Le titre du rapport de Mme Vergiat est un prétexte pour chanter les louanges de l’immigration, chance tout à la fois pour les migrants eux-mêmes, pour les pays d’accueil et les pays d’origine.
Son axiome de base est : « toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien ».
Il est vrai que les dictatures, notamment les dictatures communistes, ont toujours étroitement limité la possibilité d’obtenir des passeports à une poignée d’apparatchiks, l’immense majorité de la population étant en quelque sorte assignée à résidence.
Mais la liberté de voyager n’est pas un droit absolu à émigrer et à aller s’installer là où l’on veut pour y bénéficier des très nombreux droits répertoriés par Mme Vergiat (formation, emploi, logement, santé, etc…). Les sociétés occidentales submergées ne peuvent d’ores et déjà plus faire face. Mme Vergiat préconise que les pays en développement qui accueillent des populations déplacées s’alignent sur les réglementations laxistes et outrageusement généreuses de l’Union européenne, alors même qu’ils peinent à garantir ces droits à leurs propres citoyens.
Je réclame pour eux ce que je réclame pour mon pays : le droit de choisir d’accueillir ou pas des migrants et de pratiquer des différences de traitement en faveur de leurs nationaux.