Signe de la déchéance incroyable de notre souveraineté, d’une France livrée pieds et poings liés par l’UMPS au moloch Bruxellois, ce gouvernement humble et tremblant dans la crainte de ne pas être dans les clous, a envoyé mercredi à la Commission européenne son projet de budget 2015. Il anticipe un énième dérapage du déficit public en dehors des règles imposées par l’Europe.
Pour donner le change, le ministre du Budget, Michel Sapin, a juré la main sur le cœur dans entretien accordé aux Echos du 14 octobre que « la Commission, n’a absolument pas le pouvoir de rejeter, retoquer ou censurer un budget. (…) (En matière budgétaire) comme ailleurs, la souveraineté appartient au Parlement français». Oui en effet, le dévoiement de nos élites est encore pire que cela puisque c’est la classe politique euromondialiste dans son ensemble qui se soumet de son plein gré aux diktats bruxellois. Quant à l’Assemblée dite nationale, elle n’est plus depuis longtemps que la simple chambre d’enregistrement de lois émanant très majoritairement des instances européistes.
La France, l’Europe, le Moyen-Orient entrent dans une ère que beaucoup d’observateurs prédisent comme chaotique, lourde de menaces multiformes. Est-ce le moment de baisser la garde ? Soucieux paraît-il de réaliser des économies et encore plus de complaire là aussi aux diktats austéritaires de Bruxelles, ce gouvernement n’a rien trouvé de mieux que de continuer à s’attaquer une nouvelle fois à notre outil de Défense.
En témoigne la nouvelle annonce d’une dissolution d’un régiment d’artillerie en Champagne-Ardenne –avec les conséquences dramatiques que l ’on sait sur l’économie locale- et le départ des activités médicales du Val-de-Grâce à Paris. Non affirme Bruno Gollnisch, notre armée, bouclier des Français, gardienne de nos intérêts vitaux, ne devrait pas être considérée comme une simple variable d’ajustement !
Pourtant sollicitée comme jamais, mais paupérisée, affaiblie par les coupes sombres opérées sous l’ère Sarkozy –54 000 suppressions de postes issues de la Loi de Programmation Militaire (PLM) 2008-2014 votée par l’UMP-, l’armée française se verra de nouveau amputée de 23 500 postes supplémentaires d’ici 2019… si le candidat de l’UMP ou du PS est élu en 2017. Une politique criminelle menée avec un cynisme assez écœurant puisque cela n’empêche pas le président de la République et le ministre de la Défense de multiplier les mâles déclarations…et aux campagnes de publicité de s’étaler dans les médias pour le recrutement de futurs soldats…De qui se moque-t-on ?
Autre attaque directe contre les Français, ce gouvernement et sa majorité s’en prennent aux allocations familiales en les soumettant à une modulation. Les familles déjà pressurées, délaissées, méprisées par la droite précédemment au pouvoir n’ont décidemment aucun moment de répit –la branche famille n’est pourtant pas déficitaire…
Comme l’a noté le FN, «il faut rompre avec l’austérité imposée par Bruxelles et recréer les conditions d’une relance de l’économie; seule la création de richesse permettra de pérenniser les allocations familiales et d’en garantir l’universalité ». Et de préciser que « la seule modulation urgente et juste à mettre en œuvre, serait celle qui consiste à réserver les allocations familiales aux Français ».
Selon un sondage Odoxa pour I télé et Le Parisien que nous évoquions sur ce blogue le 15 septembre dernier, ce vœu d’une reprise en main nationale de notre destin, de nos ressources est largement partagée par nos compatriotes. 65 % des personnes interrogées souhaitent le rétablissement des contrôles aux frontières intérieures de l’UE (+ 19 points depuis 2011) ; 67 % se disent favorables à ce que les aides sociales et les allocations familiales soient réservées aux seuls Français au nom du principe de priorité/préférence nationale (+ 27 points) ;68% se prononcent pour la suppression du regroupement familial (+24 points).
Mais il n’est pas question d’écouter la vox populi. Invité de la matinale de Patrick Cohen sur France Inter le 9 octobre, le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, a avoué ce décalage grandissant entre les politiciens du Système et les Français. «Dans l’opinion, si vous voyez les positions dominantes, on rétablirait la peine de mort et on virerait tous les immigrés. Donc, soyons attentifs…» a mis en garde ce dirigeant socialiste…
Sans aller jusque là, rappelons avec Bruno Gollnisch, les études sérieuses et convergentes pointant le coût terrible pour nos finances publiques et la prospérité des Français d’une immigration débridée. Selon les différentes hypothèses, les définitions retenues pour les populations étudiées et le périmètre des dépenses et des recettes analysé, ce surcoût budgétaire dû à l’immigration est annuellement de 17 milliards dans la dernière étude de Jean-Paul Gourévitch (2012), de 42 milliards pour Pierre Milloz (1997), de 73 milliards pour Yves-Marie Laulan (2012), de 84 milliards dans l’étude toute aussi pointue et fouillée d’ André Posokhow (2014).
Plutôt que de dépouiller les familles françaises et de réduire comme peau de chagrin les moyens de notre Défense nationale voilà une piste sérieuse d’économie. Elle recevrait l’assentiment d’au moins deux Français sur trois, mais elle est farouchement refusée par l’UMPS… .
Mais depuis quand les souhaits des Français sont-ils pris en considération par ce Systéme, la caste bruxelloise et autres autorités morales? Jules Renard disait « Oui, le peuple. Mais il ne faudrait pas voir sa gueule ». Et même idéalement l’empêcher de s’exprimer sur les sujets sérieux ajouteraient aujourd’hui les amis de MM. Bartolone et Attali.