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De Thuram à Bedos, une légion de « has beeen »

 

François Hollande décorait mardi de l’ordre de la légion d’honneur des « personnalités » du sérail, notamment le communiste président du Secours populaire Julien Lauprêtre, les journalistes « bien-pensants » Michèle Cotta (Commandeur de la Légion d’honneur) et Jean Daniel (Grand Officier). D’autres militants de gauche font partie de la fournée comme l’ex ministre Louis Mexandeau,  Elisabeth Roudinesco (Chevalier de la Légion d’honneur), qui fait profession de pensée magique psychanalytique  ou encore  la star de coquilles vides médiatiques   dites  « antiracistes » comme « Éducation contre le racisme » et « Devoirs de mémoire », l’ex footballeur Lilian Thuram  déjà « chevalier » depuis 1998 qui a été élevé au grade d’ « officier ».

Dans une tribune publiée sur le site de l’hebdomadaire Marianne, son  directeur adjoint de la rédaction, Jack Dion,  s’émeut de la « rumeur » qui frappe Lilian Thuram. En l’espèce la  plainte pour « violences conjugales »  déposée par son ex épouse, la journaliste Karine Le Marchand.

L’animatrice de M6, pur hasard évidemment,  a cependant fait machine arrière quelques heures avant la cérémonie élyséenne en précisant  qu’elle avait retiré sa plainte,  que son ex mari était  « une personne exemplaire, aux valeurs morales très fortes, aux combats sincères et nobles » et que rien ne viendrait entacher leur « estime » réciproque.   Ce dernier a cependant   été  convoqué par un délégué du procureur de la république de Paris pour un rappel à la loi.

Jack Dion qui a écrit dernièrement des articles de bons sens sur la crise syrienne ou encore l’acharnement européiste dénonce ici les attaques (de bonne  guerre diront certains) dont M.  Thuram a fait l’objet de la part du Bloc Identitaire et sur les réseaux sociaux.

Il note aussi  que « Quoi qu’il dise et quoi qu’il fasse, l’ex footballeur traînera ce boulet d’infamie. Il n’est que le dernier exemple d’une longue série. » Et M. Dion de citer notamment  les cas du «  ministre de la santé, Marisol Touraine, à qui on a demandé des comptes éducatifs sous prétexte qu’elle avait un fils majeur condamné pour des faits délictueux », ou encore  «  des allusions grossières à l’encontre de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, en raison des frasques financières et judiciaires de son fils Thomas. »

« Un homme célèbre, noir et de gauche, c’est forcément louche » affirme encore le journaliste de Marianne  à l’appui de sa démonstration. Ce qui est  louche  de notre point de vue c’est surtout le consensus médiatique autour de l’idéologie antinationale rebaptisée  antiraciste.

Ce qui est louche, c’est le statut de saints laïcs, désintéressés  et irréprochables,  accordé à  ceux qui font profession de cet antiracisme militant.  Ce que ne justifie en rien les différents affaires et scandales récurrents  qui ont éclaboussé les « grandes figures » de ce combat là ces dernières années.  

Restons dans le domaine  pipole   mais quittons le domaine du louche pour celui du pathétique un brin risible. Nous parlons bien  sûr  de la tribune pondue le 17  septembre dans le Huffington post par  un comique qui ne s’est jamais remis d’avoir une maman qui votait Le Pen et  était abonnée à Minute, en l’espèce Guy Bedos.  Une influence maternelle à laquelle cet homme qui a refusé d’être décoré de la légion d’honneur par le décoré de la Francisque François Mitterranddoit peut être de se sentir «tout de même plus proche d’Albert Camus que d‘Enrico Macias », si l’on en croit  sa fiche Wikipedia

Adulé par les lecteurs du Nouvel Obs de Jean Daniel et de Télérama quand il était « à la mode » dans les années 80  (la roue tourne),  le  père de Nicolas Bedos expose ses obsessions habituelles contre le FN en agitant le spectre du « fascisme ».

Il  crache son venin sur ceux qui ont osé dernièrement soutenir l’opposition nationale et Marine Le Pen,  à savoir le journaliste Robert Ménard qui autrefois bien sûr « était une personne fréquentable », et l’ancien « mitterrandiste » Gilbert Collard.

«  Ça, c’est ce que j’appelle des traîtres » assène Guy Bedos réservant son plus grand mépris à son collègue humoriste Jean Roucas qui vient simplement  d’apporter son soutien à Marine.  Ancien pilier de l’émission le  Bêbete show sur TF1 pendant treize ans, ex  animateur des Roucasseries sur Europe 1, M.  Roucas   officie  désormais au Théâtre des deux ânes.

«  Franchement écrit-il je ne pensais jamais à Jean Roucas. Je croyais même qu’il était mort, c’est dire! (…)  Après tout, ce n’est qu’un has been. Un humoriste oublié tout aussi démodé que Collaro. (…) Personne le connaît Roucas (pourquoi en parler alors ?!, NDLR) . Et apparemment, on serait de la même génération… (M. Roucas à 18 ans de moins, NDLR.) »

 «A  has been has been et demi ».  Si  son  carnet d’adresse lui permet encore quelques apparitions dans les médias, Guy Bedos n’est pas plus connu des jeunes générations que M. Roucas. Une  jeunesse qui plébiscite le FN dans des proportions bien supérieures à celles des partis et des figures qui font battre le petit cœur de M. Bedos.

Quant à son amie, « l’humoriste »  Sophia Aram, cette chouchoute du microcosme qui traite de  « cons » les électeurs du FN sur France Inter,  sa « branchitude » et « bravitude antifasciste» ne l’empêche pas de prendre le bouillon sur France 2,  une autre chaîne du service public

Ereintée par la quasi totalité des médias,  bien obligés de constater  le caractère  calamiteux et pitoyable de son  émission « Jusqu’ici  tout va bien » (sic), son deuxième numéro a perdu 340 000 téléspectateurs par rapport à la première ;  soit  4,6% de part d’audience. Parions avec Bruno Gollnisch  que si Guy Bedos, qui n’est pas sans talent, n’aurait sûrement pas fait pire,  Jean Roucas aurait  certainement fait mieux !

 

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