Nous pourrions aussi demander à l’humaniste Claude Bartolone ce qui l’amène, lui et ses amis, à cet acharnement, cette obsession, cette fureur même, consistant à nier les différences et les caractéristiques ethniques quand elles concernent notamment les Européens.
Comme le notait Philippe Delbauvre (voxnr), «il y a une incohérence à célébrer les peuples premiers comme les indiens, soient-ils d’Amazonie ou d’Amérique du nord, tout en refusant de célébrer les autres races. Il me semble que c’est un noir qui a évoqué sa négritude. Faudrait-il pratiquer l’autodafé de ses ouvrages pour ce motif ? (…) L’idée qu’il existe au monde un homme unique est une faute. N’importe quel étudiant en licence d’ethnologie le sait. Les ouvrages universitaires en disent assez long sur le sujet.»
Cette mauvaise foi éclatante, cette duplicité étaient aussi bien présentes à l’occasion des réponses apportées mercredi par Bernard Cazeneuve, dans les locaux de l’assemblée nationale, aux questions qui lui ont été posées par Bruno Gollnisch dans le cadre de l’audition du Ministre de l’Intérieur sur les questions migratoires.
Un article paru hier dans l’Ardennais (Union-Ardennais), sous la plume de madame Valérie Léonard, relate d’ailleurs de manière bien partiale et tronquée cette audition. Notamment la question posée par le député européen frontiste à M. Cazeneuve , à savoir si les reconduites forcées à la frontière se faisaient aux frontières limitrophes de la France (prenant le cas de Charleville-Mézières qui parle à de très nombreux Français comme ville frontière avec la Belgique), permettant aux clandestins de revenir très facilement le lendemain par un autre chemin.
Se voulant spirituel, ce ministre a manié l’ironie en croyant bon de préciser que Charleville-Mézières n’était pas en Belgique mais en France, ce qui était justement la question que lui était posée : reconduite à nos propres frontières ou dans les pays d’origine? La journaliste de l’Ardennais parle dans sa manchette du «grand moment de solitude» de Bruno Gollnisch lors de cette réponse du ministre. « Pour un peu de partialité, et plutôt que de régurgiter sans vérifier les cancans qu’on lui fournit» a souligné le dirigeant FN, nous invitons Mme Léonard à consulter la vidéo de cette audition dont l’extrait a été diffusé hier sur ce blogue. Ainsi, «chacun pourra se faire juge de la frontière entre la précipitation ou le parti-pris» précise Bruno, qui a une parfaite connaissance de cette région de notre beau pays et dont le défunt ancêtre, Edmond Gollnisch, fut jadis maire de Sedan…
Il s’agit aussi de remarquer que M. Cazeneuve n’a pas su répondre sur le fond, de manière claire et précise (et pour cause) aux questions portant sur la réalité effective du chiffre des reconduits à la frontière. Un récent rapport du Conseil d’Etat établissait que 90% des déboutés du droit d’asile restaient en fait chez eux chez nous.
A la vérité le bilan de M. Cazeneuve à la tête du ministère de l’Intérieur, de Calais à Marseille, sur le front de la lutte contre l’insécurité comme sur celui de de l’immigration clandestine, est aussi médiocre que celui de son (de ses) prédecesseur(s).
Pour être tout à fait juste, M. Cazeneuve a un sens bien à lui des priorités, comme lors du 14 Juillet, lorsqu’il avait fait arrêter « préventivement » plusieurs responsables et militants FN parisiens par crainte de sifflets durant le passage du chef de l’État sur les Champs-Élysées. A contrario comme le rapportait Valeurs Actuelles il s’était montré « totalement incapable d’user de ces mêmes mesures préventives — cette fois justifiées — à l’encontre des écolocasseurs de Dijon, Toulouse ou Nantes fichés par ses services ( Conséquence : des dizaines de policiers blessés, dont certains à l’acide, des rues entières dévastées, des monuments aux morts profanés, des murs recouverts de tags appelant au meurtre : Flics, porcs, assassins, Un flic, une balle, justice sociale… Ce fut déjà le cas, le 19 juillet, pour la manifestation propalestinienne de Barbès, à Paris, qui a dégénéré en émeute… malgré son interdiction ».
Bernard Cazeneuve incarne de fait la figure assez caricaturale du militant franc maçon antinational qui comme M. Valls ne manque pas de recevoir les différentes obédiences des fils de la veuve au ministère. C’est avec la satisfaction que l’on imagine qu’il a entendu la déclaration du ministre de l’Education « nationale », Najat Vallaud-Belkacem, le 27 septembre l’occasion le 5ème Dîner de la Grande Loge de France (GLDF) : «Je sais ce que la République et l’Ecole doivent à la Franc-Maçonnerie depuis deux siècles, comme le droit à la contraception doit beaucoup à la GLDF. » Hélas nous aussi nous le savons et en voyons les sinistres résultats…
Des propos auxquels font écho les propres déclarations du ministre de l’Intérieur sur cette « laïcité (qui) porte en elle l’espérance de l’affranchissement de l’homme, par le dépassement de tous les dogmatismes ». Et qui assène qu’évoquer les racines chrétiennes de la France, c’est « faire une relecture historique frelatée » qui a « rendu la France peu à peu nauséeuse ». C’est en tout cas « brader l’héritage laïque de la France ».
Ce n’est pas peu dire que cette laïcité là, hors-sol, arme de destruction massive de l’identité française, n’est pas la nôtre et qu’il serait bien inspiré d’écouter plutôt une républicaine comme l’essayiste Makila Sorel, membre du haut comité à l’intégration, jusqu’à la dissolution il y a trois ans par François Hollande, qui écrivait : « Nous devons rompre avec l’idéologie victimaire qui inspire toute notre politique d’intégration et qui a échoué : On demande aux peuples Européens de disparaître, c’est une entreprise terrifiante ! »
Une entreprise terrifiante dont il est encore temps de se libérer.