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De la France enchaînée vers la France libérée

drapeau-francaisBarack Obama a déclaré hier que  l’aviation américaine larguerait des vivres aux membres de la communauté religieuse yézidi, «apostats» réfugiés dans les montagnes irakiennes pour échapper aux couteaux des  fous d’allah, mais aussi pilonnerait les colonnes de djihadistes de l’Etat Islamique (EI) en route vers Erbil pour y chasser Kurdes et Chrétiens. Une manière pour le président américain d’avouer qu’il est dépassé par la sauvagerie sanglante du Frankenstein islamiste que Washington ne contrôle plus ( ?), que l’Oncle Sam a activement contribué à modeler en Irak par sa politique…Etats-Unis auxquels Paris et Bruxelles restent soumis, aux dépends de leurs intérêts. Si l’on voulait avoir de nouvelles preuves de l’état d’affaissement de notre pays sous la conduite de l’UMPS, deux événements très dissemblables ces derniers jours en sont d’ailleurs la triste illustration.

 Les mesures de rétorsions prises par l’UE et les Etats-Unis (pour une durée de trois mois) vis-à-vis de la Russie pour lui faire payer sa gestion de la crise ukrainienne  se sont soldées assez logiquement par un embargo en retour décrété par Moscou sur les produits européens et américains. En cette période de crise,  les agriculteurs français notamment  paieront aux prix fort cette volonté de complaire au maitre américain, a fortiori  si lesdites mesures sont étendues dans le temps.

 L’Europe de Bruxelles, création largement  américaine ou de ses agents d’influence  pour justement empêcher les Européens de défendre  leurs intérêts propres, montre une nouvelle fois sa pusillanimité atlantiste et sa nocivité.

 A travers la Russie, la France est aussi attaquée indirectement par Washington  puisque les Américains (comme Berlin)  pressent aussi  Paris de ne pas livrer le second bateau de guerre commandé par les Russes à nos arsenaux, alors même que Moscou est un client déjà très important. Mais il est vrai que le complexe militaro-industriel yankee rêve de voir la France  en finir avec sa performante industrie d’armement qui lui taille (encore) des croupières sur le marché  mondial.

 Dans un autre domaine, à Epinay-sur-Seine (Seine Saint-Denis),  une  famille africaine, sans moyen de locomotion n’a pas pu trouver dimanche un taxi pour emmener leur fils Zacharie à l’hôpital, car les chauffeurs de taxi refusent de se déplacer dans leur quartier dit  « sensible » où les racailles font la loi. Emmené finalement aux urgences tardivement, le garçonnet de dix ans est décédé. Peu importe que  les médecins auraient détecté lors de l’autopsie une grave maladie cardiaque à l’enfant et estimé qu’il n’aurait pas pu être sauvé. C’est un nombre sans cesse croissant d’habitants des quartiers pluriels qui sont aujourd’hui prisonniers de la loi des bandes, victimes aussi de la lâcheté de l’Etat qui recule, détourne les yeux, et consent sans le dire à l’extension sur notre sol  des zones de non droit.

 Une tiers-mondiation, une ghettoïsation qui est le fruit du laxisme  et d’une immigration massive défendue par la gauche et la droite au pouvoir qui  génère mécaniquement l’échec de l’assimilation et  son corollaire : une haine de beaucoup de « jeunes » vis-à-vis des symboles de l’Etat français.  Haine  qui n’est pas réductible comme veulent  s’en persuader les hypocrites ou les sots  à un urbanisme déshumanisé et au chômage. Comme le constate Xavier Raufer,  le  taux de pauvreté monétaire, c’est-à-dire de gens qui n’ont pas d’argent est de 19,5% dans la Creuse et de 18% en Seine-Saint-Denis ; les deux tiers des immeubles dégradés en France se trouvent dans la Creuse. Dégradations qui elles, ne sont pas le fait des saccages commis par leurs habitants.

 « Les pauvres sont-ils en Seine-Saint-Denis ? Non. La vraie misère est dans le Cantal et dans la Creuse !». Mais dans la Creuse et le Cantal,  les policiers, les pompiers, le samu, les taxis, les agents de l’EDF ne sont pas caillassés, victimes d’embuscade et traités de « sales Français »…

 Dans ces conditions est-il vraiment étonnant que les regards de nos compatriotes se tournent vers le Front National ? Il existe un moyen assez simple constate Bruno Gollnisch, de jauger de la progression des sympathies des Français vis-à-vis du programme défendu par l’opposition nationale. Il suffit d’écouter la multiplication des mâles déclarations des dirigeants de l’UMP…qu’ils ne mettent jamais en pratique lorsqu’ils sont au pouvoir.

 Un habitué du genre, le député filloniste et président du Conseil général des Alpes-Maritimes,  Eric Ciotti,  déclarait ces derniers jours sur RTL qu’«il faut aujourd’hui limiter les capacités d’attractivité de notre pays, notamment au plan social. Cela passe peut-être par des réformes constitutionnelles, il n’est pas logique que des étrangers aient les mêmes prestations sociales que les nationaux.».

Autre cas d’espèce, le député UMP de la Drôme, Hervé Mariton, l’homme qui confessait il ya peu sa gêne de défiler contre le mariage homosexuel dans le même cortège que Bruno Gollnisch, Marion Maréchal-Le Pen et d’autres élus du FN. Mardi, M. Mariton est monté lui aussi au créneau sur ce thème en déclarant sur France Inter que « tout nouvel entrant en France, qu’il soit en situation régulière ou irrégulière, ne doit pas avoir accès aux aides sociales contributives avant un délai de plusieurs années ».

 Ce problème ne semble pas l’avoir effleuré quand il était membre de la majorité, mais ça c’était avant…que le FN devienne le premier parti de France aux élections européennes, avant le sondage Ifop publié le 31 juillet par Marianne  sur la présidentielle de 2017.

 Dans tous les cas de figure étudiés par l’Ifop , candidature de François Hollande (17%), d’Arnaud Montebourg (11%) ou de Manuel Valls(17%), la gauche serait éliminée au premier tour, et ce sont Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy  qui seraient qualifiés pour le second tour. La présidente du Front National arriverait première avec de 26 à 27% des voix , Nicolas Sarkozy, deuxième  récolterait 25 ou 26% des suffrages. Seuls Jean-Luc Mélenchon (11%) et François Bayrou (16%) dépasseraient la barre des 10%.

 Même à  trente-trois mois du premier tour de la présidentielle, cette enquête est prise au sérieux par les écuries euromondialistes, elle confirme le socle encourageant de soutien  dont dispose Marine et les idées nationales dans l’opinion. Rappelons encore qu’un sondage BVA pour Itélé et Le Parisien-Aujourd’hui en France paru début juillet relevait que 65% des Français ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy se présente à l’élection présidentielle de 2017.

 La rentrée s’annonce particulièrement tendue, les mois qui viennent très difficiles,  tous les voyants économiques et sociaux sont au rouge,    le Système ne nous fera pas de cadeaux, la bataille pour la France sera  fort  rude et compliquée.  Bruno Gollnisch y prendra toute sa part.

 

 

 

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