Pauvre François Hollande ! Un homme tellement prisonnier de ses tics socialistes, imprégné par des décennies de masochisme anti national qu’il est incapable de formuler la vérité toute bête, de peur d’avoir à en rougir et de devoir s’en expliquer devant ses «amis ». A savoir souligne Bruno Gollnisch, que si la France est intervenue au Mali c’est qu’elle jugeait devoir y défendre ses ressortissants, ses intérêts jugés primordiaux, et que c’est là ce que font toutes les nations qui en ont les moyens et la possibilité.
Le chef de l’Etat n’a pas brillé non plus lors de l’hommage national rendu à Stéphane Hessel dans la cour des Invalides. Il y a enfilé les perles d’un discours convenu, rédigé apparemment à la va vite par un membre de son cabinet. Tout juste, pour qui sait lire entre les lignes, a-t-il confirmé, comme nous l’annoncions déjà sur ce blog le 28 février, que M. Hessel ne serait jamais inhumé au Panthéon sous son quinquennat.
Ce n’est pas tant parce que comme Claude Moisy, ancien PDG de l’Agence France Presse l’a souligné dans Le Monde, s’étonnant de « l’aveuglement des médias », Stéphane Hessel n’était pas coauteur de la Déclaration des droits de l’homme comme cela été écrit partout. La vraie raison a été donnée par le chef de l’Etat aux Invalides: « Il (Stephane Hessel, NDLR) pouvait aussi, porté par une cause légitime comme celle du peuple palestinien, susciter, par ses propos, l‘incompréhension de ses propres amis. J’en fus. La sincérité n’est pas toujours la vérité. Il le savait »(sic).
Bref, M. Hessel serait donc pour M. Hollande un menteur sincère sur un sujet pour le moins polémique qui commande de l’enterrer rapidement…Sur le site Atlantico, le professeur de philosophie Eric Deschavanne, chargé de cours à l’université Paris IV, a invité aussi implicitement le chef de l’Etat à faire le service minimum. M. Deschavanne est membre du Conseil d’analyse de la société placé auprès du Premier ministre et dont le président délégué est l’ex ministre Luc Ferry . Un Conseil qui a pour mission « d’éclairer les choix politiques du Gouvernement par l’analyse et la confrontation des points de vue, lorsque les décisions à prendre présentent des enjeux liés à des faits de société… ».
Eric Deschavanne expliquait ainsi : « nul besoin d’être grand clerc pour prévoir que (l’) empreinte idéologique (de Stéphane Hessel) sera nulle. Sa mort succède de peu à l’immense et surprenant succès de l’opuscule qui l’a tiré du relatif anonymat dans lequel il avait vécu jusqu’alors. Il a incarné sur le tard aux yeux des médias et du grand public la figure de la belle âme, révoltée comme de juste par la guerre, la misère et l’inégalité. Il illustre à cet égard l’emprise du moralisme sur le débat public au sein de la sphère médiatique. Si l’on entend par idéologie la construction rationnelle d’un récit qui permet de comprendre le monde dans le but de le transformer par une action efficace, alors oui, on peut dire que le culte de l’indignation confine à la vacuité idéologique. » Difficile de dire le contraire !
« Comprendre le monde dans le but de le transformer par une action efficace… », c’est ce à quoi s’applique le Front National en apportant des réponses aux maux actuels, réponses qui ne doivent rien à la démagogie ou à la négation du réel qui conditionnent trop souvent les programmes et les actions de nos adversaires politiques.
Les Français auront l’occasion d’en juger concrètement s’ils accordent leur confiance aux listes municipales présentées par le FN en 2014. Un premier sondage CSA pour BFMTV et Le Figaro sur cette élection vient de paraître. Il indique que 62% des Français affirment qu’ils se décideront en fonction de considérations « purement locales » (ils sont 50% à le dire chez les électeurs lepénistes), mais enregistre aussi la permanence du clivage droite gauche dans les priorités qui sont celles des électeurs.
Alors que l’immigration est citée par 16% des sondés, toutes tendances politiques confondues, la pression fiscale apparaît ainsi comme la priorité des sympathisants Front National qui citent à 63% comme préoccupation première le montant des « impôts locaux », contre 49% de ceux de l’UMP et 43% des électeurs de gauche. Mais sympathisants de l’opposition nationale et de l’UMP font surtout nettement de la la lutte contre la délinquance une priorité, là ou les sympathisants de gauche privilégient la circulation, le stationnement et l’accès au logement.
A plus d’un an des élections, 22% des sondés n’ont pas exprimé de tendance. 42% ont l’intention de soutenir la gauche parlementaire, soit le PS (27%), Europe-Ecologie-Les-Verts (6%) et le Front de Gauche (9%). L’association de l’UMP, de l’UDI, du Nouveau Centre et des courants divers droite comptabilisent 38% d’intentions de vote, loin de la vague bleue espérée par Jean-François Copé…. Le Front National percerait de manière significative avec 12% des sondages.
Le Figaro en tire la conclusion que cette enquête « montre que la dynamique enclenchée par le parti de Marine Le Pen n’est pas près de se résorber. L’ancrage local pourrait être réel en 2014. » Nous y travaillons.