Une France dont le visage s’efface sous la conduite de l’UMPS, subissant de profonds bouleversements démographiques qui ont été analysées par le recensement officiel de la population française au 1 er janvier 2010, consultable sur le site internet de l’Insee depuis quelques heures.
Au nombre des enseignements de cette enquête, nous y trouvons nombre de confirmations de nos prévisions et avertissements. D’abord que les Français quittent quand ils le peuvent les grandes agglomérations (qui continuent cependant à croître) et les villes moyennes au profit des petites -les communes de moins de 5 000 habitants connaissent une croissance démographique de plus de 1 % par an.
Et ce, principalement pour des raisons financières mais aussi pour des motifs « culturels » et de « tranquillité » que tout le monde a bien compris… Soit ici aussi les conséquences d’une « bascule » de population que le maire de Montfermeil,Xavier Lemoine, expliquait dernièrement sur les ondes de Radio Courtoisie (voir notre article en date du 6 décembre) : « En Ile-de France, les populations, par déménagements successifs, migrent pour constituer des unités homogènes qui ont leurs propres règles. Nous assistons à une partition de la société française. »
Six régions ont une croissance supérieure à 0,6 % par an (Aquitaine, Bretagne, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Pays-de-Loire, Rhône-Alpes), la région Rhône-Alpes devient détentrice de la plus forte croissance devançant désormais la région PACA.
Inversement, celles particulièrement touchées par la crise industrielle (faut-il rappeler que 1500 emplois de cette nature sont détruits chaque jour en France) ou les restrictions budgétaires du secteur public décroissent comme Champagne-Ardenne, le Nord, la Lorraine, la Bourgogne et l’Auvergne.
Avec l’explosion des divorces, le vieillissement de la population et bien sûr la poursuite de flux migratoires extra-européens ajouterons nous, l’INSEE souligne le manque criant de logements. Pour faire face aux besoins, c’est 120 000 logements qui devraient être construits chaque année an en métropole.
Et ce n’est pas pour en construire que M. Hollande, lors de son déplacement à Alger, a promis d’accélérer l’émigration en France, en facilitant l’obtention de visas pour les Algériens! Ce même président qui promettait la main sur le cœur lundi soir de tout faire pour lutter contre le chômage… Alors que tous nos comptes sociaux sont dans le rouge, ce gouvernement poursuit aussi une politique de regroupement familial (73 %. des motifs d’immigration), l’immigration de travail ne représentant que 9 % des cas.
Bref , plus de neuf immigrés sur dix s’installant en France n’ont pas de contrat de travail et se retrouvent à la charge des Français imposables, au nom d’une conception bien dévoyée de la solidarité « nationale » !
Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que l’INSEE nous confirme aussi implicitement, s’il en était besoin, que l’immigration de peuplement se poursuit de plus belle. La France affiche ainsi « une croissance démographique deux fois plus élevée que la moyenne en Europe », puisqu’en quatre ans, notre pays a gagné 1,4 million d’habitants.
Au 1er janvier 2010, la population en France s’élevait ainsi officiellement à 64.612.939 d’habitants, dont 62.765.235 en métropole et 1.847.704 dans les départements d’outre-mer, selon les chiffres définitifs publiés lundi 31 décembre par l’Insee. Au 1er janvier 2012, la population de la France était évaluée à 65,35 millions d’habitants, selon des estimations publiées en début d’année. L’Insee présentera le 15 janvier prochain les chiffres estimés de la population au 1er janvier 2013.
Bruno Gollnisch constate qu’il n’est pas inutile de croiser ce sondage de l’INSEE avec celui que ce même Institut révélait en octobre dernier sur l’immigration en France, chiffres rappelons qui ne prennent pas en compte les centaines de milliers de clandestins (plus encore ?) présents sur notre sol. D’après celui-ci 5,3 millions d’immigrés de « première génération », c’est-à-dire nés à l’étranger, résident en France: La « seconde génération » –leurs enfants conçus et/ou ramenés en France via notamment le regroupement familial-, sont 6,7 millions.
Soit officiellement 12 millions d’immigrés ; près d’un cinquième de la population française et même plus du quart (27%) si l’on considère la tranche d’âge des 25-54 ans, un record au sein des pays de l’Union européenne.
Une évolution à « l’américaine », puisque aux Etats-Unis rapportait notamment le quotidien La Croix, « Selon les données publiées jeudi 17 mai (2012) par le recensement américain, les nouveau-nés blancs sont minoritaires, pour la première fois dans l’histoire du pays. » « Les États-Unis compteront dans une trentaine d’années, selon les prévisions, plus d’Hispaniques, de Noirs et d’Asiatiques que de descendants d’Européens. »
Une évolution qui n’est pas sans conséquence politique (les minorités ont voté très massivement Obama) mais aussi « d’ordre politique et social ». « Car ce nouveau visage implique des changements à opérer dans certains domaines essentiels, à commencer par l’éducation (…). Or, à en juger par les difficultés des jeunes Hispaniques et des jeunes Afro-Américains, dont les résultats sont nettement moins bons que ceux de leurs camarades blancs, le système actuel a bien du mal à s’adresser à eux. C’est à la génération aujourd’hui au pouvoir, très différente de celle à venir, de prendre conscience de ces enjeux. »
Ne doutons pas qu’au nom du sens de l’histoire, des évolutions inévitables comme l’expliquent ad nauseam depuis 25 ans les faiseurs d’opinons, notre pays sous influence mondialiste et dominé par l’Empire, sera invité à suivre l’exemple américain et à faire place nette aux nouveaux arrivants. Mais les Français peuvent encore reprendre leur destin en main, c’est tout l’enjeu des années à venir, années décisives à plus d’un titre. Courage et lucidité tels sont les vœux que nous formulons prioritairement pour le peuple français en 2013.