Le rapport de M. Zahradil sur le soutien aux PME qui souhaitent exporter hors de l’Union européenne m’a laissé sur ma faim.
Certes, il aborde des sujets cruciaux comme les obstacles à l’accès aux marchés extérieurs ou les difficultés d’accès aux financements, mais il en oublie un de taille : l’euro et son taux de change surévalué.
On ne dira jamais assez combien cette monnaie idéologique a été néfaste pour la compétitivité des entreprises de ses Etats membres, sauf l’Allemagne. Entreprises dont les efforts de compétitivité se sont toujours heurtés à un euro trop fort et pénalisant. Combien cela a-t-il coûté, non seulement en termes d’emplois détruits, mais aussi d’emplois non créés ?
Je suis également déçu que le principal moyen trouvé le financement des PME soit le partenariat public-privé. Et si on demandait tout simplement aux banques, que le contribuable renfloue périodiquement depuis 5 ans à coup de centaines de milliards d’euros, de faire leur métier ?
La Commission ayant compétence exclusive sur le sujet, j’attends de voir pour croire en sa capacité à vraiment protéger les entreprises contre les pratiques déloyales, et à promouvoir l’accès aux marchés extérieurs. Jusqu’à présent, ni sa bonne volonté, ni son action, n’ont été bien probantes.