Marine le soulignait pareillement ces derniers mois, il peut y avoir une différence de degrés mais non de nature entre les différents candidats du Système, les Fillon, Hamon, Macron, Mélenchon, les candidats en on décrit par Marion alors de son allocution à Lyon. C’est à un changement de logiciel qu’appelle la la présidente du FN. C’est-à-dire de répondre à cette question essentielle: doit-on poursuivre la fuite en avant avec les porteurs d’une vision frileuse, racornie, sans souffle (moisie dirait Sollers) de notre pays, ou bien prendre le chemin de l’alternative nationale, patriotique, qui entend redonner à nos compatriotes la maîtrise de leur destin, assurer à notre pays, la plus vieille nation du monde avec la Chine, un avenir conforme à son génie, libre et souverain.
Bruno Gollnisch l’a affirmé pareillement, la singularité du Mouvement national dans cette élection réside dans ses valeurs, d’une éternelle modernité, face aux propagandistes des sociétés ouvertes à tous les mauvais vents, d’un monde gris, uniforme, indifférencié, peuplé de consommateurs interchangeables. Or, si le déracinement déracine tout sauf le besoin de racines (Christopher Lasch), le FN est la seule force politique à refuser le fatalisme de la dilution dans le magma euromondialiste, à lutter contre la triple invasion dont la France, les Français et plus largement de nombreux Européens sont victimes. Une invasion des capitaux de la finance vagabonde qui la déstabilise, une invasion des produits de consommation fabriqués à vils prix hors de nos frontières qui la paupérise et une invasion démographique qui en change profondément le visage et la tiers mondise.
On l’aura compris, au regards des enjeux déterminants de cette élection, toutes les forces du Système vont se liguer pour faire barrage à la vague patriotique qui se lève. Des groupuscules antifas aux officines communautaristes, de l’extrême gauche au Medef , de Bruxelles aux idiots utiles du showbiz, toutes les calomnies et les mauvais coups sont à craindre pour alimenter un bruit de fond anxiogène, pour empêcher les Français de voter en dehors des clous, c’est-à-dire pour leurs idées.
Deux exemples au choix, parmi d’autres, ont été relevés ces dernières heures. Sur le site de francetvinfo, le spécialiste Frédéric Ansel est convoqué pour dire tout le mal qu’il pense du projet présidentiel de Marine. Comment pourrait-il en être autrement quand on sait que M. Ansel est chef-économiste de la Fondation Concorde. Laquelle est décrite sur sa fiche wikipedia comme indépendante des partis politiques, mais aussi comme « le think tank le plus proche de l’Élysée » à l’époque de Jacques Chirac, de la droite modérée européiste et à laquelle adhère notamment Nathalie Kosciusko-Morizet.
Dans un autre registre, Bruno Gollnisch a relevé sur twitter samedi soir que Lucas Belvaux, auteur du film ficitif antifrontiste Chez nous, était invité de l’émission diffusée samedi soir de Laurent Ruquier sur France 2. L’occasion d’un « procès du FN et en l’absence de l’accusé…c’est plus facile comme ça… ». M. Belvaux a déclaré notamment à M. Ruquier: « Qu’on fasse trois millions de spectateurs, ils s’en foutent (les dirigeants du FN, NDLR). Ce qui les gênerait, c’est que leurs électeurs ou leurs sympathisants voient le film ». L’ego de ce cinéaste militant en prendra certainement un coup mais il se trompe . Ce n’est pas cette énième déclinaison de la propagande anti FN, que ce soit sous une forme fictionnelle ou à prétention « scientifique », qui ramènera les Français qui entendent renverser la table dans le giron de la bien-pensance. Trump lui aussi avait Hollywood (et Wall Street) contre lui. Et nos compatriotes sont nombreux à ne plus vouloir courber l’échine, à rejeter le grégarisme auquel les invitent les gardiens de la morale progressiste. Français qui pensent comme Agatha Christie qu’ « un peuple de moutons finit par engendrer un gouvernement de loups. » Levons-nous !