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Colonisation, esclavage… brisons nos chaînes !

brisons nos chaînesSelon le nouveau sondage metronews-Clai-LCI réalisé par OpinionWay sur les européennes, 23% des personnes interrogées voteraient pour les listes UMP, 22% pour le FN, 16% pour le PS, 10% pour le Modem/ UDI, 9 % pour EELV 7% pour le Front de Gauche… Bruno Jeanbart, directeur général adjoint d’Opinion Way, explique que «l’abstention, qui sera certainement très élevée (62% selon cette enquête), est un facteur défavorable au FN. Mais ce parti n’a pas de réelle concurrence sur le créneau anti-européen, tandis que l’UMP est divisée entre souverainistes et pro-européens». «Il y a une absence totale de campagne dans l’esprit des Français, aucune thématique ne ressort. Ceci explique la stabilité des intentions de vote» affirme M. Jeanbart… Il serait plus juste de dire que seul le FN met sur la table les véritables enjeux de cette élection, évoque les dossiers brûlants comme la directive approuvée par l’UMPS sur les travailleurs détachés, la destruction de nos services publics, de notre industrie, les ravages de la monnaie unique, l’absence de réponse proportionnée à la très forte pression migratoire des pays non européens… Et bien évidement le traité sur le grand marché transatlantique, calamité d’essence purement mondialiste, concocté secrètement sur le dos des peuples européens. Il est l’objet d’une omerta sidérante de la part des partis européistes, de droite comme de gauche et des grands médias (exception faite d’un dossier assez pâlot publié dans le Nouveau Marianne).Nous avons longuement dit sur ce blog, et depuis très longtemps, ce qu’il faut en penser.

Mondialisme en marche comme les spectateurs de l’eurovision l’ont vu avec la victoire, ô combien symbolique, d’un chanteur à barbe déguisée en femme, publicité vivante pour cette Europe qui se veut transgenre, hors-sol, sans frontières ni identité particulières. Mais aussi en constatant que 26 pays sur les 34 en compétition ont chanté en Anglais ; 4 ont chanté moitié dans leur langue nationale, moitié en anglais, et seulement 4 ont chanté uniquement dans leur langue (Italie, Portugal, France et Monténégro).

Une colonisation culturelle de l’Europe à laquelle répond en France la promotion institutionnalisée de la haine de soi, de notre histoire, l’exaltation de la repentance et du masochisme.

Le dix mai dernier, certes, il n’y avait pas foule à Villers-Cotterêts (Aisne), pour la cérémonie de commémoration de l’abolition de l’esclavage. Seuls des militants de gauche et d’extrême gauche, beuglant des slogans haineux, avaient fait le déplacement, parfois d’assez loin. Une ville choisie pour cette commémoration car elle est celle du grand écrivain populaire Alexandre Dumas, fils du premier général de l’armée française ayant des origines afro-antillaises, le général d‘empire Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie, dit général Dumas, mulâtre de Saint-Domingue.

Bruno Gollnisch comprend tout à fait la résonance bien légitime que cet événement historique peut avoir pour nos compatriotes ultra- marins, antillais notamment, il serait stupide de le nier. Il rappelle au passage que c’est l’église et non la république qui mena la première le combat contre l’esclavagisme, notamment celui qui sévissait en Amérique du sud à l’époque des conquêtes espagnoles et portugaises. Mais c’est bien le détournement de cette commémoration à des fins partisanes qui est scandaleux.

Ainsi ce dix mai, outre le ministre des Outre-mer, Mme George Pau- Langevin dépêchée par Manuel Valls, Claude Ribbe, président des Amis du Général Alexandre Dumas a-t-il déclaré que le maire FN Frank Briffaut « en refusant de se joindre à cette commémoration s’est déshonoré (…) et son parti aussi en ne le désavouant pas. (…). La commémoration de l’abolition de l’esclavage est nécessaire parce qu’elle nous oblige à revenir aux origines du racisme.»

Revenir aux origines du racisme ? Vaste débat. Comme nous le confiait un ami enseignant antillais, sympathisant de longue date du FN, lui même descendant d’esclaves africains, «ses bonnes âmes n’évoquent jamais un racisme sournois bien présent aux Antilles qu’on ne peut imputer aux blancs. C’est celui qui existe entre afro-antillais, au terme d’une classification-discrimination non dite, affligeante, entre noirs en fonction de la teinte plus ou moins foncée de leur peau. Des racistes on en voit de toutes les couleurs ! ».

En attendant ce dix mai, les litanies antifrontistes se sont succédées à Villers- Cotterêts avec le passage à la tribune de représentants de coquilles vides, comme le très contesté Patrick Karam, président du Crefom (Conseil représentatif (sic) des Français d’Outre-Mer). «C’est la République qu’on honore le 10 mai, cet élu FN montre qu’il n’est pas un élu de la République » a affirmé sans rire M. Karam.

Le vice-président de SOS racisme, Ibrahim Sorel-Keita, a profité des médias présents pour indiquer la mise en en place des « comités de vigilance » dans les onze villes dirigées par un maire FN. La tête de liste EELV pour la région Nord-Ouest, Karima Dellia, a tenté de faire sa pub: «Nous ne reculerons jamais sur les questions de droits de l’homme, de mémoire collective ou juste de liberté ». Des syndicalistes étaient aussi de la partie pour dénoncer les mesures d’économies prises par la nouvelle municipalité , notamment la suppression des subventions accordées à la CGT et à la FCPE.

La palme de la déclaration la plus surréaliste revenant peut être au maire sortant socialiste, Jean-Claude Pruski qui, apparemment, n ’a toujours pas digéré d’avoir été congédié par les électeurs: « Aujourd’hui on s’attaque aux commémorations de l’abolition de l’esclavage, demain à celles de la Shoah »!

Invitée de d’iTélé lundi 12 mai, Marion Maréchal Le Pen a regretté que notre ami Frank Briffaut n’ait pas assisté à cette commémoration, expliquant qu’il eut été à son avis « plus intelligent de faire un discours politique intelligent lors d’une commémoration plutôt que de susciter ce genre de polémique. (…). D’ailleurs il ne remet pas en cause l’existence-même de l’esclavage ».

La veille sur BFMTV, Marine Le Pen avait relevé que Frank Briffaut « n’a pas interdit la commémoration, il n’ a pas voulu y participer. Il fait partie des nombreux Français qui ont le sentiment que les gouvernants ont la volonté de (les) culpabiliser par rapport à leur passé. C’est son choix».

« Moi, je serais allée à la commémoration et j’aurais dénoncé l’esclavage actuel ». «Le président de la République s’honorerait à rompre les relations avec le Qatar, petit pays par la superficie mais grand pays par l’esclavage»,«400 ressortissants venant d’Inde sont morts dans les chantiers du Mondial de football dans l’indifférence générale de nos grandes consciences européennes !».

Indifférence et indignations sélectives sont en effet la norme au sein de nos « élites ». Mais le FN s’honore à rappeler ces vérités là, au moment ou le monde exprime son indignation devant l’enlèvement de 200 lycéennes au Nigéria par la secte terroriste islamo-mafieuse Boko Haram. Un groupe de crapules qui par le passé a déjà rapté des jeunes filles pour les revendre comme esclaves à des réseaux de prostitution.

L’africaniste Bernard Lugan le soulignait dans L’Afrique réelle, «aujourd’hui, la traite des Noirs a repris au Nigeria, pays, au bord de l’éclatement et pourtant paradoxalement présenté par les médias comme un paradis pour les investisseurs…» Et « c’est à la veille du 10 mai, jour anniversaire du vote en 2001, de la « loi Taubira » qualifiant la traite européenne, et elle seule, de crime contre l’humanité» , que ces enlèvements ont été commis.

Mme Taubira avait déclaré «que sa loi n’évoquait pas la traite négrière musulmane afin que les jeunes Arabes (…) ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes » !!! Or, la traite musulmane (…) a bien existé. Elle débuta au VIII° siècle de notre ère et ne prit fin qu’avec la colonisation. Madame Taubira et la totalité des députés français ont donc fait l’impasse sur la vérité historique qui est que, du Sahel à l’Afrique centrale en passant par l’Afrique orientale, ce furent les colonisateurs européens qui libérèrent les malheureuses populations noires (…) ».

« L’Afrique sud-saharienne fut en réalité victime de trois traites : la traite interafricaine, la traite arabo-musulmane et la traite atlantique. O. Pétré-Grenouilleau a donné les chiffres suivants les concernant : la traite atlantique ou traite européenne porta sur 11 millions d’individus; la traite interne ou interafricaine sur 14 millions, et les traites arabo-musulmanes, sur 17 millions. Or, pour Christiane Taubira et pour les députés français qui, et je le redis, votèrent à l’unanimité la loi du 10 mai 2001, seule la traite pratiquée par les Européens » -« qui se fit avec la complicité de pourvoyeurs noirs »- est condamnable ».

«Au XIXe siècle, l’abolition décidée par les seuls Européens ne concerna pas la traite esclavagiste musulmane, des caravanes organisées militairement continuant en effet à dévaster des régions entières de l’Afrique noire (…) Partout, ce fut la colonisation européenne qui mit un terme à ces odieuses pratiques. Certaines ethnies ne survécurent alors que parce que les colonisateurs séparèrent victimes et razzieurs, comme au Mali, comme au Niger, comme au Tchad, comme en Centrafrique, comme au Nigeria, comme en RDC, comme en Tanzanie, comme en Ouganda, comme au Soudan, comme au Malawi, comme au Mozambique etc… »

Rappelons aussi au passage comme le fit notamment Bruno Gollnich, que « la colonisation française de l’Algérie, qui a eu indéniablement sa part d’ombre et d’erreurs, eut aussi le grand mérite de libérer ce territoire du joug de la colonisation ottomane, de l’arbitraire de ses féodaux, de la violence des pirates barbaresques et là aussi de l’esclavagisme».

En 2006 déjà, alors président du groupe FN au Conseil régional d’Aquitaine et Conseiller municipal de Bordeaux, le secrétaire départemental Jacques Colombier avait rappelé ces mêmes vérités énoncées par le professeur Lugan lors du débat autour du rapport commandé par le maire Alain Juppé sur l’implication de la ville dans la traite négrière.

«L’honnêteté intellectuelle et la vérité historique doivent donc prendre le pas sur toute démarche anti-blanc de repentance sélective et perpétuelle » affirmait l’élu FN.

Un refus du manichéisme, de l’hémiplégie intellectuelle de médias incultes ou partiaux, des associations dites antiracistes et/ou communautaristes que le FN continuera de porter, vaille que vaille, dans ce domaine comme dans d’autres. Nous devons la vérité aux Français.

Brisons nos chaînes !

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