Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

Les Français ont raison d’être inquiets

rodin le penseurAu lendemain du passage de Marine Le Pen au journal télévisé de TF1,  le militant de gauche et journaliste Bruno Roger-Petit, se livrait le 9 février sur le site du journal Challenges à un de  ses éditos  habituels sur le FN. Sans grande originalité, il y étalait ses obsessions, ses sentences, prononçait ses mantras de conjurations, étalait  son psittacisme fiévreux de grand prêtre du politiquement correct. Comme pour s’en convaincre,  il affirmait que les portes du pouvoir resteraient closes devant le nez de l’opposition nationale. D’ailleurs assénait-il, «Marine Le Pen a compris que le principal handicap du Front National résidait dans sa totale absence de respectabilité. Et que sans respectabilité, il n’est pas de crédibilité ». Notre analyste s’indignait  de ce  que la présidente du FN  ait cité ce soir là cette phrase de Raymond Aron: « L’Etat doit être respecté à l’extérieur et en paix à l’intérieur ». Horresco referens ! Une incongruité pour M. Petit car Aron était un «philosophe libéral, l’atlantiste», «chroniqueur raisonnablement conservateur (sic)du Figaro et de L’Express  ,  le condisciple de Sartre et Nizan à Normale Sup».

Rassurons notre petit Torquemada : lorsque il est arrivé à  Bruno Gollnisch de  citer  Lénine et Karl Marx,  aux  dirigeants du Front  Jaurès, Rocard ou Clémenceau c’est pour appuyer une démonstration,  un élément ou des  valeurs portés par notre programme. Mais tout le monde l’avait compris… sauf M. Petit et ses amis ?

Bruno Roger-Petit  se plait aussi  à opposer  Marine à Marion Maréchal-Le Pen , la méchante qui saborderait « le plan com » sur « la France apaisée » en reprenant  «l’ensemble des couplets traditionnels qui fondent l’extrême droite française traditionnelle » (sic).

Comme preuve de ce qu’il avance, le journaliste cite cette phrase de Marion sur RMC qui  prouverait qu’elle  «(stigmatise) les immigrés »: « Lorsqu’on entre dans notre pays, on doit en respecter les lois, mais aussi nos mœurs et notre culture». Si l’indignation de Bruno Roger-Petit en dit long sur les limites intellectuelles du personnage, elle est surtout emblématique du  décalage existant  entre les Français et la caste  progressiste en plein  déni du réel. La réflexion de bon sens de  Marion  est bien évidemment partagée par une écrasante majorité de Français.

Français qui voient aussi non sans inquiétudes les conséquences  de l’énorme vague migratoire qui s’est abattue  sur l’Allemagne et dont ils redoutent  de subir les conséquences,  par effet de ricochet  ou de vase  communicant. Un  sujet sur lequel le sommet de Bruxelles qui s’achève aujourd’hui devrait aussi apporter des réponses  claires aux Européens…Mais ne rêvons pas!

Valeurs actuelles relayait les données partielles dévoilées par le Bureau pénal fédéral allemand(BKA),  et citées également par le  Daily Express : « les infractions commises par des migrants en Allemagne», «essentiellement en provenance de Syrie, d’Afghanistan et d’Irak », « ont explosé de 79% en 2015 par rapport à l’année précédente », « 92 000 infractions de plus qu’en 2014.»

« (…) Trois länder, en l’occurrence Hambourg, Brême et surtout la Rhénanie du Nord-Westphalie n’ont pas souhaité divulguer leurs statistiques (…) Ce qui signifie que les agressions sexuelles commises le soir du Nouvel An à Cologne n’ont guère été prises en compte au sein de ces statistiques. En outre, le rapport souligne que 240 tentatives de meurtres ont été perpétrées par des migrants – contre 127 en 2014 (…)  un allemand a été tué par des migrants quand 27 réfugiés étaient assassinés par d’autres réfugiés ».

Ajoutons que si plus de 20.000 migrants ont été  renvoyés  d’Allemagne en 2015, soit deux fois plus qu’en 2014, ce chiffre reste bien  évidemment dérisoire au regard du nombre d’entrées  sur le territoire allemand.

 Le salon beige citait  d’ailleurs  Mgr Rabban Al Qas,  évêque chaldéen de Zakho en Irak,  qui,  interrogé par la télévision polonaise TV Republika, mettait en garde sur la  qualité des migrants que les cénacles euromondialistes, le microcosme médiatico-progressiste nous exhortent  d’accueillir les bras ouverts.

« Le problème» affirme cet ecclésiastique,  « c’est que la majorité d’entre eux sont des musulmans très pratiquants et des fanatiques. Ils rêvent de passer en Europe (…). Ils amènent en Europe leur idéologie, et beaucoup d’entre eux, peut-être même 50%, ont œuvré pour Daesh. L’Europe doit être très prudente et elle ne doit pas leur permettre d’amener cette idéologie… »

Une idéologie qui est déjà là , bien présente sur le territoire français. La Direction générale de la sécurité intérieure ( DGSI) a répertorié 140 mosquées et autres «centres culturels islamiques» diffusant l’idéologie djihadiste,  salafiste.

 Une emprise qui ne manque pas d’être inquiétante et paradoxalement favorisée, notait Michel Geoffroy sur Polemia, par «les  laïcs newlook (qui)  masquent leur impuissance et leur lâcheté face à l’islamisation derrière une mauvaise foi ostensible, présentée comme une valeur républicaine : pour une commune, aider à la construction d’une mosquée c’est laïc. Par contre, installer une crèche chrétienne dans une mairie n’est pas laïc. »

«La laïcité est donc, comme désormais la justice, à géométrie variable dans notre pays : dure avec les autochtones, tolérante avec les autres (…). La  laïcité  vient ainsi en soutien du discours sur le  vivre-ensemble : les autochtones sont priés, et eux seuls, de mettre en sourdine leurs traditions, leurs croyances, leurs fêtes ou leur façon de vivre. Pour vivre avec les autres, c’est-à-dire en réalité comme les autres. »

Une situation autrement plus préoccupante pour nos compatriotes, répétons-le ,  que de savoir si le FN est fondé ou non à citer Raymond Aron à l’appui de son vœu, ô combien légitime, d’une nation française respectée et pacifiée, condition de sa survie et de son rayonnement.   

La réalité vécue actuellement par les Européens apportent en tout cas  de l’eau au moulin de ceux qui dénoncent une politique visant à mettre à genoux les nations de notre continent,  une politique de soft génocide des populations autochtones. Ce que  fait de nouveau Guillaume Faye à travers les axes stratégiques déployés à cette fin  qu’il pointe dans sa dernière tribune : «Encourager l’immigration», «Favoriser l’islamisation», «Appauvrir et taxer les classes populaires et moyennes autochtones», «Mener une politique antifamiliale et antinataliste», «Pratiquer la discrimination positive», «Assurer l’impunité judiciaire des délinquants d’origine étrangère», «Détruire la transmission culturelle dans l’Éducation nationale», «Réprimer et punir tous les résistants à l’idéologie dominante»…

Quitter la version mobile