« Pour les réfugiés bénéficiaires du nouveau système, il ne sera pas question de choisir la destination. Certes, 17.036 iront en Allemagne, terre de leurs rêves. Mais les autres iront ailleurs, y compris en Hongrie (1294), l’un des pays les plus hostiles à leur arrivée». Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a cependant fait comprendre que ce Conseil européen ne sera pas de tout repos pour les partisans de cette immigration puisqu’il a d’ores et déjà dénoncé «l’impérialisme moral de Mme Merkel».
Il est loisible également de douter du pari selon lequel les migrants dispersés dans les pays qui n’on pas leurs faveurs y resteront plutôt que de gagner d’autres nations de l‘UE aux législations, aux avantages sociaux et aux conditions d’accueil plus favorables…
Les nouveaux arrivants, est-il précisé, devront «se faire en registrer dans des hotspots – créés et gérés par l’Union européenne en Italie et en Grèce ». Ils ont vocation à identifier les arrivants et de faire une sélection entre ceux qui peuvent bénéficier d’une protection et ceux qui, considérés comme des migrants économiques, sont voués au retour».
Voués au retour ? Mais cette vague de régularisation en appellera mécaniquement d’autres car elle sera bien perçue comme un appel d’air et une invitation supplémentaire au départ pour des dizaines de millions de malheureux. Quant aux déboutés, combien s(er)ont-ils réellement expulsés car ne répondant pas aux critères énoncés ? Chacun sait que la plupart des centaines de milliers d’immigrés clandestins qui sont entrés rien qu’en France ces dernières années ne sont pas des réfugiés politiques (eux-mêmes potentiellement au nombre de dizaines de millions rien qu’en Afrique), mais bien des migrants économiques qui ne sont que très rarement reconduits dans leur pays d’origine.
Marchant décidément dans les pas de Mme Merkel, François Hollande a menacé hier soir les Etats d’Europe centrale et de l’Est hostiles à l’accueil des immigrés, de subir des sanctions économiques de la part de l’UE (via les fonds structurels ?), s’ils n’appliquaient pas le plan de répartition des « migrants ». Menace homérique puisque rien ne permettrait à M Hollande de la mettre à exécution mais cette pression psychologique, ô combien maladroite, exercée sur ces Etats ne va pas améliorer l’image de la France dans les pays concernés…
Pour exercer ce terrorisme intellectuel xénomaniaque, qui semble désormais sa seule raison d’être depuis qu’il s’est détourné des aspirations populaires, le Parti socialiste ne recule pas devant le ridicule. Deux députés PS et membres du cercle de réflexion antinationale Terra Nova, Alexis Bachelay et Yann Galut, ont lancé la semaine dernière une pétition (qui a fait un gros bide) pour réclamer l’éviction du maire de Béziers Robert Ménard. Au motif que ce dernier est apparu dans une vidéo où on le voit dénoncer la présence d’immigrés clandestins en provenance de Syrie dans des appartements du quartier de La Devèze, dans sa ville.
M. Menard a reçu en riposte le soutien d’une autre pétition en faveur de la liberté d’expression, hébergée sur le site boulevard voltaire, qui a recueilli d’ores et déjà en quelques heures le triple de signatures de celle du PS.
Voila qui ne devrait pas remonter le moral de M. Galut ancien de SOS racisme, auteur dernièrement d’un indigent petit « guide anti FN ». Ni calmer les nerfs de M. Bachelay, par ailleurs vice-président du groupe d’amitié France-Qatar à l’assemblée –ceci explique peut être cela…- qui s’était signalé en juillet par la violence idiote des ses propos contre notre camarade Nicolas Bay, à l’occasion des discussions sur le projet de loi sur le droit des étrangers.
Socialo-immigrationnistes qui ne se réjouiront pas non plus de la relaxe hier du journaliste et essayiste Eric Zemmour par le tribunal correctionnel de Paris. Il était poursuivi pour « diffamation raciale » par les habituelles officines subventionnées par nos impôts. Il lui était reproché d’avoir évoqué, lors d’une chronique sur RTL le 6 mai 2014, « les bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d’Africains qui dévalisent, violentent ou dépouillent. »
Le langage de vérité heurte toujours les chastes oreilles des utopistes immigrationnistes et des professionnels de l’antifrontisme. Hier toujours, le maire FN de Beaucaire (Gard), Julien Sanchez, a été lui incroyablement condamné par le tribunal correctionnel de Nîmes à 1 500 euros d’amende pour « injure » envers une syndicaliste CGT et à verser 1 000 euros à chacune des quatre parties civiles, l’enseignante, et trois émanations du syndicat CGT ! Son crime? Avoir dénoncé dans un communiqué des syndicalistes « dont le comportement n’a rien à envier à celui de racailles.» Julien a annoncé qu’il allait faire appel. «Ils peuvent me faire condamner, installer la guillotine devant le palais de justice, je continuerai à dire ce que j’ai à dire ! »
Faire taire les opposants, les intimider, tenter d’abîmer leur image en les accusant de malversations diverses… Manier la grosse matraque judiciaire est un classique qui ne se dément pas depuis l’arrivée de Christiane Taubira au ministère de la Justice ; pour le plus grand bonheur des extrémistes du Syndicat de la magistrature.
La présidente du FN comparaîtra ainsi à Lyon le 20 octobre ou elle devra répondre de l’accusation d’ «incitation à la haine raciale». Marine se voit reprocher son avis sur « les prières de rue » organisées par des mahométans prosélytes dans certains quartiers de nos villes. C’était en décembre 2010, à Lyon, lors d’une réunion publique devant des militants, dans le cadre de la campagne interne pour succéder à Jean-Marie Le Pen à la tête du FN.
Les grands gourous de l’antiracisme à géométrie variable, ceux qui instrumentalisent les drames du passé pour mieux culpabiliser nos compatriotes et leur imposer le multiculturalisme, s’étaient sentis aussi certainement visés par ses propos. «Je suis désolée, avait-elle dit, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s’il s’agit de parler d’Occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça (les prières de rue, NDLR) c’est une occupation du territoire. » « C’est une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s’applique, c’est une occupation. Certes, il n’y a pas de blindés, pas de soldats, mais c’est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants ».
Interrogée par l’AFP hier sur sa présence à l’audience, Marine a répondu: «Oui bien sûr ! Je ne vais pas rater une telle occasion!». Avant d’ajouter sur twitter : «On est plus prompt à poursuivre ceux qui dénoncent les comportements illégaux des fondamentalistes qu’à poursuivre les fondamentalistes qui ont des comportements illégaux. »
Bruno Gollnisch apporte comme tous les amoureux de la France et les défenseurs de la liberté d’expression, son soutien plein et entier à Marine ; comme plus largement à tous nos amis, à tous les résistants qui ont subi hier et subiront demain les foudres des Torquemada du politiquement correct, des grands prêtres de la religion cosmopolite.