« Tandis que la pensée globale de Daech cherche à cliver les peuples de manière transnationale, en menant la bataille idéologique à l’intérieur même des États-nations, Anne Hidalgo joue exactement son jeu en opposant de manière puérile la bannière mondiale de l’État islamique à celle de la communauté planétaire gay. Définir un homme par son militantisme (ou son particularisme sexuel) plutôt que par sa citoyenneté ou sa nationalité, tel est précisément le dessein de l’État islamique » , écrit encore avec raison Thomas Clavel.
« L’hypothèse d’une piste homosexuelle, si elle prenait de l’ampleur, pourrait dégager le FBI de la position difficile dans laquelle il se trouve, pour avoir observé la radicalisation d’Omar Mateen sans prévenir un passage à l’acte » souligne de son côté Le Point. Aujourd’hui, le gouvernement des Philippines a également confirmé l’exécution par décapitation de Robert Hall, deuxième otage canadien mis à mort par les islamistes du groupe Abou Sayyaf sur l’île de Sulu, après plusieurs mois de captivité. La tête du malheureux a été retrouvée près de la cathédrale…
Hier soir c’est un « loup solitaire » (?) Larossi Abballa, 25 ans, habitant de Mantes-La-Jolie (Yvelines) qui a poignardé à mort devant son domicile à Magnanville, un commissaire de police puis à l’intérieur de celui-ci, tué la femme du policier, secrétaire administrative au commissariat de Mantes-la-Jolie. L’enfant du couple, âgé de trois ans, a été épargné et retrouvé en état de choc. Retranché dans la maison, le fou d’allah a été abattu par les policiers du Raid.
« De sources proches de l’enquête », lors des négociations avec les policiers, Larossi Abballa aurait fait état de son appartenance à l’Etat islamique, « des témoins ont rapporté aux enquêteurs qu’il aurait crié Allah akbar en attaquant le policier. » Le centre américain de surveillance de sites djihadistes SITE a relayé que l’agence Amaq liée au groupe islamiste a affirmé « qu’un combattant de l’Etat islamique avait tué le couple près de Paris. »
Grand diseu mais petit faiseu, très impopulaire au sein des forces de l’ordre, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a fait part de son « infini tristesse », et nous pouvons compter sur MM. Hollande et Valls pour multiplier dans les prochaines heures les déclarations martiales. Nos compatriotes constatent cependant que la mollesse de ce gouvernement socialiste et de sa majorité, leur crainte de « l’amalgame », ont permis à Abdalla, condamné en 2013 à trois ans de prison, dont six mois avec sursis, et deux de mise à l’épreuve pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes » (en l’espèce une filière djihadiste vers le Pakistan), de frapper, d’agir en toute liberté. Combien de centaines, de milliers d’individus aux profils similaires sont-ils présents sur notre territoire?
Il a été précisé que Larossi Abballa, comme la plupart des terroristes islamistes qui sont passés à l’acte en France ces dernières années, était « fiché S« , c’est-à-dire désigné par la DGSI, les services de renseignement, comme susceptible de « porter atteinte à la sûreté de l’État », au nombre de ceux-ci figurent logiquement des islamistes radicaux. Il y avait environ 5 000 noms dans le fichier S en 2012, tout porte à croire que celui-ci a très fortement augmenté.
Il va de soi, Bruno Gollnisch l’a déjà constaté, que les services de police, même (insuffisamment) renforcés, et particulièrement la DGSI, ne disposent pas des effectifs nécessaires pour opérer une surveillance continue, même en période d‘état d’urgence, de ses terroristes en puissance. Leur mise à l’écart, dans des centres de rétention, peut être une piste, immédiate, à explorer; le député LR Eric Ciotti en a refait la demande.
Mais une telle mesure ne réglerait rien sur le fond et dans la durée. Il faut appliquer le programme frontiste, ni plus, ni moins. A savoir notamment la déchéance de la nationalité française pour les islamistes anti-français bi-nationaux, leur expulsion définitive du territoire avec renvoi dans le pays d’origine, la fermeture de toutes les mosquées radicales, le refonte de notre code de la nationalité, le renforcement des moyens alloués à notre sécurité et à notre défense, l’arrêt de l’immigration massive qui nourrit les tensions, le refus du communautarisme et des dérives multiculturalistes, la réaffirmation des valeurs de notre république FRANÇAISE et de notre civilisation helléno-chrétienne.