Six milliards d’Euros, c’est moins que ce que les États-Unis viennent de voler aux épargnants et clients de la banque française BNP-Paribas, sans que M. Montebourg ni ses collègues ne bougent le petit doigt !
La grande majorité de ces professions libérales et officiers ministériels ne peut être ainsi jetée en pâture à la vindicte populaire comme syndrome de la « rente et du monopole ». Il y a eu des abus, mais bien moins que dans des secteurs laissés à une concurrence anarchique. L’encadrement de ces professions est un gage de sécurité et de responsabilité. Les notaires par exemple sont solidairement responsables des fautes qu’un des leurs aurait pu commettre.
Cédant en fait une fois de plus aux directives de Bruxelles, ce nouveau gage permet de camoufler l’incapacité de nos gouvernants à laisser respirer entrepreneurs ou ménages pressurés par une fiscalité indécente.
Car 6 milliards d’Euros, c’est aussi 8 fois moins que les 47 milliards d’intérêts de la dette nationale, qui absorbent chaque année la quasi totalité de ce que l’impôt sur le revenu rapporte à l’État. Comme ne cesse de le rappeler Marine Le Pen, Droite et Gauche offrent aux banques privées ces redevances, s’interdisant depuis 1973 d’emprunter à la Banque de France.
Ils voient la paille dans l’œil de l’autre, mais refusent de voir la poutre qui est dans le leur.