Si les politiques n’ont rien compris, Claude Askolovitch lui, tout fidèle adversaire du FN qu’il est, a parfaitement saisi le décalage croissant entre les idées dominantes au sein de la caste au pouvoir et le peuple français. Dans son article mis en ligne le 12 janvier sur slate.fr («La république est un policier Front National»), il évoque le sondage Cevipof que nous commentions lundi sur ce blogue, faisant état d’une forte poussée du vote FN chez les fonctionnaires.
Il s’intéresse plus particulièrement à la progression du vote national chez les militaires et les policiers ou celui-ci est maintenant majoritaire, sachant que «les policiers votent plus FN que les militaires ». «Oubliez les clichés sur l’armée tissée de badernes fascisées, les flics au contact de la brutalité du pays les dépassent en marinisme. Et aussi cela: les retraités votent moins FN que les gens en activité: c’est maintenant que cela se passe, pas dans les nostalgies. Bref. En chiffres brut, ils sont 7 policiers en activité sur 10 à annoncer au Cevipof, à la fin novembre, que le Front est désormais leur choix ».
M. Askolovitch, constate avec la même sincérité que «Valls parle, mais ses paroles sont sans influence sur une France exaspérée. Avant même de parler des frontistes, l’irréalité du socialisme de pouvoir apparaît pour ce qu’elle est: une sincérité confinant à l’imposture poignante.»
Et de noter encore qu’au moment où «à Cologne, des jeunes immigrés en frustration sexuelle terrorisent et brutalisent des jeunes femmes le jour de la Saint-Sylvestre », « allez, après ça, expliquer que seule Marion Maréchal-Le Pen serait mauvaise pour les femmes, au prétexte qu’elle attaque le planning familial. Voilà le paysage.»
Planning familial que Marion a eu tout à fait raison de mettre en cause, celui-ci étant aussi connu pour sa propagande multiculturaliste, ses attaques virulentes, notamment en période électorale, contre le FN. D’autant que si la démographie des autochtones Européens n’est pas encouragée (euphémisme), celle des migrants est sollicitée à plein, et ce n’est pas là uniquement la politique désastreuse, proprement hallucinante, suivie par Angela Merkel et soutenue par des figures bien connues du mondialisme.
Non, nous la voyons aussi à l’œuvre en France métropolitaine et de manière caricaturale à Mayotte, nouveau département français (avec tous les avantages afférents) car voulu comme tel par Nicolas Sarkozy lors de son quinquennat…
On apprenait ainsi dans un article paru en ligne du Journal de Mayotte, que le centre hospitalier de Mayotte (CHM) et les maternités périphériques de l’île «(ont) pulvérisé (leur) record du nombre de naissance annuel », 9200 en 2015 selon les décomptes en cours. « Selon les rapports d’activités de la maternité, après les 6.644 naissances de 2013 et les 7.374 bébés de 2014, un total de 9.200 naissances représenterait une augmentation de 24% d’une année sur l’autre, du jamais vu (…). L’hypothèse des 8.500 naissances en 2015 évoqué au mois d’août dernier ayant été pulvérisé. Peut-on dépasser les 10.000 en 2016 ? ».
Ce qui n’est pas dit ici, mais que tout le monde sait constate Bruno Gollnisch, c ’est que cette explosion des naissances est due à la progression parallèle de l’immigration clandestine, les immigrées, comoriennes principalement, venant accoucher spécialement à Mayotte pour faire des bébés français et devenir inexpulsables.
Il y a plus de trois ans déjà, en décembre 2012, Le Monde indiquait que «les flux (d’immigrés) en provenance du 139e pays le plus pauvre au monde sur 182 (les Comores, NDLR) ont atteint des proportions telles que si des médecins examinaient Mayotte, ils concluraient sans doute à son état d’épuisement». « La pression est telle que le rapport démographique a atteint des records : 40 % des 212 000 habitants de Mayotte sont désormais d’origine comorienne (+ 25 % depuis 2007). La plupart sont en situation irrégulière. Même l’éducation nationale ne suit plus:25 % à 40 % des élèves sont issus de familles sans papiers.»
«En quelques année, indiquait en 2011 Marie-Luce Penchard, alors ministre de l’Outre-mer, «le nombre d’enfants scolarisés dès l’âge de 3 ans a été doublé» (75 % des 72 000 enfants scolarisés à l’école primaire à Mayotte sont étrangers, NDLR).
Nous l’écrivions sur ce même blogue, Sur l’île, les Français, Métros et Mahorais réunis, seraient 130 000, les immigrés comoriens 50 000, probablement le double selon certaines sources. Les 20 000 comoriens expulsés chaque année reviennent dans la foulée sur ce territoire français. Insécurité, délinquance violente, racisme anti-français font partie du quotidien.
Cette incapacité criminelle des autorités françaises, à Mayotte comme dans les villes babélisées, submergées en Métropole, à faire respecter la loi, l’intégrité territoriale, notre identité est patente. «Voilà, le paysage», pour reprendre la formule M. Askolovitch. Puissent les Français en prendre conscience rapidement avec la même acuité que les dirigeants du FN depuis quarante ans et ceux qui sont en permanence «au contact de la brutalité (dans tous les domaines) du pays.»