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Ils ne nous feront pas taire

liberte-expressionAvant la réunion ce soir  d’un Conseil européen extraordinaire à Bruxelles, et  après trois jours de discussions visant principalement à faire plier les Etats récalcitrants,  Le Figaro rapporte aujourd’hui que « les Européens se sont répartis la prise en charge de 120.000 demandeurs d’asile débarqués en Italie et en Grèce, afin de soulager ces deux pays.» Certes, «la solution est ponctuelle. Elle évacue le problème mais ne donne pas les moyens de gérer une crise humanitaire qui s’annonce longue (…). L’annonce par Angela Merkel que l’Allemagne ne renverrait plus les demandeurs d’asile syriens arrivés sur son territoire a en effet créé un effet d’appel considérable, déplore un diplomate européen de haut rang. (…). L’accord a éliminé toute idée de quotas. Personne ne veut créer un mécanisme permanent de répartition, a expliqué un des négociateurs. L’opposition des pays d’Europe centrale  -la résistance de la  Hongrie, de la République tchèque, de la Roumanie, de la Slovaquie a été vive, NDLR)-   a tué la proposition défendue par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. »

  « Pour les réfugiés bénéficiaires du nouveau système, il ne sera pas question de choisir la destination.  Certes, 17.036 iront en Allemagne, terre de leurs rêves. Mais les autres iront ailleurs, y compris en Hongrie (1294), l’un des pays les plus hostiles à leur arrivée». Le  Premier ministre hongrois Viktor Orban a cependant  fait comprendre  que ce Conseil européen ne sera pas de tout repos pour les partisans de cette immigration  puisqu’il a d’ores et déjà dénoncé  «l’impérialisme moral de Mme Merkel».

Il est loisible également de douter du pari selon lequel les migrants dispersés dans les pays qui n’on pas leurs faveurs  y resteront plutôt que de gagner d’autres nations de l‘UE aux législations, aux avantages sociaux et aux  conditions d’accueil plus favorables…

Les nouveaux arrivants,  est-il précisé,  devront «se faire en registrer dans des hotspots – créés et gérés par l’Union européenne en Italie et en Grèce ». Ils ont vocation  à  identifier les arrivants et de faire une sélection entre ceux qui peuvent bénéficier d’une protection et ceux qui, considérés comme des migrants économiques, sont voués au retour».

Voués au retour ? Mais cette vague de régularisation en appellera mécaniquement d’autres car elle  sera bien perçue comme  un appel d’air et une invitation supplémentaire  au départ pour des dizaines de  millions de malheureux. Quant aux déboutés,  combien s(er)ont-ils  réellement expulsés car  ne répondant  pas aux critères énoncés ? Chacun sait que la plupart des centaines de milliers d’immigrés clandestins qui sont entrés rien qu’en France ces  dernières années ne sont pas des réfugiés politiques (eux-mêmes potentiellement au nombre de dizaines de millions rien qu’en Afrique),  mais bien  des migrants  économiques qui ne sont que très rarement reconduits  dans leur pays d’origine.

Marchant  décidément dans les pas de  Mme Merkel, François Hollande a menacé hier soir les Etats d’Europe centrale et de l’Est  hostiles à l’accueil des immigrés, de subir  des  sanctions économiques de la part de l’UE (via les fonds structurels ?),  s’ils n’appliquaient pas le plan de répartition des « migrants ». Menace homérique puisque rien ne permettrait à M Hollande de  la mettre à exécution  mais cette  pression  psychologique, ô combien maladroite, exercée sur  ces Etats ne va  pas améliorer l’image de la France  dans les pays concernés…

Pour exercer ce terrorisme intellectuel xénomaniaque, qui semble désormais sa seule raison d’être depuis qu’il s’est détourné des aspirations populaires, le Parti socialiste  ne recule pas devant le ridicule. Deux députés PS et membres du cercle de réflexion antinationale Terra Nova,  Alexis Bachelay et Yann Galut,  ont lancé la semaine dernière une pétition (qui a fait un gros bide) pour réclamer l’éviction du  maire de Béziers Robert Ménard.  Au motif que ce dernier est apparu dans  une  vidéo où on le  voit  dénoncer la présence d’immigrés clandestins en provenance de  Syrie dans des appartements du quartier de  La Devèze, dans sa ville.

M. Menard a reçu en riposte le soutien d’une autre pétition en faveur de la liberté d’expression,  hébergée sur le site boulevard voltaire,   qui a recueilli d’ores et déjà  en quelques heures le triple de signatures  de celle du PS.

Voila qui   ne devrait pas  remonter le moral de M. Galut  ancien de  SOS racisme,  auteur dernièrement  d’un indigent  petit  « guide anti FN ». Ni calmer les nerfs  de  M. Bachelay, par ailleurs  vice-président  du groupe  d’amitié France-Qatar à l’assemblée  –ceci explique peut être cela…-  qui s’était signalé en juillet par la violence idiote des ses propos contre notre camarade  Nicolas Bay,  à l’occasion des discussions  sur le projet de loi sur le droit des étrangers.

Socialo-immigrationnistes qui ne se réjouiront pas non plus de la relaxe hier  du journaliste et essayiste Eric Zemmour  par le tribunal correctionnel de Paris. Il était poursuivi  pour « diffamation raciale » par les habituelles officines  subventionnées par nos impôts. Il lui était reproché d’avoir évoqué, lors d’une chronique sur RTL le 6 mai 2014, « les bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d’Africains qui dévalisent, violentent ou dépouillent. »

Le langage de vérité heurte toujours les chastes oreilles des  utopistes immigrationnistes et des professionnels de l’antifrontisme. Hier  toujours, le maire FN de Beaucaire (Gard), Julien Sanchez, a  été lui   incroyablement  condamné par  le tribunal correctionnel de Nîmes à 1 500 euros d’amende pour « injure » envers une syndicaliste CGT et   à verser 1 000 euros à chacune des quatre parties civiles, l’enseignante, et trois émanations du syndicat CGT !  Son crime?  Avoir dénoncé  dans un communiqué des syndicalistes « dont le comportement n’a rien à envier à celui de racailles.» Julien  a annoncé qu’il allait faire appel. «Ils peuvent me faire condamner, installer la guillotine devant le palais de justice, je continuerai à dire ce que j’ai à dire ! »

Faire taire les opposants, les intimider, tenter d’abîmer leur image en les accusant de malversations diverses… Manier  la grosse matraque judiciaire est un classique qui ne se dément pas depuis l’arrivée de Christiane Taubira au ministère de la Justice ;  pour  le plus  grand bonheur des extrémistes du Syndicat de la magistrature.

La présidente du FN  comparaîtra  ainsi à Lyon le 20  octobre ou elle devra répondre de l’accusation  d’ «incitation à la haine raciale».  Marine se voit reprocher son avis  sur « les prières de rue »  organisées  par des mahométans prosélytes  dans certains quartiers de nos villes. C’était  en décembre 2010, à Lyon, lors d’une réunion publique devant des militants,  dans le cadre de la campagne interne pour  succéder à Jean-Marie Le Pen à la tête du FN.

Les grands gourous  de l’antiracisme à géométrie variable, ceux  qui instrumentalisent  les drames du passé pour mieux culpabiliser nos compatriotes et leur imposer le multiculturalisme, s’étaient sentis aussi  certainement visés par ses propos. «Je suis désolée, avait-elle dit,  mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s’il s’agit de parler d’Occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça (les prières de rue, NDLR) c’est une occupation du territoire. » « C’est une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s’applique, c’est une occupation. Certes, il n’y a pas de blindés, pas de soldats, mais c’est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants ».

Interrogée  par l’AFP hier  sur sa présence à l’audience, Marine a  répondu: «Oui bien sûr ! Je ne vais pas rater une telle occasion!». Avant d’ajouter sur twitter :  «On est plus prompt à poursuivre ceux qui dénoncent les comportements illégaux des fondamentalistes qu’à poursuivre les fondamentalistes qui ont des comportements illégaux. »

Bruno Gollnisch apporte comme tous  les amoureux de la France  et les défenseurs de la liberté d’expression, son soutien plein et entier à Marine ;  comme plus largement  à tous nos amis, à tous les résistants  qui ont subi hier  et subiront demain  les foudres des Torquemada du politiquement  correct, des grands prêtres de la religion cosmopolite.

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