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Entre potes, c’est la fête avec notre argent !

Le ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, a annoncé hier  sur France Inter que l’amendement du sénateur socialiste David Assouline proposant d’augmenter encore de 2 euros la redevance audiovisuelle sera soutenu par le gouvernement. Soit au final  136 euros à débourser pour financer   la propagande  progresso-mondialiste qui inonde les programmes du service public, puisque les députés ont déjà voté l’augmentation de 4 euros de la redevance audiovisuelle. Celle-ci passera de 125 à 129 euros, comme prévu initialement par le projet de budget 2013.

 Cochons de téléspectateurs-contribuables qui seront ravis d’apprendre, comme le rapporte notamment Le Figaro,  que ce soir deux pseudopodes du Parti socialiste seront à la fête puisque  « Pour la 4éme année consécutive, France 2 s’associe à l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF)  et à  SOS Racisme pour proposer une soirée dédiée à la tolérance. La grande soirée Rire Ensemble Contre Le Racisme revient avec son lot de nouveautés ! (…).  Virginie Guilhaume et Michel Boujenah, parrain de l’événement, recevront  sur la scène du Grand Rex la fine fleur de l’humour » (sic).

 Jugez en plutôt, sont au programme   Les Lascars Gays, le comte de Bouderbala , Anthony Kavanagh, Constance , Willy Rovelli , Titoff , Chevallier & Laspalès , Michaël Gregorio , Rachid Badouri, Olivier de Benoist (c’est Alain qui doit être content !), Patrick Bosso,  Donel Jacksman… On regrettera bien  sûr l’absence des extraordinaires comiques  que sont Arthur et  Patrick Timsit surement retenus par d’autres obligations financières… Comme dirait les jeunes, « que du lourd »…

 Ce beau cadeau de France 2 à deux associations communautaristes survient de manière opportune au moment ou « le vivre ensemble » est menacé,  ont jugé les grands prêtres  de l’antiracisme subventionné.

 En effet, au terme du sondage  Ifop publié le 25 octobre,  60% des personnes interrogées  jugent l’influence et la visibilité de l’islam « trop importantes » ;  43% affirment que la présence d’une communauté musulmane en France est « plutôt une menace » pour l’identité de notre pays ; 67% (contre 33%) des Français affirment que les musulmans et les personnes d’origine musulmane ne sont pas bien intégrés dans la société française ;  68%  estiment  que cette mauvaise intégration vient du refus des musulmans de s’intégrer. Ils sont  52% à l’attribuer à de « trop fortes différences culturelles ».

 Faut-il rappeler une nouvelle fois que l’Islam n’a jamais posé de problème aux Français quand cette religion était extrêmement minoritaire et pratiquée par quelques centaines de milliers de personnes sur notre sol…

 Si ce sondage met à mal la doxa multiculturaliste, on doutera aussi de la cote de sympathie de l’UEJF et de SOS racisme dans les  quartiers, du fait de la nature et des inclinaisons des responsables de ses deux structures.

 Bruno Gollnisch estime  que la retape  en faveur de ces deux associations est scandaleuse. Il juge que cet énième coup de pouce coup médiatique  à une coquille vide comme  SOS racisme, qui perçoit environ un million d’euros de dons (Pierre Bergé se montre très généreux)  et de subventions chaque année  (notamment de la part du  Ministère de l’Education nationale, le Ministère de la jeunesse et des sports, la Mairie de Paris, le Conseil régional d’Ile-de-France…) s’avère  particulièrement indécent eu égard à son lourd passif.

 Même le quotidien Le Monde,  dans un article paru le 25 juillet 2009,  notait que  l’argent affluant sur les comptes de l’association Les Parrains de SOS  Racisme, distincte de SOS-Racisme, était utilisé en toute opacité. Cet article  rapportait de nombreuses irrégularités- http://www.observatoiredessubventions.com/tag/sos-racisme/page/2/

 En décembre 2009,  l’ex vice président de SOS racisme et membre du Grand Orient, Julien Dray –défendu  en  son temps par Me  Patrick Klugman ex président de l’UEJF…-   avait écopé d’un simple rappel à la loi par le parquet de Paris et échappé au renvoi en correctionnelle dans l’enquête sur des mouvements de fonds suspects sur ses comptes et ceux d’associations comme la Fidl (organisation lycéenne proche du PS) et SOS Racisme.

 Comme le notait alors Le Monde,  il n’y aurait eu aucune ambigüité « si une telle décision n’était entachée d’aucun doute sur les motivations réelles de cette soudaine bienveillance. Or, comment ne pas en avoir dans une affaire qui, de bout en bout, a été gérée en opportunité par le parquet ? Opportunité dans le choix de la procédure; opportunité dans les fuites régulières distillées par le pouvoir sur le contenu d’investigations accablantes sur le train de vie de Julien Dray. »L’enquête avait détaillé le train de vie somptuaire du notable socialiste, les achats de luxe effectués dans différentes capitales, de Paris à Tel- Aviv.

 Quant à Fodé Sylla, ex président de SOS racisme  de 1992 à 1999,  son nom est apparu en 1998 lorsqu’éclata le  scandale de la MNEF dans lequel  apparaît  comme  personnage central un certain Dominique Strauss-Khan. M .Sylla était en effet  salarié par la MUL (filiale de la MNEF) en tant que « chargé du développement vers les jeunes en insertion.» « La justice préférera finalement ne mettre en cause que les personnes morales (dont SOS Racisme) et non pas les bénéficiaires directs de ces salaires fictifs » précise Wikipedia

 Par ailleurs, M. Sylla, fut à deux doigts d’être victime d’une terrible erreur judiciaire. Il  avait été interpellé début juin 2005 à son domicile parisien dans le cadre d’une enquête sur un trafic de crack, ce dérivé particulièrement nocif de la cocaïne. Le héros de la lutte contre le racisme avait été mis en examen avant d’être rapidement relaxé. Fort heureusement la procédure a été annulée le 25 janvier 2007 en raison… d’une écoute irrégulière.

 En juin 2003, la Cour des comptes, avait  publié un rapport sur  gestion financière de SOS racisme. Il était relaté que le rigoureux Fodé  aurait quitté son poste à la tête de SOS racisme en « emportant la voiture de l’association » sans rembourser les 60 000 francs que SOS racisme lui avait prêtés à son départ. Sylla avait bien envoyé un premier chèque de 12 000 francs pour acquitter une partie de sa dette, mais celui-ci n’aurait jamais été encaissé soulignait alorsla Courdes comptes.

 Quant à l’actuel dirigeant de SOS racisme, Dominique Sopo, ex  attaché parlementaire de Julien Dray, son sens des affaires est également très affûté. Nous l’évoquions alors sur ce blog, le coût du  raout  organisé par cette officine  le 14  juillet 2011 sur le Champ-de-Mars  s’est élevé à 1.177.000 euros, entraînant un déficit net de 800 000 euros, les subventions accordées aux  potes  n’ayant pas dépassé les 444 000 euros.

 M. Sopo s’est donc  fait un devoir  d’écrire  à différents ministères et à ses sponsors pour attirer leur attention sur  « une situation financière des plus délicates ».

 Si les potes ont réussi à se « gaver »  très correctement et à faire effacer leurs ardoises  du temps de l’UMP au pouvoir, gageons que  la gauche aux affaires saura se montrer toute aussi généreuse.  Et ce n’est pas  l’ancien premier  président de SOS racisme,  Harlem Désir,  officiellement  premier secrétaire du PS  depuis quelques jours, qui nous dira le contraire.

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