La mondialisation n’est décidément pas heureuse, pas plus pour les plantes que pour les humains.
Importer tout et n’importe quoi de n’importe quel pays conduit effectivement à importer des éléments non désirables (maladies, parasites, végétaux prédateurs…) face auxquels la végétation locale est vulnérable. Un peu comme des combattants de Daesh dans les flux de migrants syriens ou irakiens que nous sommes sommés d’accueillir.
Le texte qui nous est soumis aujourd’hui vise à renforcer les contrôles des importations potentiellement porteuses d’organismes nuisibles aux végétaux et à améliorer les mesures de protection (quarantaines, certificats phytosanitaires, etc…), en fonction du risque encouru.
Cependant, c’est la Commission seule qui est chargée à la fois de l’analyse du risque et de la décision. Dans l’affaire de la bactérie Xylella fastidiosa, qui attaque les oliviers du sud de l’Italie, j’ai cru comprendre que sa capacité de discernement n’était pas totalement fiable, puisqu’elle préconisait l’abattage d’arbres centenaires (et donc la ruine de leurs propriétaires), alors que la bactérie en question ne représentait pas de danger pour la qualité des olives et pour la santé. Ce qui de plus favorisait les importations extra-européennes.
En termes d’importation d’organismes nuisibles, qu’il s’agisse de terroristes ou de bactéries, l’expérience prouve qu’il ne faut rien confier à Bruxelles.