Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

Ni plus, ni moins

agoraOmar Mateen, auteur dimanche du massacre dans une boite gay d’Orlando, avait déclaré agir au nom de l’Etat islamique. Il nous est expliqué désormais  que le tueur d’origine afghane était en fait lui même un homosexuel  plus ou moins refoulé -témoignages à l’appui- et qu’il fréquentait le club dans lequel il a commis ce carnage. A écouter nombre de commentateurs et de médias, ce crime serait encore plus atroce du simple fait que « la communauté  LGBT et transgenre » était visée. Il nous apparaît que le même bain de sang commis dans un club hétéro serait tout aussi épouvantable.  Comme l’a relevé Thomas Clavel sur Boulevard Voltaire, « pour rendre hommage aux victimes d’Orlando, la mairie de Paris avait déjà choisi d’arborer dans l’après-midi la bannière des fiertés homosexuelles en lieu et place du drapeau des États-Unis d’Amérique (…). Ainsi, plutôt que de rendre un hommage officiel, la mairie socialiste n’a voulu définir les victimes que par leur stricte appartenance sexuelle. »

« Tandis que la pensée globale de Daech cherche à cliver les peuples de manière transnationale, en menant la bataille idéologique à l’intérieur même des États-nations, Anne Hidalgo joue exactement son jeu en opposant de manière puérile la bannière mondiale de l’État islamique à celle de la communauté planétaire gay. Définir un homme par son militantisme (ou son particularisme sexuel) plutôt que par sa citoyenneté ou sa nationalité, tel est précisément le dessein de lÉtat islamique » , écrit encore avec raison Thomas Clavel.

 « L’hypothèse d’une piste homosexuelle, si elle prenait de l’ampleur, pourrait dégager le FBI de la position difficile dans laquelle il se trouve, pour avoir observé la radicalisation d’Omar Mateen sans prévenir un passage à l’acte » souligne de son côté Le Point.  Aujourd’hui, le  gouvernement  des Philippines a également confirmé l’exécution par décapitation de  Robert Hall, deuxième otage canadien  mis à mort  par les islamistes du groupe Abou Sayyaf  sur l’île de Sulu, après plusieurs mois de captivité. La tête du malheureux a été retrouvée  près de la cathédrale…

Hier soir c’est un  « loup solitaire » (?) Larossi Abballa,  25 ans, habitant de   Mantes-La-Jolie (Yvelines) qui a poignardé à mort devant son domicile à Magnanville, un commissaire de police puis à l’intérieur de celui-ci, tué la femme du policier,  secrétaire administrative au commissariat de Mantes-la-Jolie.  L’enfant du couple, âgé de trois ans, a été épargné et retrouvé en état de choc.  Retranché dans la maison, le fou d’allah a été abattu par les policiers du Raid.

« De sources proches de l’enquête », lors des négociations avec les policiers,  Larossi Abballa aurait fait état de son appartenance  à l’Etat islamique,  « des témoins ont  rapporté aux enquêteurs qu’il aurait crié Allah akbar en attaquant le policier. » Le centre américain de surveillance de sites djihadistes SITE a relayé que l’agence Amaq liée au groupe islamiste a affirmé « qu’un combattant de l’Etat islamique avait tué le couple près de Paris. »

Grand diseu mais petit faiseu,  très impopulaire au sein des forces de l’ordre,  le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a fait part de son « infini tristesse »,  et nous pouvons compter sur MM. Hollande et Valls pour multiplier dans les prochaines heures les déclarations martiales. Nos compatriotes constatent cependant que la mollesse de ce gouvernement socialiste et de sa majorité, leur crainte de « l’amalgame »,  ont permis à Abdalla,  condamné en 2013 à trois ans de prison, dont six mois avec sursis, et deux de mise à l’épreuve pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes » (en l’espèce une filière djihadiste vers le Pakistan), de frapper, d’agir en toute liberté. Combien de centaines, de milliers d’individus aux  profils similaires  sont-ils présents sur notre territoire?

Il a été précisé que Larossi Abballa, comme la plupart des terroristes islamistes qui sont passés à l’acte en France  ces dernières années, était « fiché  S« , c’est-à-dire désigné par la DGSI,  les  services de renseignement, comme susceptible de  « porter atteinte à la sûreté de l’État », au nombre de ceux-ci figurent  logiquement des islamistes radicaux. Il y avait environ   5 000 noms dans le fichier S en 2012,  tout porte à croire que celui-ci a très  fortement augmenté.

Il va de soi, Bruno Gollnisch l’a déjà constaté, que les services de police, même (insuffisamment) renforcés,  et particulièrement  la DGSI, ne disposent pas des effectifs nécessaires pour opérer une surveillance continue, même en période d‘état d’urgence, de ses terroristes en puissance. Leur mise à l’écart, dans des centres de rétention, peut être une piste,  immédiate, à explorer; le député LR Eric Ciotti en a refait la demande.

Mais une telle  mesure  ne réglerait  rien sur le fond et dans la durée. Il faut appliquer le programme frontiste, ni plus, ni moins. A savoir notamment   la déchéance de la nationalité française pour les   islamistes anti-français bi-nationaux, leur expulsion définitive du territoire avec renvoi dans le pays d’origine, la fermeture de toutes les mosquées radicales,  le refonte de notre code de la nationalité, le renforcement des moyens alloués à notre sécurité et à notre défense, l’arrêt de l’immigration massive qui nourrit les tensions, le refus du communautarisme  et des dérives multiculturalistes, la réaffirmation des valeurs  de notre  république FRANÇAISE et de notre civilisation helléno-chrétienne.

 

Quitter la version mobile