Mais ce racisme là n’intéresse pas les fabricants de l’information, ni les autorités morales, ni Manuel Valls, ni son successeur à l’Intérieur Bernard Cazeneuve qui se serait déplacé à Evry si la victime était issue de la « diversité » et les agresseurs « de souche ». Certes ce cas de figure est rarissime…
Hier, lors de la conférence de presse tenue par Marine, Bruno Gollnisch expliquait à l’issue de celle-ci aux journalistes qui l’interrogeait, les modalités de la campagne européenne du FN, qui entend déboucher sur un succès dans les urnes le 25 mai, nécessaire pour «enrayer le train fou de l’Union européenne».
Le député européen FN assure aussi que si l’opposition nationale arrive demain au pouvoir, elle enrayera le train fou de la délinquance, matera sans faiblesse les voyous, rétablira une échelle des peines cohérente et dissuasive, l’effectivité des incarcérations. Bref, que la peur et la crainte passera dans le camp de la racaille et quittera celui des honnêtes gens.
Cette omerta, devant la montée de la barbarie, relève de la tentative désespérée de retarder la prise de conscience de nos compatriotes qui débouchera inévitablement sur une réaction politique. Cette loi du silence s’applique dans d’autres domaines, notamment celui des négociations autour du Grand marché transatlantique, qui sont entrées dans une nouvelle phase depuis juillet dernier. La genèse en remonte pourtant à la Déclaration transatlantique du 22 novembre 1990, deux ans avant Maastricht….
Le Front National dénonce depuis l’origine la volonté de parfaire à travers ce Grand marché une zone de libre-échange intégral, aboutissement d’un projet de nature typiquement mondialiste qui s’est accompli subrepticement, à pas feutré, selon la technique bien connue du voleur chinois.
Nous refusons de voir la France violée, violentée, forcée au nom des grands principes planétariens, ultra libre échangistes. Bruno Gollnisch le rappelait dans l’hémicycle du Parlement européen en juin 2006, il n’y aurait « pas d’objection à renforcer la coopération économique entre les États-Unis et les pays d’Europe, si était cela mutuellement profitable à toutes les parties. En revanche, il n’y a aucune utilité, pour ce faire, à créer un marché transatlantique sans entraves, un véritable marché intérieur sur le modèle européen, avec son lot d’harmonisations législatives et réglementaires, et qui a vocation à s’étendre à l’ensemble du continent américain. Nous ne parlons plus de zone de libre-échange, mais bel et bien d’une intégration économique totale. Avant l’intégration politique ? »
Un phénomène d’assujettissement encouragé par l’Europe bruxelloise, dont les Français n’ont pas toujours conscience. Peu d’entre eux par exemple, savent que la liberté de circulation des capitaux, imposée par des traités européens, voulus et soutenus par la quasi-totalité des partis du Système, a eu comme résultat l’acquisition de plus de la moitié du CAC 40 par les fonds de pension (hedge funds) anglo-saxons.
Bruno Gollnisch le notait encore il y a quelques mois, « les citoyens européens doivent s’emparer de cette question du Grand marché transatlantique et nous les y aiderons. Si négociations il y a, cet accord doit devenir un accord Dracula . Un accord qui, comme lui, meurt d’être exposé à la lumière. Il mourra de l’indignation des peuples et de leur révolte contre la dictature des prétendues élites. »
Cette création d’une vaste zone de libre-échange et de concurrence libre et non faussée aura de nombreux effets pervers. Le démantèlement de toutes les protections douanières agricoles ( levée des restrictions européennes sur l’importation d’OGM, des volailles traitées avec du chlore, du bétail nourri aux hormones de croissance..) ; une remise en cause des appellations d’origine ; de nouvelles attaques contre le principe même de la souveraineté populaire puisque les droits exclusifs des multinationales au sein de juridictions privées pourront s’imposer au droit public, attaquer des Etats devant la justice ; la colonisation numérique de la France et des pays européens par Google, Amazon, Netflix; de nouvelles menaces sur les services publics, le droit du travail, la protection sociale, la pérennité de nos dernières industries …
Cet accord sur le Grand marché transatlantique, affirme Bruno Gollnisch, aboutissement d’une philosophie dérégulatrice, du laisser-faire laisser-passer sans mesure, est aussi une preuve supplémentaire de veulerie des bruxellois de leur mentalité de dhimmis . Ils se soumettent à une puissance qui espionne à grand échelle les données personnelles des Européens, et manifestent une incapacité à défendre les intérêts même de l’Europe, qu’ils prétendent défendre, qui suffit à les disqualifier définitivement.