Exemple parmi d’autres, c’est ainsi à cette caricature de cinéaste propagandiste planétarien, Steven Spielberg –ce qui ne retire rien à son incontestable savoir-faire- qu’a été donné cette année la présidence du festival de Cannes. Un choix audacieux ont avancé sans rire quelques pontes du cinéma « français » . Le grand Claude Autant–Lara n’en fini pas de se retourner dans sa tombe…
Si le cinéaste Français Eric Rochant affirmait il y a quelques années que «le Front National est le seul parti révolutionnaire français », il est bien combattu comme tel de même que notre pays est bien la cible d’une offensive privilégiée du monde de la finance apatride. La France pays des droits de l’homme, des Lumières, porteuse du message laïc universel est invitée à montrer l’exemple du multiculturalisme, du grand mélange mondial duquel accouchera le mutant idéal : l’homo consumerus-hermaphrodite-lobotomisé.
Dans cette logique de domination du mondialisme sous drapeau anglo-saxon, nous pouvons compter sur les collabos qui actionnent les différents rouages du Système, pour apporter leur aide servile à cette défrancisation accélérée constate Bruno Gollisch.
Il est ainsi tout sauf anodin que soit présenté avant la fin du mois en Conseil des ministres, le projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche (ESR), défendu par son ministre, l’ex député PS Genevieve Fioraso, qui aura pour conséquence de marginaliser l’emploi de la langue française dans l’enseignement supérieur et la recherche.
L’article L. 121-3du code de l’éducation indique que « la langue de l’enseignement, des examens et concours, ainsi que des thèses et mémoires dans les établissements publics et privés d’enseignement est le français, sauf exceptions justifiées par les nécessités de l’enseignement des langues et cultures régionales ou étrangères, ou lorsque les enseignants sont des professeurs associés ou invités étrangers ».
Or, l’article 2 du projet de loi ESR prévoit cet ajout : « ou lorsque les enseignements sont dispensés dans le cadre d’un accord avec une institution étrangère ou internationale tel que prévu à l’article L. 123-7 ou dans le cadre de programmes bénéficiant d’un financement européen ».
Concrètement, cette précision pour anodine qu’elle apparaisse, aura pour effet d’augmenter les possibilités d’emploi de l’anglais en France, et plus largement de porter un coup à la diversité linguistique en Europe dans la communication entre enseignants de nos différents pays.
Pire encore, le 12 février dernier, 36 sénateurs du groupe socialiste ont déposé une proposition de loi « relative à l’attractivité universitaire de la France » L’article 6 de celui-ci (un ajout à l’article L. 761-1 du code de l’éducation) indique que «(…) la langue de l’enseignement, des examens et concours, ainsi que des thèses et mémoires, dans les établissements d’enseignement supérieur, peut être une autre langue que le français. Pour les étudiants ne justifiant pas d’une connaissance suffisante du français, lorsqu’ils suivent une formation dispensée dans une langue étrangère, cette dérogation est soumise à l’obligation de suivre un cursus d’apprentissage de la langue et de la culture françaises ».
Ainsi, un étudiant français ou étranger effectuant ses études en France, aura la possibilité de suivre son cursus intégralement en anglais ! Et ce, Bruno Gollnisch l’a souvent constaté en tant que professeur, alors même que de nombreux étudiants arrivent à l’université avec de grandes lacunes dans la maîtrise de leur langue maternelle française, notamment à l’écrit.
Certes, il est de plus en plus indispensable pour de nombreux jeunes français, de maîtriser une langue étrangère. Mais cette prépondérance voulue d’une caste anglophone portée au pinacle sera un message désastreux envoyé à travers le monde à tous les francophones, les francophiles et autres amoureux et défenseurs de la culture française.
Ils apprendront que des élus français dépositaires d’un part de la souveraineté populaire, habités par un masochisme antinational et une mentalité de soumis, signent eux-mêmes une reddition en rase campagne devant l’hégémonisme de l’anglo-américain.
Le Français a-t-il vocation dans quelques décennies, dans un siècle, à n’être plus uniquement qu’une langue étudiée par une poignée d’érudits et de passionnés…comme le latin et le grec ? Langue morte d’un pays en sursis que les autochtones auront fui ou qui, selon la sombre prophétie de Jean Raspail, seront encore visibles dans quelques réserves…
Redisons le, il n’est pas encore trop tard pour emprunter le chemin de la résurrection nationale, mais le temps nous est compté et ce coup d’arrêt aux menées du mondialisme doit être donné. Ici et maintenant !