinationales.

 Beaucoup de parents d’élèves, petite parenthèse,  nous ont  signalé ces derniers années  par exemple que les collégiens et lycéens  disposant via leur établissement  de la mise à disposition  d’un ordinateur portable ne peuvent avoir accès aux sites d’information de l’opposition  nationale, comme le site du FN ou ce blog notamment,  car  catalogués dans la rubrique « racisme » et donc « verrouillés » !

Les propos de M. Peillon  sont ceux tenus habituellement dans les cercles  de la gauche sectaire. Certes,  l’école  publique doit être idéalement  le lieu de la neutralité, politique et religieuse, c’est à dire de la laïcité bien comprise. Le rôle de l’école est bien d’instruire,  de transmettre  un savoir, un certain nombre de valeurs nationales.

 Mais cette école là ne devrait  pas être ouverte  à la   propagande dite «  citoyenne »,  ou sous couvert de laïcité et de défense des « valeurs républicaines » sont attaqués notre héritage et notre culture.

 L’Ecole ne saurait être non plus le lieu  de l’éducation d’enfants et d’adolescents  qu’il conviendrait « d’arracher » à leur culture familiale, l’éducation des enfants étant stricto censu du ressort des familles.  

 Alors, il n’est pas anodin que dès son élection,  M Hollande ait choisi de célébrer Jules Ferry avant de déclarer peu après : « il y a une culture communiste et je voudrais lui rendre hommage ».

 Les agissements et déclarations des Peillon et consorts illustrent en tout cas parfaitement les propos de Bruno Gollnisch qui relevait qu’il  existe «  une subversion  brutale, consciente organisée, qui exerce son action sur le droit, comme elle l’exerce sur l’économie, les arts, l’enseignement, la culture. »

« Dans toutes les idéologies subversives, même refus d’un ordre naturel, même ambition de construire toute société sur la seule volonté humaine. Du passé faisons table rase. Ce verset qui figure dans  l’un des couplets de l’Internationale illustre le sentiment  de tous les révolutionnaires (…) la haine du passé qui habite les véritables révolutionnaires est aussi et surtout la  haine du réel, elle est la haine de la transcendance.  »  L’actuel gouvernement ne fait que reprendre le flambeau…

 

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