Nous savons à quelles extrémités malheureuses, à quels errements et démissions tragiques peut conduire, dans tous les domaines, la catastrophique doxa libérale-libertaire qui est l’idéologie dominante de la plupart de nos « élites » politico-médiatiques.
Le gouvernement Valls II l’incarne parfois jusqu’à la caricature avec les nominations (provocations) de Najat Vallaud-Belkacem à la tête du ministère de l’Education et d’Emmanuel Macron, ancien conseiller économique de François Hollande, ancien banquier d’affaires au sein du groupe Rothschild, nouveau ministre de l’Economie, de l’Industrie et du numérique.
La promotion accordée à Mme Vallaud-Belkacem, ex secrétaire nationale du PS chargée des questions de société et des droits des personnes LGBT, parle d’elle même dans sa volonté clairement affichée de flatter la frange la plus agressive et extrémiste du lobby progressiste et des adversaires des valeurs traditionnelles.
Nous le savons, elle est favorable à la gestation pour autrui contenue dans le projet d’évolution sur la loi de bioéthique dont elle fut la rapporteuse, elle assura la défense dans les médias du mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels; elle fut également à la manœuvre pour la mise en place des «ABCD de l’égalité» assurant l’entrée dans nos écoles de la théorie du genre (gender). Le CV idéal pour diriger l’Education « nationale » selon MM. Hollande et Valls…
Quant à la nomination d’Emmanuel Macron, elle est largement appréhendée comme la mise en pratique d’un euro-libéralisme qui a les faveurs du duo Hollande-Fabius, comme un énième effort désespéré aussi, d’échapper à la spirale de la dette qui atteindra le seuil de 100% du PIB fin 2015 si elle poursuit sur la même trajectoire.
Elle intervient sur fond de croissance zéro, d’ un chômage qui frôle officiellement les 11%, après 27 mois de hausses continues des impôts et des taxes matraquant nos entrepreneurs, commerçants, artisans, les catégories populaires et les classes moyennes, à l’heure ou notre déficit atteint 2000 milliards d’euros.
Sera-t-elle à même de stopper cette course vers l’abîme? L’arrivée de l’UMP compatible Emmanuel Macron à ce poste n’est en effet que la confirmation des orientations euromondialistes d’une gauche française soumise à Bruxelles, dont Bruno Gollnisch estime qu’elles sont directement responsables (mais pas seulement) du déclin français.
A l’instar de nombreuses personnalités occupant des postes de premier plan au sein de la nébuleuse mondialo-bruxelloise bien décidée à en finir avec la souveraineté des Etats nations, M. Macron est dans les petits papiers d’une officine comme le groupe Bildelberg.
Il fut un des rares invités français en juin dernier à Copenhague de cette structure » un peu occulte et mondialiste » comme l’a noté Bruno Gollnisch, en compagnie de sa collègue Fleur Pellerin, de Pierre-André de Chalendar (Saint-Gobain) ou encore de Natalie Nougayrède, directrice du quotidien Le Monde de mars 2013 à sa démission le 14 mai de cette année.
Evoquant la présidence Hollande dans le livre à paraître intitulé « Moi président », Arnaud Montebourg, n’aurait eu de cesse d’alerter des conséquences politiques des errements du gouvernement:. » On laisse la porte ouverte au FN. On n’en peut plus, on est au bout. Cet amateurisme, ce n’est pas croyable.»
Une chose est certaine c’est que l’énorme déficit de confiance des Français vis-à-vis de la gauche au pouvoir est aussi un frein puissant à une hypothétique reprise économique.
La gauche a trop échoué, trop menti, trop trahi. En 2006, François Hollande dans son livre « Devoirs de Vérité« , avait promis de procéder à une « vérification démocratique » à mi-mandat. Il a préféré finalement la fuite avant, se soumettre encore plus au Parti de l’étranger.
Le journal allemand Der Spiegel prédisait cette semaine au bout du bout de la faillite d’une gauche française qui a succédé aux échecs des années Sarkozy un tremblement de terre politique: la révolution patriotique. « Le prochain président pourrait être Marine Le Pen » avance-t-il. Il n’est pas le seul à le penser.