Au motif qu’il convient de ne pas fâcher l’Algérie (qui pourrait nous compliquer la tâche au Mali ?) et de ne pas irriter plus avant les Algériens français de papier, M. Hollande a fait preuve de révisionnisme historique. Il a reconnu la responsabilité de la police française dans la mort de dizaines de manifestants musulmans à Paris lors de la manifestation organisée à Paris par ce mouvement terroriste le 17 octobre 1961.Un bobard médiatique monté de toute pièce par le FLN et le Parti communiste, comme nous le rappelions l’année dernière à l’occasion de la « commémoration » de son cinquantième anniversaire – /2011/10/17/11647/
Au motif qu’il faut complaire, encore et toujours au lobby immigrationniste, et diluer toujours plus avant les identités nationales selon les vœux mêmes des cénacles mondialistes qu’il connait bien, Manuel Valls a annoncé jeudi la suppression des critères de naturalisation « les plus discriminatoires ». La circulaire envoyée jeudi aux préfets prévoit en particulier de prendre en compte les contrats à durée déterminée ou le travail intérimaire, et plus seulement les CDI, dans l’appréciation de l’insertion professionnelle du candidat à la naturalisation
Le ministre de l’Intérieur entend ainsi accroître le nombre de personnes qui pourront acquérir la nationalité française… et voter socialiste. Ni plus ni moins la stratégie préconisée par du cercle de réflexion socialiste Terra Nova qui enjoignait la direction du PS pour conquérir le pouvoir et y rester à gagner l’appui des différentes communautés et minorités… Au détriment de ces salauds de pauvres et autres ringards de souche qui s’entêtent à ne pas comprendre toutes les joies de la mondialisation…
Au motif qu’il faut devancer les désirs et obéir aux docteurs Folamour du Nouvel ordre mondial et aux pétromonarchies , le gouvernement socialiste, comme avant lui celui de l’UMP, s’entête à soutenir l’insoutenable en Syrie.
Hier, Lakhdar Brahimi, envoyé commun de la Ligue arabe (LA) et des Nations unies (ONU), a réaffirmé son appel à un arrêt des combats en Syrie pour la fête de l’Aïd al-Adha. « Si la crise syrienne se poursuit, son impact ne sera pas restreint à l’intérieur de la Syrie, mais il affectera toute la région et le monde », a-t-il déclaré.
De son côté, le Vatican tente aussi de sauver ce qui peut l’être, et d’éviter l’irréparable. Alors que se déroulait les travaux du Synode sur La nouvelle évangélisation, -voir notre article en date du 12 octobre- le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’État du Saint-Siège, a annoncé l’ envoi d’une délégation à Damas pour exprimer la « solidarité fraternelle » du pape avec la population syrienne.
C’est Benoît XVI , dans l’esprit même du discours qu’il a tenu lors de son déplacement à Beyrouth le 16 septembre qui a pris cette décision. « Nous ne pouvons rester de simples spectateurs d’une tragédie comme celle qui se déroule en Syrie », a souligné le cardinal Bertone ; il s’agit d’encourager « tous ceux qui sont engagés dans la recherche d’un accord respectueux des droits et devoirs de tous avec une attention particulière à ce que prévoit le droit humanitaire ».
Car si les djihadistes, les fous d’Allah téléguidés, financés, équipés et manipulés par les extrémistes Wahabbites, l’Arabie Saoudite et le Qatar l’emportent , ce ne sont pas seulement les chrétiens d’orient qui subiront la terreur islamiste affirme Bruno Gollnisch, mais toutes autres minorités, les Kurdes, les chiites, et même au-delà les musulmans sunnites modérés.
Faut-il le rappeler, la carte des barbus fanatiques utilisés hier par Washington, pour combattre l’Union soviétique en Afghanistan, abattre le parti Baas de Saddam Hussein en Irak et plus récemment les autocrates au pouvoir en Egypte, en Tunisie et en Libye revient trop souvent à ouvrir la boite de Pandore.
Ces mêmes fanatiques djihadistes soutenus par nos amis financiers qataris qui ont rasé les tombeaux des saints de Tombouctou au Mali, qui détiennent des otages français et qu’il conviendrait d’aider en Syrie !
Certes, il se murmure que le gouvernement n’est plus dupe de sa tragique erreur qui l’a vu confondre les aspirations d’une partie du peuple syrien à plus de libertés avec ceux qui parlait en son nom. Est-ce vraiment en connaissance de cause que la diplomatie des Juppé et Fabius a cru en la capacité du Conseil national syrien (CNS), encadré par les Frères musulmans, reçu en grande pompe l’Elysée mais miné par de fortes dissensions internes, à incarner une alternative au régime de Bachar el-Assad ?
Des affrontements armés entre différents bandes de l’Armée syrienne libre (ASL) se sont d’ailleurs déjà produits dans la région d’Alep. Une ASL dont les brigades portent des appellations qui sont déjà tout un programme : « Les libérateurs des mécréants », « Les descendants du prophète », « L’unification divine »…
Mais de tout cela, nos faiseurs d’opinions aux ordres ne disent rien ou si peu : quels « grands » medias en France, exemple parmi des dizaines d’autres, a évoqué les viols et les massacres commis par les djihadistes, les « combattants de la liberté » de l’ASL dans quatre villages chiites (Fouaa, Fatimah Azahra, Noubbol, la région des Magawlas) entre Alep et la Turquie ? Mais non, il s’agit encore et toujours de faire entendre un seul son de cloche, de marteler la même propagande.
Europe de Bruxelles, immigration, inféodation aux pires aberrations du projet mondialiste…: qui d’autre que l’opposition nationale pourra demain sortir la vérité du puits et faire triompher le retour au bon sens ?