Même laxisme de Manuel Valls, dissimulé sous les coups de menton face caméra, sur le front de l’immigration. Le résultat de sa circulaire de novembre 2012 sur les critères de régularisation ne se sont pas fait attendre. Selon celle-ci » toute personne résidant en France depuis plus de 5 ans et ayant des enfants scolarisés depuis plus de 3 ans devait être régularisée ». Environ 10 000 immigrés en situation irrégulière de plus vont ainsi être régularisés. Les titres de séjour au motif de la vie privée et familiale sont de loin les plus nombreux, et représentent environ 80% de ces 10 000 cas . En l’espèce des immigrés clandestins qui comme les parents de la désormais célèbre fronceuse de sourcils Léonarda, ont des enfants scolarisés en France…
Les millions de pauvres et de chômeurs Français apprécieront ce geste généreux, puisque au total, ce sont donc aux alentours de 46 000 immigrés hors la loi qui vont être acceptés officiellement sur notre territoire en 2013, accentuant les effets de pompe aspirante, la politique du laisser-faire laisser-passer qui était globalement celle de son calamiteux prédécesseur, Claude Guéant.
Une politique ahurissante, ne serait-ce que par ses répercussions sur le plan social et économique ; mais il est vrai que M. Valls , soucieux de sa cote de popularité, a disparu des écrans radar pour ne pas avoir à commenter l’actuelle fronde bretonne…
Pourtant rapporte Philippe Tesson dans son éditorial du Point, « Chaque jour s’allonge la liste impressionnante des plans sociaux, suppressions de poste, fermetures de petite ou moyenne entreprise, et autres faillites, qui assombrissent depuis plus d’un an le paysage économique et social de la France. En même temps, François Hollande continue imperturbablement de relever les signes d’une reprise et de promettre pour la fin de l’année l’inversion de la courbe du chômage. Jamais distorsion ne fut plus spectaculaire entre le vécu et le discours, entre la réalité telle que la subit le peuple et l’illusion telle que l’entretient le pouvoir (…). Depuis le début de cette année, 736 nouveaux plans de sauvegarde de l’emploi ont été notifiés, soit 16 % de plus que l’an dernier, selon les chiffres du ministère du Travail. »
« À la colère populaire, (François Hollande) apporte une réponse technocratique et désincarnée » note encore M. Tesson, qui lui fait le pire des reproches en affirmant qu' » Il rendrait populiste un humaniste (sic), par exaspération . C’est en ce sens qu’il fait le jeu du FN (…). C’est ainsi que les classes moyennes, qui pour partie l’avaient soutenu, l’abandonnent aujourd’hui, après les pauvres qui s’estiment trahis.«
Le Front National, qui de longue date mena la fronde contre le fiscalisme confiscatoire, est bien sûr totalement légitime à prendre la tête de la révolte contre ce matraquage mortifère dont, insiste Bruno Gollnisch, les première victimes au final sont les catégories populaires les plus modestes. L’électorat patriote, national-populiste l’a bien compris, nous allons le voir.
Un sondage CSA pour BFM TV diffusé ce jeudi rapporte en effet que plus des deux tiers des Français (67%) disent être prêts « à se mobiliser, en manifestant dans la rue notamment, pour protester contre le niveau d’impôt aujourd’hui, et pour défendre l’emploi ».
Dans le détail, souligne l’institut, « on observe un fort potentiel de mobilisation parmi les actifs, plus particulièrement au sein des catégories populaires : employés (71 %) et ouvriers (76 %) ». Il atteint « 47 % parmi les cadres et les professions libérales ». En tête ceux qui se disent prêts à se mobiliser, figurent « les sympathisants du Front National » (83%), et de manière générale 73% des « sympathisants de droite » et 53 % des « sympathisants de gauche »…dont 79 % des sympathisants du Front de Gauche, ce qui est incontestablement une pierre dans le jardin du programme archaïque défendu par Jean-Luc Mélenchon et ses amis communistes…
Sur son blog J’ai tout compris, Guillaume Faye invitait à ne pas oublier « la cause principale des délocalisations, des fermetures d’usines et de PME, des licenciements, des absences d’embauches, en Bretagne notamment et ailleurs aussi: le fiscalisme délirant de l’État français bureaucratique. Ce dernier, pourtant animé de bons sentiments socialistes et redistributifs, voire écologistes, mène une politique objectivement anti-sociale dans ses résultats. Comment? En étranglant les entreprises privées (des TPE aux filiales des groupes internationaux en passant par les PME) par les taxes et le harcèlement administratif. Ce qui tue leur compétitivité, les empêche de vendre, d’investir, d’innover et, évidemment, d’embaucher. »
« La révolte des Bretons contre cet État français qui perd les pédales conclut-il, a puisé une certaine force dans l’identité bretonne (la vraie, pas celle des gauchistes), ce qui n’est pas le cas dans d’autres régions. Bien sûr, au départ, la rébellion est économique. Mais les Bretons doivent se poser la question suivante : à qui va l’argent que leur ponctionne l’État français ? »
Posez la question c’est y répondre sachant que cette rébellion économique là doit se manifester clairement dans les urnes en 2014, pour être entendue et déboucher à terme sur l’urgente alternative politique, sociale, économique que nos compatriotes appellent de leurs vœux.