Cette incapacité à remettre en cause le dogme cosmopolite, autre signe de la fossilisation intellectuelle de nos vieilles élites, s’étale partout. Significativement, L’Express a publié ces dernières heures sur son site un article consacré à Schaerbeek, ville natale de Jacques Brel, devenue très largement une zone non européenne du « plat pays ». C’est dans cette commune, au nord de Bruxelles que vivaient les kamikazes qui on frappé le 22 mars. Pour autant, est-il écrit, «Schaerbeek refuse d’être comparée à Molenbeek. Habitants et élus soulignent sa diversité apaisée.» Diversité apaisée ? Cet avis n’est pas partagé par tous les habitants ni pas les policiers Belges…
Pour minorer les effets délétères de la trop forte concentration de populations étrangères en un même endroit, la solution choisie notamment en France par nos dirigeants n’est pas de donner un coup d’arrêt ferme à l’immigration massive, au regroupement familial. Non, la «solution» trouvée consiste à disperser cette immigration sur l’ensemble du territoire et notamment dans les zones rurales, les plus excentrées, pauvres, sinistrées par un chômage qui a encore battu un record historique en février, mais jusqu’alors alors préservées des joies de la diversité apaisée.
Notre ami Julien Sanchez, maire de Beaucaire (Gard), reste particulièrement actif dans sa dénonciation de cette politique irresponsable. Julien, qui vient d’obtenir au début du mois du tribunal correctionnel de Nîmes la condamnation de l’enseignante et militante antinationale Sylvie Polinière, pour l’avoir traité lui et son adjoint Stéphane Vidal de «membres d’un parti raciste et xénophobe», s’est rendu le 23 mars dans le village cévenol de Monoblet (Gard).
Accompagné de plusieurs militants et du secrétaire départemental FN Yoann Gillet, il entendait protester contre l’arrivée programmée par l’Etat de 22 migrants logés a proximité dans les locaux d’un futur Centre d’accueil et d’orientation. Au cours de conférence de presse qu’il a tenu, Julien Sanchez a posé clairement les termes de l’alternative qui se pose à nos compatriotes: « Il y a bientôt des élections présidentielle et législatives. Soit on vote pour ceux qui vont nous faire des mini-Calais partout en France, soit on vote pour ceux qui veulent rétablir les frontières et sortir de Schengen, ce qui est le programme de Marine Le Pen.» Comme le disait l’élu frontiste le 13 mars dans l’émission « La voix est libre » sur France 3, il s’agit de « (stopper) les largesses avec l’immigration qui arrive, ces avantages auxquels parfois nos retraités n’ont pas droit !»
Toute laisse à craindre pourtant, note Bruno Gollnisch, que nous ne sommes qu’au début de ce tsunami migratoire, si électeurs français et européens ne se donnent pas des dirigeants capables de rompre avec l’impuissance congénitale des sociaux-libéraux, des européistes bruxellois. Invité jeudi de l’antenne d’Europe 1, Jean-Yves Le Drian a évoqué les conséquences de la destruction de la Libye de Kadhafi en 2011, programmée par le trio Sarkozy-Juppé-BHL avec le feu vert de Washington et l’appui de l’Otan, livrée aujourd’hui au chaos et aux islamo-mafieux
Le ministre de la Défense a précisé qu‘environ 800 000 migrants attendaient sur le sol libyen de gagner l’Europe. «Il faut éviter que le trafic de migrants ne renforce Daech par des ressources financières supplémentaires qui lui seraient allouées». La diversité à son prix.