Marine le Pen « n’aime pas la France et est incapable de porter un projet pour la France », a encore déclaré Manuel Valls récitant la petite phrase imaginée par ses communicants. Une saillie qui ne manque pas de sel dans la bouche d’un homme qui a fait toute sa carrière au sein d’un PS qui est devenu au fil des ans une caricature de Parti de l’étranger. Soit un agrégat de défense d’intérêts clientélistes et communautaires, chargé de vendre au bon peuple de gauche les bienfaits l’Europe de Bruxelles, de la monnaie unique, de l’ultra libre-échangisme mondialisé.
M. Valls sait aussi mettre les mains dans le cambouis pour verrouiller sa boutique. Selon Valeurs actuelles il a chargé Yves Colmou, ancien chef de cabinet de Michel Rocard à Matignon, ex conseiller de Lionel Jospin, secrétaire national adjoint aux élections du PS, « récemment nommé préfet sans affectation, de s’occuper personnellement des nominations pour le corps préfectoral au sein de son cabinet ».
M. Colmou a en effet un CV qui parle pour lui : « Fondateur, en 1995, du département collectivité locales au cabinet Progress (dont le vice-président était Jean-Paul Huchon), Colmou s’est spécialisé dans le recrutement de hauts fonctionnaires de gauche pour les collectivités. »
« Il refusait dans le cadre de ses activités de consultant, de recevoir et d’aider les fonctionnaires classés à droite. Valls a en outre, chargé son homme de l’ombre de superviser le redécoupage électoral (…). Colmou va redécouper les circonscriptions des personnes qu’il a nommées dans ses activités privées et qu’il continue de nommer dans ses fonctions actuelles ». Bref précise Pierre Guyot sur le site Atlantico, M. Colmou est chargé de « vérifier que cette nouvelle partition du territoire des départements ne portera pas préjudice aux élus locaux de gauche ».
Tripatouillage électoral pour sauver les meubles l’année prochaine qui s’accompagne d’annonces démagogiques sans laquelle la gauche ne serait pas la gauche. Le Figaro se faisait l’écho aujourd’hui des réflexions du ministère de la Famille de Dominique Bertinotti sur un «statut de prémajorité» pour les adolescents de 16 à 18 ans.
L’objectif serait de «passer progressivement à l’âge adulte (…). Il ne s’agit pas de basculer tous les droits de 18 à 16 ans, mais de grappiller ce qu’il serait possible de faire dès 16 ans. Les experts réfléchiront aussi à la façon dont on pourrait associer les mineurs aux décisions qui les concernent, en matière d’éducation et d’orientation professionnelle notamment (..). »
Est ainsi étudié « la possibilité d’accorder de nouveaux droits aux enfants.» Une idée qui est venue à (Dominique Bertinotti) après son expérience de maire du IVe arrondissement de Paris, où elle avait institué des conseils d’enfants et des conseils de jeunes. Une idée qui correspond aussi au souhait de François Hollande de faire de la jeunesse sa priorité»…
La priorité de la jeunesse ce ne sont pas des mesures gadgets de ce type, le mariage pour tous, les assemblées bla-bla, mais de pouvoir s’insérer dans la vie active grâce à des filières d’études d’études et/ou d’apprentissages performantes.La priorité de la jeunesse c’est de trouver du travail dans un pays dont l’Etat défend la souveraineté, la prospérité, l’identité, les intérêts nationaux d’abord . Un Etat qui au lieu de l’attaquer, défende aussi la famille, lieu de transmission des valeurs, d’éducation, de protection, au sein de laquelle les enfants sont les plus aptes à s’épanouir.
Bruno Gollnisch le rappelait, « encore faut-il que l’Etat ne favorise pas le désordre moral. Je crois que dans la vie sociale, il y a un certain nombre d’équilibres à faire respecter, que la famille est la cellule pour l’accueil de la vie, et pour l’éducation des enfants, et qu’elle constitue notamment la meilleure prévention contre la délinquance. »
Dans ce domaine là également, la rupture avec les politiques menées par l’UMPS sont d’une urgente nécessité.