L’accord obtenu sur le prochain cadre financier pluriannuel n’est pas acceptable. J’ai donc voté les parties de textes qui en demandent le rejet, même si je ne partage pas les raisons invoquées.
Certes l’enveloppe de 960 milliards décidée par le Conseil il y a plusieurs mois n’augmente pas, mais cela n’est que temporaire, puisque la clause de révision devient obligatoire. On attendra après les élections pour ponctionner encore plus les contribuables. Voire, si vos rêves se réalisent, pour créer un impôt européen supplémentaire qui viendra encore un peu plus les appauvrir.
Les possibilités de transferts des sommes non utilisées, qu’il s’agisse de report d’une année sur l’autre ou de transferts entre rubriques, ne sont pas acceptables : les excédents doivent être restitués aux Etats membres. Cette « flexibilité » sonne définitivement le glas de la politique agricole commune, qui n’est déjà plus, depuis le traité de Lisbonne, une dépense obligatoire. Et vous permettra de financer toutes vos lubies clientélistes, aussi coûteuses qu’inefficaces.