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Les mythes ont la vie dure

vérité sort du puitLes mythes ont la vie dure dit la sentence mais qui peut  croire encore  qu’entre le monde de la finance hors sol, du capitalisme spéculatif et financier  d’un côté, et les intérêts du peuple français de l’autre, la gauche penche encore du côté du peuple? Le ministre de l’économie, Young Leader, membre de Bildelberg et ancien du groupe Rothschild Emmanuel Macron, a créé un tollé jusque dans son propre camp en affirmant  dans Le Journal du dimanche, qu’il ne devait « pas y avoir de tabou ni de posture » sur l’Assurance-chômage, qui est « en déficit de 4 milliards d’euros ».  Quelques heures plus tard,  lors de l’émission Le Grand Rendez-vous  Europe 1-i-Télé-Le Monde, Marine Le Pen a relevé qu’« Emmanuel Macron est un banquier. Il défend l’intérêt des banques (qui) est contraire aux intérêts des peuples. »

L’ancien ministre redevenu député des Yvelines Benoît Hamon  est bien évidemment dans le vrai en constatant comme il l’a fait  hier que les « initiatives désordonnées » du gouvernement sont destinées à «amadouer l’Union européenne ».

Le député PS et avocat Pascal Cherki, proche de Julien Dray, a  voulu faire croire qu’il y avait encore des socialistes old school  chez ses électeurs bobos en invitant «le banquier Macron », qu’il soupçonne de « défendre sa classe », à «s’attaquer sans tabou au problème des dividendes.»

Ce même Cherki s’attaquait  en mars de l’année dernière en des termes très durs à  François Hollande : « Quand on est président de la France, on n’est pas conseiller général de canton, on prend la mesure de la situation et on change de braquet. » « François Hollande n’a pas été élu pour conduire le peuple français sur le chemin sans fin de l’austérité et de la rigueur. Ce n’est pas cela le rêve français. » Comme nous le notions alors ,  trente ans de carte au PS avant de s’en apercevoir, bravo M. Cherki !

A la vérité les recettes de l’UMPS ne sont que mauvaises potions et ne fonctionnent pas. Tous les voyants sociaux et économiques passent au rouge écarlate, les déficits s’envolent de manière dramatique, les caisses de l’Etat se vident inexorablement en dépit des 65 milliards d’impôts supplémentaires prélevés sur le dos des contribuables et des familles françaises,  mais il s’agit de poursuivre  sur la même voie  euromondialiste et  d’obéir  à Bruxelles.

La réforme territoriale voulue par M.  Hollande traîne d’ailleurs elle aussi de mauvais relents européistes. Elle fut évoquée ce dimanche au château de Magneux-Haute-Rive près de Roanne, où,  à l’invitation de la dynamique secrétaire départementale FN  de la Loire, Sophie Robert, plus de 200 adhérents frontistes se sont retrouvés pour fêter la rentrée. Bruno Gollnisch en était l’invité d’honneur (voir la vidéo mis en ligne sur notre site).

Sophie Robert s’est réjouie sur l’antenne de France bleue de la forte présence des jeunes chez les adhérents de sa fédération  (250 encartés de moins de 25 ans sur 1500),  « surmotivés après les très bons résultats du FN aux différentes élections de l’année ». Bruno Gollnisch s’est félicité de même du «signal fort envoyé à la jeunesse » que représente  l’élection sous l’étiquette FN du plus jeune sénateur,  David Rachline, et de la plus jeune députée à l’Assemblée nationale,  Marion Maréchal-Le Pen.

Le député européen et conseiller régional de Rhône-Alpes  a consacré une partie de son intervention à déboulonner un autre mythe, celui des économies qui seraient engrangées avec cette fameuse réforme territoriale, en l’occurrence  ici  par  la fusion projetée des régions Auvergne et Rhône-Alpes. 

« Ce n’est pas comme ça que le gouvernement fera des économies a réaffirmé Bruno, on aurait pu déjà en  faire  dans la construction des couteux palais régionaux, à Clermont-Ferrand et à Lyon,  qui ont été inaugurés en grande pompe par les présidents de la région Rhône-Alpes et Auvergne. Et maintenant si l’on fusionne ces deux régions que fera-t-on de ces bâtiments? On va en construire un troisième au milieu des deux régions fusionnées ?  Ou alors, comme cela est prévu,  on va faire siéger les élus un coup à Clermont-Ferrand un coup à Lyon en leur payant leur frais de déplacement, de séjour etc., comme on le fait déjà au Parlement européen entre Bruxelles et Strasbourg? Non seulement cela ne va pas rapporter un centime d’économie mais cela va couter très cher !».

Bruno Gollnisch (voir nos articles en date des 3 juin et 21 juin derniers),  avait avancé un certain nombre de propositions alternatives et d’objections de fond   à cette réforme  qui s’inscrit dans une volonté de landérisation de la France, dans une optique eurofédéraliste destructrice et   étrangère à notre tradition. Un processus d’affaiblissement de l’Etat français qui avance de concert avec l’instauration d’un Marché transatlantique qui souhaite cette destruction des  États pour n’avoir à terme comme interlocuteurs que  des entités administratives régionales. En tablant sur le fait qu’elles n’offriront qu’une faible résistance à la pénétration  des  produits et des  normes venant des Etats-Unis.

Le refus de cette évolution  sera aussi au cœur de la campagne frontiste  pour les  élections départementales  de l’année prochaine.

 Précisons encore, dans la série des mythes à détruire,  que  nous tenons à rassurer Frédéric Biamonti, auteur du  documentaire  Ravis par Marine (Le Pen), diffusé par France 3 le  29 septembre. Il fut  invité au même moment  pour en  parler  de l’intéressant et souvent éclairant (sur les mécanismes médiatiques) site de Daniel Schneidermann,  Arrêt sur Images.

M.  Biamonti a ainsi expliqué à cette occasion qu’il a pu réaliser son  reportage avec beaucoup de facilité et dans un climat détendu,  du fait qu’il avait tenu à suivre en campagne des représentants du nouveau FN  (Steeve Briois, Gilbert Collard, Florian Philippot David Rachline), et non les méchants historiques du Front «de Bruno Gollnisch».

Si ce réalisateur novice (?)  s’était renseigné  auprès de ses confrères,  il aurait su que Bruno et  autres militants,  de 15 à 85 ans, désignés par certains médias comme faisant partie du canal historique,  sont des gens aussi  bien élevés et courtois que les nouveaux arrivants au FN. Que n’est pas d’ailleurs un Steeve Briois qui a commencé à militer au Front  il y a vingt-cinq ans!

Frédéric Biamonti  aurait su aussi que tout le monde œuvre au FN derrière Marine à une dédiabolisation qui, dans 99% des cas,  n’est pas de notre fait. Et ce  pour une  raison bien simple : c’est en nous montrant sous notre vrai jour que nous avons le plus de chance de convaincre nos compatriotes,  d’amener notre candidate et nos idées au pouvoir.

Enfin, un mot encore pour évoquer plus spécifiquement  Daniel Schneidermann qui, comme le rapportait notamment le site Palestine Solidarité ,  s’indignait le 30 septembre de la teneur générale de l’ entretien accordé au blogue HS par le sulfureux  physicien belge  Jean Bricmont, sulfureux  car « ardent militant de la liberté d’expression la plus large ».

Dans celui-ci M.  Bricmont  évoque de manière allusive un  mauvais procès fait à Bruno Gollnisch, des accusations dont il a été lavé de manière éclatante par un arrêt  de la Cour de cassation. Mais l’universitaire belge a scandalisé M. Schneidermann par la manière avec laquelle il « dézingue la loi Gayssot », il affirme qu’on «cherche des poux à Gollnisch » tout en notant que «quand des historiens disent la même chose, on ne les embête pas ». Bref que «ce que réprime donc la loi Gayssot, ce (ne sont)  pas des textes proprement dits. C’est l’intention de leurs auteurs. Et introduire le critère d’intention, dans l’appréciation d’un message, c’est ouvrir la porte à l’arbitraire. La loi Gayssot est appliquée à la tête du client »est-il rapporté.

 Nous ne sommes pas d’accord sur tout,  loin s’en faut,  avec M. Bricmont,  mais il nous semble pourtant qu’il constate là une évidence qui est perçue par beaucoup d’observateurs honnêtes, même parfois moins affûtés que M. Schneidermann…  Et qu’il serait grand temps, plus largement, d’arrêter de  ghettoïser,  cantonner (par paresse, idéologie et/ou volonté de nuire)  Bruno Gollnisch à ce type de  dossiers ou de polémiques. Ce qui est particulièrement malhonnête eu égard à la diversité de ses compétences,  à  l’intense activité  politique et  intellectuelle   qui est la sienne dans toute une série de domaines.

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