Jean Jaurès, pour le PS désormais, c’est surtout le nom d’une Fondation éponyme , cercle de réflexions qui d’études en études, se désole du ralliement des catégories populaires au FN. Les causes en sont pourtant très simples à comprendre et tiennent en quelques lignes : les reniements d’un PS qui a trahi le noble idéal de justice sociale au profit du CAC 40, celui de la solidarité nationale sacrifiée sur l’autel du cosmopolitisme, de l’immigration-invasion, le refus de doter notre pays des mesures de protections sociales, économiques, identitaires.
Jean Jaurès a dit un jour : « Le courage c’est de chercher la vérité et de la dire, c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant.» Une volonté d’affronter le réel, à tout le moins de ne pas le taire, qui fait peur désormais aux quelques jeunes militants résiduels du PS, à un pseudopode de la rue de Solferino, la coquille vide SOS racisme, au Parti communiste, au Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon. Une évidence si l’on en juge, exemple parmi d’autres, par les condamnations virulentes émanant de ces partis et groupuscules, du dossier publié par le quotidien Lyonnais Le Progrès.
Le crime du Progrès ? Une enquête intitulée « Délinquance, criminalité organisée : qui fait quoi dans le Rhône », sous forme d’une double page, d’une infographie traitant des nationalités ou des « catégories de population » impliquées dans l’explosion de la délinquance et de la criminalité dans ce département, par secteur et type d’activités.
SOS racisme a annoncé mardi qu’elle déposait plainte contre X pour des faits de fichage ethno-racial, diffamation raciale ou provocation à la haine raciale et à la discrimination, et indique également qu’elle va saisir la Commission nationale informatique et liberté (CNIL) et le défenseur des droits « pour faire la lumière sur cette affaire ».
Dans un communiqué, l’officine immigrationniste affirme qu’elle « ne saurait rester muette face à de telles dérives », jugeant l’article du quotidien « nauséabond », véhiculant une « lecture stigmatisante, ultra violente et inadmissible pour les populations visées ». SOS racisme justifie son action par le fait que le fichage ethno-racial est interdit en France par la loi du 6 janvier 1978. « Dans ces conditions, ajoute l’association, les policiers, gendarmes et douaniers qui seraient à la source de cette cartographie réalisée par les journalistes du quotidien Le Progrès, n’ont pas pu créer des catégories ethniques sans enfreindre la loi»!
Policiers, gendarmes et douaniers, responsables du racisme et de l’intolérance selon ses histrions de gauche, du seul fait qu’ils oseraient nommer la réalité sans fard ? Et ce sont les mêmes Torquemada hypocrites qui gardent un silence assourdissant quand une jeune « gauloise » se fait violer à Evry par des « jeunes » racistes au prétexte que « toutes les Françaises sont des putes »… –voir notre article publié hier.
Devant le tollé des garde-chiourmes de l’immigrationnisme militant, horizon indépassable de notre avenir radieux, des excuses ont été présentées par le journal sur son site et dans sa version papier. Mea culpa jugé insuffisant par la section du Syndicat national des journalistes (SNJ) du Progrès. Convoquant le souvenir de l’agité du bocal Jean-Paul Sartre, ces derniers ont pondu un communiqué intitulé «La nausée et les mains sales» pour se désolidariser de «ce dérapage (qui) consacre la faillite d’une politique éditoriale basée sur le tout faits divers, la sempiternelle course aux clics sur le Web, la recherche de l’audience à court terme.»
Xavier Antoyé, rédacteur en chef du Progrès, a tenté d’éteindre la polémique en évoquant « une maladresse rédactionnelle dans l’encadré », tout en soulignant que l’enquête du quotidien, était un travail « sérieux, fouillé et documenté.» «En décembre dernier, le ministère de l’intérieur a publié une enquête du même type sur laquelle tous les médias ont fait leur une ». « On ne peut pas laisser accroire que Le Progrès a des intentions stigmatisantes ou malveillantes, ce n’est pas dans l’ADN de notre journal » (sic), a-t-il encore précisé.
Notre ami Charles Perrot, président du groupe FN de la région Rhône-Alpes, s’est félicité du «courage du quotidien régional qui a osé briser les tabous du politiquement correct». «Ces deux pages sont un scandale pour la dictature de la pensée. Elles ne sont qu’évidence pour les Rhônalpins et les Français d’une manière générale». Qui peut en effet affirmer le contraire ?
Un peuple qui refuse d’affronter la réalité ou qui confie sa destinée à des gouvernements qui n’osent pas l’affronter, par lâcheté ou idéologie, se condamne à un avenir bien sombre. Nous y sommes. Oui, la France n’est pas une page blanche affirme Bruno Gollnisch, ni un hôtel comme le souhaite M. Attali. Les Français ont des traditions, une identité une culture qui sont aujourd’hui menacées par la doxa mondialiste dont l’immigration de peuplement est un des aspects les plus graves. Une submersion migratoire, dont le lien avec l’explosion de la délinquance est évident, qui se développe et prospère sur le laxisme, par la suppression des frontières , des protections et des préférences nationales.
Les Français qui selon un récent sondage sont 76% à penser qu’il y a trop d’immigrés en France, doivent avoir le courage de remettre en cause l’ordre mondialiste établi en votant dés le 25 mai pour le seul Mouvement d’envergure qui entend les défendre. « Ne pas subir la loi du mensonge triomphant » disait Jaurès que nous citions plus haut. Et pour ne pas faire mentir le grand Charles Péguy et son message d’espoir : « Il ne se peut pas que les Français soient lâches, mais ils ont oublié qu’ils étaient courageux ! ». Le Front National saura leur rappeler.