Par écrit, . ‒J’ai voté contre ce rapport. J’ai déjà eu maintes fois l’occasion de dire ici tout le mal que je pense des macro-régions européennes en général et de la macro-région alpine en particulier.
Il existait déjà une Convention alpine et même un Espace alpin, financé, lui, par l’Union européenne. Ce qui tend à prouver que ce type de coopération, y compris avec des pays qui ne font pas partie de l’Union, est possible sans y mêler la Commission. C’est d’ailleurs sans doute le nœud du problème : omniprésente et omnipotente, la Commission ne supporte pas que puisse lui échapper une seule structure, une seule initiative que l’on pourrait rattacher de près ou de loin à une des trop nombreuses compétences que lui attribue hélas le traité.
La question est : qu’est-ce que cela apporte de plus concrètement, pour les citoyens de la zone concernée ? Quand, où, comment, la Commission a-t-elle fait la preuve que ses technocrates hors-sol et ses procédure alambiquées étaient plus efficaces que tout ?