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Les sociétés d’accueil doivent-elle se plier aux mœurs et coutumes des migrants ?

Bruno-Gollnisch-parlement-europeenExplication de vote de Bruno Gollnisch sur le rapport Hirsch portant sur l’ Intégration des migrants, ses effets sur le marché du travail et la dimension extérieure de la coordination en matière de sécurité sociale

A l’heure où l’Union européenne compte plus de 26 millions de chômeurs et où plus d’un quart de ses jeunes sont à la recherche d’un emploi, ce rapport est indécent.

 Il entend encourager l’immigration dite « de travail » avec de fait bien peu de critères de qualification ! Même les connaissances linguistiques ne sauraient être un instrument de sélection, c’est dire ! Le rapport résout le problème de l’immigration clandestine en proposant d’ouvrir sans restriction les frontières et en régularisant les clandestins déjà présents.

 Quant au volet intégration, on y trouve toutes les recettes garantissant la communautarisation et la préférence étrangère. On peut par exemple lire que les identités nationales doivent être « suffisamment flexibles pour intégrer et concilier les caractéristiques spécifiques des différentes origines culturelles » (§ 14). Ou que le droit de vote, ainsi que l’obtention d’emplois dans la fonction publique et l’armée, sont un moyen d’intégration puissant.

 Autrement dit, que les sociétés d’accueil doivent se plier aux mœurs et coutumes des migrants, qu’elles doivent leur accorder tous les droits économiques, sociaux et politiques possibles, et qu’elles ne sauraient rien exiger de leur part en retour.

 En fait, le rapport de Mme Hirsch traite moins d’intégration des migrants que de désintégration de nos nations.

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