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« Une question de vie ou de mort »

sarkozy bisC’était à prévoir, et nous avons connu dans le passé des manœuvres, des intimidations, des agressions verbales et physiques de même nature, la montée en puissance du FN déclenche l’ire vengeresse d’une partie de nos adversaires de l’UMPS. Nicolas Sarkozy, cet homme qui a avoué que « la France,  son histoire, ses paysages (le) laisse froid » est a contrario « chaud bouillant » dans sa hargne  vis-à-vis de  l’opposition  nationale, populaire et sociale. Une vindicte martelée sur la place publique, exprimée de concert avec Manuel Valls et les pontes socialo-communistes, qui contribue à distiller et à instaurer un climat de violence. En témoignent les agressions dont ont été victimes des militant(e)s frontistes ces dernières semaines, les pressions exercées sur nos candidats pour les faire craquer, ou encore les déprédations, vols et tagues menaçants commis dans le nuit  de mardi à mercredi dans les locaux de la maire FN d’Hénin-Beaumont.

 La stratégie clairement affichée par l’UMPS consiste à cogner sur l’opposition patriotique tandis que les médias se chargent de grossir démesurément les quelques (rares) dérapages verbaux repérés dans le camp des nationaux et de minorer les attaques physiques dont les frontistes ont été l’objet. Imaginons que des militants FN se soient amusés à incendier une mairie,  à agresser une militante de gauche, ces faits seraient ils passés inaperçus  ou auraient ils étaient exposés dans Journaux télévisés de 20h  avec l’emballage anxiogène que l’on devine? Posez la question…

Le site de TF1 s’en faisait l’écho le 24 mars  «avant, il le claironnait en privé. Mais vendredi dernier, Nicolas Sarkozy l’a dit pour la première fois à Valeurs Actuelles avec un ton militaire : je vais faire la guerre à Marine Le Pen(…).  C’est d’ailleurs en ces termes qu’il s’est adressé mardi matin à ses troupes à l’Assemblée. Il faut attaquer le FN brutalement, frontalement car c’est une question de vie ou de mort pour l’UMP, a-t-il affirmé », «impressionné par les résultats des candidats de Marine Le Pen au premier tour des départementales ».

Et le site d’exposer le « plan secret », « la stratégie d’attaque de Nicolas Sarkozy contre le FN : «  D’abord, enfermer Marine Le Pen dans une image de leader au programme économique d’extrême-gauche qui soutient la politique d’Alexis Tsipras en Grèce(…). Deuxième élément, la dénonciation implacable de tout accord avec le Front National (…). Troisième fusée du plan de Nicolas Sarkozy, la combinaison d’une alliance avec le centre et d’un discours ferme et de droite décomplexée en direction de son électorat (…)°  Mais sachant bien que cette ligne va déplaire à l’UDI (…) il va la compenser avec une extrême bienveillance envers les troupes de Jean-Christophe Lagarde, en termes d’investitures ou de négociations. Ce grand écart stratégique va être très difficile à tenir pendant deux ans, mais Nicolas Sarkozy estime que c’est le seul qui peut lui permettre d’accéder au second tour et d’endiguer la progression du Front National. »

En fait de « plan secret », rien de bien nouveau sous le soleil, du sarkozyme pur jus: un mauvais cocktail à base de mensonges, d’approximations,  d’entourloupes visant à cocufier  une seconde fois les Français en général et le peuple de droite en particulier, pour  réitérer en 2017 le hold-up électoral de 2007…

Dans les faits et derrière les attaques contre la gauche, l’ennemi principal est bien à l’évidence la droite nationale. Il  est simple de constater  que  si un élu ou un cadre UMP appelait à voter pour le candidat FN le mieux placé ou encore en lice à ce second tour des élections départementales pour faire barrage aux socialo-communistes, il serait exclu manu militari du parti sarkozyste.

Ce qui n’est pas le cas de personnalités de  l’UMP «bravant » le ni-ni pour demander aux électeurs de droite de mettre dimanche prochain dans l’urne  un bulletin socialo-communiste pour  « faire barrage au FN »

 Il ya  des cas dans la Drôme, le Vaucluse, mais le plus vindicatif localement est peut être  le  déplorable sénateur-maire UMP de Nîmes, l’humaniste républicain  Jean-Paul Fournier, qui appelle à voter pour la gauche dans les neuf cantons du Gard (sur 22) où le second tour se joue entre le FN et la gauche. «Ce n’est pas la première fois que je prends une telle position. Je ne veux pas que ces gens-là arrivent au pouvoir», affirme Fournier qui a déjà appelé à voter communiste contre le FN !

Dans le département de l’Aisne, celui du tout aussi humaniste frère du Grand Orient,  Xavier Bertrand, le binôme UMP arrivé en troisième position à Essômes-sur-Marne s’est aussi retiré  pour «donner toutes ses chances au parti républicain. C’est une question de morale personnelle», (sic) expliquent les candidats sarkozystes.

Bref, ce personnel politique là incarne jusqu’à la caricature la définition  qu’en donnait Marine mercredi soir à Hénin-Beaumont lors d’une réunion publique, tançant ses  «élus de droite et de gauche (qui)  s’entendent comme larrons en foire, mènent exactement la même politique». Les Valls, les Sarkozy leurs clones locaux les membres du « Club des Havanes, puisqu’ils aiment fumer de beaux cigares les pieds sur leurs bureaux » ou du «ROM, comme rassemblement des organisations mondialistes». Tous ses beaux esprits qui depuis quarante ans ont fait en sorte  «que nos enfants sortent de l’école en sachant qui est Mahomet et pas qui est Clovis».

Sarkozystes  qui décidemment peu au fait des réalités du terrain et de l’état d’esprit des Français, n’ont pas compris ( ?!) que les électeurs de  l’UMP sans candidats ce dimanche seront nombreux à voter FN dont ils se sentent infiniment plus proches que de la gauche.

Français, de droite  notamment, qui n’aiment pas non plus la vulgarité, les attaques grossières, les insultes de M. Sarkozy à l’endroit de  Marine qui ont filtré dans la presse.

Français qui n’aiment pas la lâcheté  qui s’abrite  derrière les airs bravaches.  Lundi matin,  Marine Le Pen avait répondu positivement à l’idée soumise par Jean-Jacques Bourdin d’un face à face avec Nicolas Sarkozy sur les antennes de  BFMTV et RMC. Courage fuyons, Sarkozy s’est dérobé et a refusé. 

Hier sur boulevard voltaire,  Charlotte d’Ornellas relevait assez cruellement que c’est pourtant ce même Sarkozy  « qui affirmait devant le groupe UMP à l’Assemblée qu’il fallait attaquer le FN brutalement, frontalement  car c’était  une question de vie ou de mort  pour son parti .Le lendemain, le même homme refuse un débat avec… le FN ! Comment compte-t-il convaincre ? ».

« Il est, par ailleurs, bon de rappeler qu’en 2012, entre les deux tours de la présidentielle, Nicolas Sarkozy s’était moqué de François Hollande qui refusait de débattre avec lui : C’est difficile de débattre tout seul , avait-il lancé lors d’un meetingLe 27 novembre dernier, à Nîmes, il déclarait :  Un homme politique digne de ce nom, ça n’a pas peur de la contradiction, ça n’a pas peur du débat. Que doivent en conclure les électeurs ? ».

Sarkozy a menti, failli,  rabaissé la France, plongé notre pays sous son quinquennat dans une situation économique, sociale, sécuritaire, identitaire gravissime dont M. Hollande a hérité. Situation dramatique encore aggravée par la gauche constate Bruno Gollnisch, puisque le logiciel de l’UMP et du PS  est  peu ou prou le même.  

Un Sarkozy qui, de manière assez troublante, reprend aujourd’hui tous les éléments de langage de son ami, l’escroc intellectuel Bernard-Henry Lévy, pour  conspuer l’opposition nationale, patriotique, souverainiste et ses représentants. Un Sarkozy sans épaisseur, qui ne saurait incarner un avenir d’espoir pour la France et les Français, simple exécutant  programmé pour mettre en place la « France d’après », celle de l’avènement du mondialisme, une France débarrassée de ses racines physiques et de son âme.  « Ce sont les surfaces les plus lisses qui prennent le mieux la peinture » notait Louis-Ferdinand Céline…

Unis les Français sont invincibles, nous pouvons encore  faire échec à cette politique là, c’est cela la véritable question de vie ou de mort .

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