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De Villeneuve d’Ascq à Savar, un monde sans frontières…

babel bisA  Villeneuve-d’Ascq (nord),  les cambriolages , qui sont un véritable viol de l’intimité,  se sont multipliés depuis l’arrivée ces derniers mois  d’un campement de 400 roms sur le territoire de la commune. C’est à cette installation que les habitants attribuent la brusque montée en flèche de la délinquance. Face à l’inertie des pouvoirs publics, ils ont placardé dans leur quartier des photos de deux jeunes aperçus plusieurs fois rôdant dans le quartier et apparaissant sur une vidéosurveillance après un cambriolage. Le tollé engendré par cette initiative a été immédiat.

 Certes,  fort heureusement la présomption  d’innocence existe, nul n’est censé se  substituer au rôle de la police et encore moins se faire justice lui même. Mais Bruno Gollnisch entend  le cri de détresse envoyé ici, et dénonce lui aussi  lincapacité de l’Etat à assurer une sécurité qui,  faut-il le rappeler,  est la première des libertés.  

Alors, les bonnes consciences  de gauche, voire de « droite » ont crié au retour de  « heures les plus sombres de notre histoire » , celle où la « délation » servait à traquer et  à arrêter les « étrangers ». L’antienne est connue, convoquer le passé pour noyer sous l’opprobre tentative de sursaut et appel au secours  des Français qui n’en peuvent.

 Les bonnes  consciences de « droite », ont dénoncé le vœu de Christiane Taubira de supprimer le passage par la case prison pour les délinquants condamnés à moins de deux ans d’incarcération, ce qui est le cas de la plupart des cambrioleurs, a fortiori quand ils sont mineurs, y voyant une incitation à agir en toute impunité.

Ce n’est pas  totalement faux mais c’est avoir la mémoire courte affirme Bruno Gollnisch. Cela fait vingt ans, et c’était  donc déjà  cas sous la  décennie Chirac-Sarkozy,  que faute de réelle volonté politique, faute de  place dans les prisons , par  laxisme gauchisant d’une certaine justice  et du fait de la pusillanimité de la majorité des députés qui votent les lois, les « petits délinquants » sont assurés de ne pas séjourner  en prison ou  à tout le moins,  de ne pas y rester  très longtemps.

A des milliers de kilomètres de là, il y a dix-huit jours à Savar,  dans la banlieue de Dacca, capitale du Bangladesh,et selon un nouveau bilan,  plus de 1000 personnes  sont décédées suite à l’effondrement d’un immeuble  ne respectant aucune norme et  abritant des ateliers de confection . Hier Au moins huit personnes ont péri dans l’incendie d’une usine textile au Bangladesh. La veille le gouvernement  annonçait  la fermeture de dix-huit usines textiles…sur les 4 500 que compte le pays, pour des raisons de sécurité.

Les  ouvriers Bangladeshis sont  parmi les moins payés au monde et ce pays  attire donc de nombreuse sociétés et multinationales  qui font fabriquer à moindre coût des vêtements  que nous  retrouvons dans de grandes surfaces   et de grandes enseignes en France et en Europe. 

Il existe un dénominateur commun  entre l’appel au secours  des habitants de Villeneuve d’Ascq et les conditions de vie, la mort atroce des ouvriers du Bangladesh.   Celui tout simplement d’une Europe bruxelloise  où les frontières ont été abolies et qui refusent le protectionnisme au nom de l’idéologie mondialiste et de la doctrine ultra libre-échangiste.

Absence de frontières  qui,  du fait de l’élargissement de l’UE,   permet aux Roms de venir s’installer dans les pays dits « riches » (pour combien de temps encore ?)  de l’Union. Absence de protectionnisme économique qui permet  aux négriers des temps moderne de se trouver  un main d’oeuvre taillable et corvéable à merci pour inonder le marché français et européen avec leur marchandise.

Bruno Gollnisch l’a déjà dit, il ne suffit pas de clamer que « nos achats sont nos emplois ». Il faut agir en rétablissant des filtres, des  droits de douane en l’absence desquels nos ouvriers français, notamment dans l’industrie textile, ont été   condamnés au chômage.

Il faut  même accepter  peut être de payer plus cher son tshirt  si l’on veut que celui ci soit fabriqué en France, quitte à en avoir moins dans ses placards. Il faut aussi que la grande distribution  les grandes enseignes acceptent de réduire leur marge considérable pour permettre la survie du « made in france« .

En un mot , il faut que les Français , à Villeneuve d’Ascq comme ailleurs, se dotent de représentants conscients que le patriotisme économique, la prospérité  et la sécurité des Français, passent par le retour d’un Etat qui refuse d’abdiquer sa souveraineté au nom de l’utopie désastreuse  d’un monde dans frontières.

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