Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Sonik (A7-0283/2012)
Mon pays, la France, pour l’instant seul dans ce cas, a décidé de faire l’autruche. Otage d’une minorité activiste, son gouvernement refuse non seulement l’exploitation mais l’exploration qui permettrait de savoir si les évaluations de ses réserves, aujourd’hui théoriques et calculées par ordinateur, sont exactes. Une telle attitude ne risque pas d’encourager la recherche alors que la fracturation hydraulique sans produits chimiques ou la fracturation pneumatique sont d’ores et déjà techniquement accessibles, si ce n’est industriellement exploitables et économiquement rentables.
Face aux enjeux immenses, en termes d’indépendance énergétique, d’emplois, de compétitivité, de rééquilibrage de la balance extérieure, une telle attitude est regrettable. La simple propriété publique du sous-sol permet d’éviter bien des excès et dérives constatés aux Etats-Unis et dont on nous gave.
Mais, étrangement, les rapports votés aujourd’hui sur le sujet sont relativement équilibrés. Leur principal défaut est qu’ils tentent de contourner ou de piétiner la souveraineté énergétique des Etats reconnue par les Traités. C’est pourquoi je me suis abstenu.