Intervention de Bruno Gollnisch au Parlement européen de Strasbourg le 12 décembre 2016.
Madame la Présidente, on voit bien quel est l’état d’esprit général de ce rapport. Il consiste à traiter tout discours mondialiste de discours d’amour, de justice et de tolérance, et tout discours national de discours de haine et de xénophobie devant être réprimé à ce titre.
En Europe, d’ailleurs, ce qui a échappé à la nomenclature de ce rapport, qui nous parle de tout – des immigrés, des Roms, des handicapés, des lesbiennes, des gays, des transsexuels, des nouvelles technologies, des enfants, des vieillards, des femmes, etc. –, ce qui a échappé, c’est précisément les restrictions à la liberté d’expression. Elles sont pourtant nombreuses, elles sont en politique, contre tous ceux qui émettent des réserves à l’égard de la politique d’immigration, elles sont en morale, elles sont aussi même dans le domaine de l’histoire, où des dizaines, des centaines d’Européens sont condamnés, ruinés, souvent emprisonnés parce qu’ils contestent les dogmes qui ont été fixés par les vainqueurs, au nombre desquels figurait Joseph Staline. C’est ainsi que l’on emprisonne aujourd’hui, comme on emprisonnait hier les Polonais qui considéraient que le massacre de Katyn était imputable aux Russes et non pas aux Allemands, à qui on avait voulu en faire porter la responsabilité.